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Santé : Le Saquinavir, un générique anti-VIH

Publié le mardi 17 juillet 2007 à 07h31min

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Le groupe Roche a signé, avec l’Ethiopie et le Zimbabwe, deux accords prévoyant le transfert gratuit du savoir-faire technique permettant de produire localement un générique anti-VIH, le saquinavir.

Cet antirétroviral est prescrit comme traitement de deuxième ligne de l’infection à VIH, lorsque les patients développent des résistances au traitement de première intention. Ces accords entre la firme pharmaceutique suisse et deux laboratoires africains, l’Addis pharmaceutique Factory en Ethiopie et Varichem pharmaceuticale au Zimbabwe, s’inscrivent dans le cadre de l’initiative de transfert de technologies de Roche lancée en janvier 2006. Pour Archibald Chimuka, le directeur de Varichem au Zimbabwe, “les avantages de cet accord dépassent la production même du Saquinavir.

En ce sens qu’ils se traduisent par une amélioration de l’ensemble de notre système de santé au niveau technique et en termes de qualité. Sans cette initiative de Roche, nos concitoyens infectés par le VIH n’auraient tout simplement pas accès aux médicaments dont ils ont tant besoin”. Près de 26 millions de femmes, d’hommes et d’enfants vivent aujourd’hui avec le virus du SIDA en Afrique subsaharienne. Ils représentent 60% du total des malades dans le monde alors que cette partie du continent noir ne représente que 10% de la population mondiale.

Dormir ni trop, ni trop peu pour vivre plus longtemps

La bonne nuit de huit heures de sommeil recommandée n’est peut-être pas celle qui aide à vivre le plus longtemps. Selon une étude américaine, les personnes qui dorment beaucoup (8 heures ou plus) ou trop peu (moins de 4 heures et demie) ont un taux de mortalité plus élevé de 12 à 15%. Le sommeil est une période durant laquelle l’organisme diminue ses dépenses énergétiques de façon à compenser la dépense effectuée durant l’état de veille.

Chacun d’entre nous à un moment ou à un autre, a pu mesurer l’effet de la durée du sommeil sur sa vitalité. Plusieurs études ont d’ailleurs montré qu’elle avait bien une influence sur notre santé. Peut-elle alors agir sur notre longévité ? C’est ce que laisse supposer une étude américaine parue dans Archives of général psychity. Pour quelques minutes de plus... Des chercheurs californiens ont mené une étude sur plus d’un million de personnes âgées de 30 à 102 ans.

Cette étude a pris en compte plusieurs paramètres tels que l’âge, le régime alimentaire, l’exercice physique, des antécédents médicaux ou encore le fait que les personnes fument ou non en plus de la durée moyenne de leurs nuits de sommeil. Il s’avère que les personnes qui dorment 6 à 7 heures par nuit sont celles qui ont le taux de survie le plus élevé, avec un maximum pour des nuits de 7 heures.

En revanche celles qui dorment 8 heures ont un taux de survie plus faible de 12% et celles qui dorment moins de 4,5 heures ou plus de 8 heures, ont-elles un taux de survie plus faible de 15%. Les chercheurs ont en effet pu observer que des nuits de plus de 8 heures étaient associées à des risques accrus de cancers, de maladies cardio-vasculaires ou d’accidents vasculaires cérébraux.

Toutefois, le lien de cause à effet reste inconnu à ce jour. Par ailleurs, les insomniaques peuvent dormir sur leurs deux oreilles car l’étude montre que des épisodes d’insomnie n’affectent en rien la longévité. Au contraire, ceux qui ont recours à des somnifères ont un risque plus élevé de mourir plus tôt. A choisir, mieux vaut donc prendre un bon livre et s’armer de patience plutôt que d’avaler une pilule du sommeil !

Sélectionnés par Boureima SANGA

Source : Destination Santé

Sidwaya

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