Les sœurs et les copines de la mariée prennent en otage des biens (chaussures, motos, etc, des demandeurs de femme. Elles exigent de l’argent, avant de rendre les objets "saisis". L’esprit de cette pratique est surtout de montrer aux proches du mari qu’ils ne peuvent pas facilement arracher de leurs côtés leur amie ou leur sœur. Par le passé, les preneurs d’otages remettaient les biens confisqués contre quelques pièces de monnaie.

Il s’agissait d’une pratique purement symbolique. Mais de plus en plus, l’argent est en train de prendre le dessus sur la tradition. Il n’est pas rare de nos jours d’assister à un véritable bras de fer entre les deux camps, les ravisseurs ne veulent pas se contenter de quelques pièces de monnaie mais de sommes d’argent plus importantes.

Au bout, certains membres de la délégation du mari, n’hésitent pas à abandonner leurs biens aux mains de ces filles et rebrousser chemin. Cela est déplorable et parfois embarrassant pour les "sages", encore défenseurs de la tradition pure.

A côté de cette pratique spécifique, la dot jadis fixée en fonction des sociétés et des femmes, s’évalue de plus en plus sur la tête du client. Ainsi, parce que le prétendant est un homme riche, certains parents se plaisent à greffer autour de la dot traditionnelle des dépenses farfelues. S’il est vrai que le coût de la vie d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier, n’exagérons pas dans les majorations.

Sidwaya