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Commissariats de Baskuy et de Nongr’massom : 2 faussaires et leurs complices aux arrêts

Publié le vendredi 2 février 2007 à 07h31min

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Transformer de faux papiers en vrais. C’est dans ce forfait, qui jette le discrédit sur nos documents, que les faussaires redoublent d’ardeur et d’ingéniosité. Deux de ces personnes sans morale et leurs complices ont été présentés à la place au commissariat central de police.

Abdoulaye Ouédraogo est un récidiviste. Arrêté en 2004 dans ses activités de faussaire, il a été écroué à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou avant d’être libéré en juin 2005. C’est encore lui qui vient d’être arrêté par le commissariat de police de Baskuy pour le même forfait.

A en croire la commissaire Wassa Traoré, ce dernier est spécialisé dans la production des documents nécessaires à l’obtention des visas : actes de mariage ; actes de naissance, registres de commerce, cartes de commerce et nous en oublions.

Pour cela, il a confectionné des cachets et des imprimés aux noms de services compétents. Son compère, dont on a tu le nom pour des raisons d’enquête, a été arrêté par le commissariat de Nongr’Massom le 24 janvier.

Alors que le commissaire Sarambé B. Eric accomplissait des travaux de légalisation des différents papiers des citoyens, il est tombé sur un diplôme de baccalauréat original suspect. Après vérification, il s’est rendu compte que c’est purement et simplement du faux.

C’est ainsi qu’on a pu mettre la main sur le titulaire de ce faux diplôme et le cerveau qui l’a produit. Ce dernier, selon le commissariat, maîtrise à la perfection l’outil informatique et travaille dans un organe de presse. Malgré notre insistance, ni l’identité de ce dernier ni son service n’ont été révélés.

Le commissaire central, Paul Sondo, a salué la vigilance de ses deux collègues et a lancé un appel à l’égard de ceux qui apposent leurs signatures sur les documents officiels pour qu’ils veillent à ne pas transformer, par manque de rigueu, "un faux" en "un vrai". En attendant, ces faussaires seront remis à la Justice pour qu’ils répondent de leurs actes.

A. K. S.

L’Observateur Paalga

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