Salifou Touré, président du Comité d’organisation : « C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime parce qu’il y a eu une participation record des pays membres de la zone III à cette 13e édition (6 pays sur les 6). La bonne maîtrise des aspects organisationnels nous donne également entière satisfaction.

En outre, nous avons noté l’engouement et l’adhésion du public autour de ces compétitions. Il y a, enfin, la détermination et la remarquable contribution du parrain, le colonel Gilbert Diendéré.

Cet engouement a été très salutaire et bénéfique pour non seulement le volley-ball national mais aussi et surtout celui de la sous-région. Nous notons avec plaisir que le volley-ball de la zone III a connu une nette amélioration. Par ailleurs, nous avons souhaité et obtenu du parrain son engagement total à soutenir le volley-ball de la zone. Il se donne une mission essentielle. Il va œuvrer comme médiateur permanent entre les différents Etats membres de la zone afin de résoudre toutes les questions touchant à la vie du volley-ball.

Il dévient ainsi un interlocuteur qui pourrait sans doute ouvrir des portes aux dirigeants des pays membres. Ce tournoi a été l’occasion pour le bureau exécutif de la zone III du CSA d’élaborer son programme triennal. Celui-ci a reçu l’adhésion des pays membres. Ce programme va certainement contribuer à donner une grande visibilité des actions du bureau. Et c’est dans cet élan que le tournoi de la solidarité prend désormais la nouvelle appellation « Coupe de la solidarité et de l’intégration ».

Somme toute, nous sortons de ce tournoi très grandis, très bien expérimentés et assez outillés pour prendre en main les destinées de notre discipline. Ce programme triennal s’achève en 2010 et prend en compte l’organisation des compétitions, la formation des cadres de l’arbitrage et des dirigeants administratifs des différentes fédérations. Ainsi donc, les conclusions des travaux du bureau exécutif de la zone donnent un grand espoir pour un essor radieux du volley-ball de la sous-région francophone ».

Dramane KONE (Stagiaire)
konedram@hotmail.fr

Les chefs de délégation s’expriment

M. Kouamé Yao Francis, chef de la délégation de Côte d’Ivoire : « Actuellement, toutes les équipes masculines ont le même niveau, ce qui nous a permis d’assister a de très belles rencontres. Nous devons maintenant penser à une ouverture sur le niveau mondial pour nos hommes. Cependant, un gros effort reste à faire au niveau des dames. Je tire mon chapeau au Comité d’organisation et je souhaité que ce tournoi de la zone III continue à consolider les relations entre les pays de la dite zone ».

M. Avala Omar, chef de la délégation du Bénin : « La prestation des équipes béninoises est satisfaisante. En messieurs, nous avons obtenu la 2e place. Je trouve le niveau de la compétition très élevé. Cela se justifie par la participation record et de qualité de cette édition. Nous tirerons leçon de notre participation et promettons faire mieux à Abidjan en 2008. Une fois encore, le Burkina Faso a fait une organisation parfaite. On ne peut que regretter les matchs tardifs imputables aux intempéries ».

M. Gilbert B. Sedgo, chef de la délégation du Burkina Faso : « Le plein engagement des équipes du Burkina est l’œuvre du colonel Gilbert Diendéré qui s’est impliqué personnellement. Il a pu nous offrir un cadre adéquat pour nos prestations. Nous regrettons la contre-performance de nos hommes qui sont descendus à la 4e place. Pour la 14e édition prévue en Côte d’Ivoire en 2008, nous nous attellerons avec les techniciens afin d’apporter les remèdes nécessaires pour la reconquête de notre place de leader de la zone. J’ai pu noter avec satisfaction que l’intégration et la solidarité étaient en fête au Burkina du 16 au 23 septembre 2007 ».

M. Moussa Gueye, chef de la délégation du Mali : « Je pense que ce tournoi a été non seulement un tournoi de la solidarité, mais aussi de l’intégration. IL a permis aux jeunes d’élargir leurs connaissances en volley-ball et d’acquérir une somme d’expériences nécessaires à leur progression. Nos équipes, dames et hommes, ont connu des contre- performances dues à leur jeunesse et au bref temps de préparation (une semaine). Cependant, notre participation est riche d’expériences sur les nouvelles règles du volley-ball et nous avons beaucoup appris avec les cinq autres pays qui ont actuellement un niveau continental. Je souhaite pour l’avenir que la zone initie des tournois pour les juniors en vue de préparer la relève ».

M. Hama Garba Abdoul Aziz, chef de la délégation du Niger : « Je tire une satisfaction totale chez les dames qui sont à leur première sélection avec une moyenne d’âge de 15 ans. Quant aux hommes, je note leur progression depuis le dernier championnat des clubs tenu à Niamey au Niger. Nous félicitons les organisateurs car aucune organisation n’est parfaite. Nous espérons que ce tournoi qui vient de changer de dénomination ira de succès en succès ».

M. Babanawo Ayaovi Gaucher, chef de la délégation du Togo : Cette 13e édition a connu une participation record de 6 pays avec 12 équipes à gérer. C’est pourquoi, nous rendons un vibrant hommage au colonel Gilbert Diendéré, parrain de la zone III. Il est un homme disponible, modeste, mais très efficace. J’ai été désagréablement surpris de la contre-performance de notre équipe dames même si notre passeuse titulaire est partie en Europe. Par contre, satisfaction chez les messieurs qui n’ont pas démérité. Effectivement, en hommes, toutes les équipes se valent, en témoignent les scores très serrés des matchs. Je crois qu’en maintenant ce tournoi, nous pourrons défier les pays anglophones, voire les pays maghrébiens ».
Ainsi, en deux ans, la Fédération burkinabè de volley-ball (FBVB) avec le soutien de son parrain, Gilbert Diendéré, a réservé à la jeunesse de la sous-région un accueil chaleureux à la hauteur de l’hospitalité du pays des Hommes intègres. Nous espérons que cette hospitalité qu’a fait montre le Burkina Faso, inspirera les autres pays membres. Pour l’édition 2008 de la Coupe de la solidarité et de l’intégration, la balle est dans le camp de la Côte d’Ivoire. Elle doit batailler ferme pour offrir un cadre idéal à cette jeunesse sous régionale solidaire en pleine intégration.

Sidwaya