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Participation syndicale des femmes : Les acquis du projet Fonds commun genre

Publié le samedi 6 janvier 2007 à 09h05min

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La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), a organisé
à l’intention de ses cadres, une rencontre nationale d’évaluation des femmes dans le mouvement syndical.

L’amélioration du niveau de conscience politique et syndicale des militantes formées, la mise à la disposition de tous les militants d’un manuel de formation syndicale, la sensibilisation d’un large public aux préoccupations de l’heure sont, entre autres, les acquis du projet sur la sensibilisation des femmes syndiquées.

C’est ce qui ressort de la rencontre d’évaluation du projet Confédération générale du travail du Burkina/Fonds commun genre (CGTB/FCG), tenue le 27 décembre 2006, à la Bourse du travail de Ouagadougou.

Les responsables du projet, les délégations de bureaux nationaux de syndicats de base de la CGT-B et des unions provinciales impliquées dans la mise en œuvre du projet ont pris part aux travaux. Le document de base élaboré par les responsables du projet contient les activités réalisées, notamment la tenue de trois (3) sessions régionales de formation syndicale et de six (6) sorties sur des lieux de travail à forte concentration de femmes travailleuses.

« Ces différentes rencontres ont permis de sensibiliser les responsables syndicales et les femmes travailleuses à la question du genre et ont servi de cadre de formation aux participantes et participants », a souligné la responsable chargée des questions de la femme au bureau national, Mme Ursule Bahikoro.

La nécessité d’une forte mobilisation

Parallèlement à l’évaluation du projet, les participants ont échangé sur des sujets relatifs à l’actualité. De leur avis ; « les affrontements entre militaires et policiers sont la conséquence et la manifestation de l’impunité dans notre pays ». Ils ont, par ailleurs, dénoncé la manière dont les autorités traitent le dossier.

Les délégués se sont aussi prononcés sur le 8-Mars et l’après-13 décembre. Concernant ce dernier point, ils ont insisté sur la nécessité d’une forte mobilisation pour les manifestations du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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