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Education pour tous au Burkina Faso : Huit partis politiques se sont engagés

Publié le jeudi 3 mai 2007 à 07h30min

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La Semaine mondiale d’action 2007 (SMA) pour l’éducation pour tous s’est tenue du 23 au 29 avril 2007. Au cours de cette semaine, les différents partis politiques et formations, prenant part aux élections législatives du 6 mai 2007, ont été invités à s’engager en faveur d’une éducation pour tous. Le recueil des signatures a eu lieu mercredi 25 avril 2007 la CGP.

La Semaine mondiale d’action 2007 (SMA) pour l’Education pour tous (EPT) tenue du 23 au 29 avril 2007 au Burkina Faso coïncide avec la campagne pour les législatives 2007. La coalition nationale EPT du Burkina Faso a donc voulu saisir l’occasion pour interpeller les futurs députés quant à l’avenir de l’éducation.

Le thème de la semaine étant “Engagez-vous pour les droits à l’éducation maintenant”, les membres de la coalition ont invité les représentants des partis politiques en lice pour les législatives 2007 à s’engager par voie de signature, à œuvrer au cours de la prochaine législature, à travailler pour la gratuité effective de l’éducation, l’augmentation de la part du budget de l’Etat allouée à l’éducation, l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et la création dans le budget de l’éducation de lignes spécifiques en faveur de l’éducation des filles. Sur les quarante sept partis politiques invités, seulement huit ont répondu à l’invitation. Il s’agit de l’ACP, de l’ADR, du CDP, de l’ODT, du PEDB, du PPRN, de l’UNIR/MS et de l’UNDP.

En apposant leur signature au bas de l’engagement, les représentants de ces partis politiques se sont dit disponibles à travailler pour l’élaboration de lois pour le droit à l’éducation pour tous à l’hémicycle au cours du mandat 2007-2012. Cet engagement a d’ailleurs été remis au président de l’Assemblée nationale, M. Roch Marc Christian Kaboré afin qu’il soit affiché dans le couloir de l’hémicycle. Ceci pour rappeler à chaque instant cet engagement.

Au Burkina Faso, la coalition nationale pour l’éducation observe que la gratuité de l’éducation énoncée dans la Constitution du 2 juin 1997 n’est pas effective. Elle en veut pour preuve les multiples cotisations et frais d’inscription de plus en plus élevés, exigés aux parents d’élèves, l’insuffisance de l’offre (beaucoup d’élèves prennent les cours sous des hangars, certains dans des classes sans tables-bancs), la faiblesse du suivi et l’insuffisante formation des enseignants.

Les activités de la Semaine mondiale d’action 2007 parrainées par M. Louis L’AOT, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), ont essentiellement été tournées vers le plaidoyer au droit à l’éducation. Dix chefs-lieux de région ont été ciblés pour la campagne.

Il s’agit de Dédougou, Banfora, Ouagadougou, Kaya, Koudougou, Fada, Bobo-Dioulassa, Gaoua, Dori et Ouahigouya. A ouahigouya où a pris fin la SMA 2007, les activités ont porté sur la grande Ré-Action en chaîne et une soirée culturelle.

La grande Ré-Action en chaîne a consisté en la remise de dossiers aux autorités politiques locales par le biais d’une chaîne humaine formée par des écoliers. Il s’agit de dossiers de témoignages illustrant ce que veut dire “recevoir une éducation”. La soirée culturelle quant à elle a été rendue agréable par la prestation des artistes tels Yoni, Djata, Dick Marcus, Madêss, Zapmen, Kisto Koimbré.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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