La IIIe édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) qui se tient, du 3 au 10 décembre 2006 au Burkina Faso, a pour objectif principal de sensibiliser la jeunesse sur la question de la citoyenneté. Au cours d’une conférence de presse, le 5 décembre 2006, le secrétaire général du ministère de la Promotion des droits humains (MPDH), André Dembélé, a affirmé qu’en plus de cet objectif principal, la SENAC vise trois objectifs spécifiques. Les deux premiers consistent à susciter chez la population un engouement pour la culture de la citoyenneté et amener les jeunes, les organisations de la société civile et les institutions, à prendre conscience de leur rôle dans la promotion de la culture de la citoyenneté. Comme troisième objectif spécifique, la SENAC entend accroître la participation des jeunes, des organisations de la société civile et des institutions dans l’édification de la culture de la citoyenneté.

Aux préoccupations des journalistes, M. Dembélé a souligné que le thème de la IIIe édition de la SENAC : « Jeunesse et citoyenneté » a été suscité par le fait que « la jeunesse est pour toute nation, l’espoir le plus sûr et la plus garanti d’un avenir certain.

Il s’agit pour les générations présentes d’aider la jeunesse à acquérir et à développer des aptitudes ». Aussi, a-t-il poursuivi, la formation à la citoyenneté est indispensable dans la perspective d’une prise de conscience par les jeunes de leurs responsabilités morales et civiques, afin qu’ils appréhendent leur rôle d’agents de développement social, économique, culturel et politique.

Quant à la directrice de la promotion et de la vulgarisation des droits humains, Mme Konsimbo Myriam Poussi, elle a précisé que la SENAC met l’accent sur la jeunesse car elle mérite attention. Sinon, a-t-elle signifié, l’objectif est d’attirer l’attention de la population sur la citoyenneté et les droits humains au Burkina.

Des résultats attendus de la SENAC

Selon Mme Konsimbo, le MPDH ne mène pas ses activités seulement à l’occasion de la SENAC, mais c’est que, lors de cette semaine, le public est plus captivé par la sensibilisation. Elle a indiqué qu’il n’y a pas de grandes innovations cette année. « Il s’agit des mêmes catégories d’activités que les années antérieures, mais avec des variations en fonction du thème ».

Pour ce qui est du bilan des éditions passées, le secrétaire général a souligné qu’il y a des progrès au Burkina à propos des droits humains. Mais le problème, c’est qu’il est difficile de les mesurer car les activités sont difficilement quantifiables et les indicateurs pour les mesurer sont très spécifiques. M. Dembélé a laissé entendre que cette IIIe édition de la SENAC compte atteindre trois résultats essentiellement.

Il s’agit d’arriver à susciter chez la population un engouement pour la culture de la citoyenneté et amener les jeunes, les organisations de la société civile et les institutions à prendre conscience de leur rôle dans la promotion de la culture de la citoyenneté et accroître leur participation à l’édification de la culture de la citoyenneté.

Pendant une semaine, le MPDH envisage de mener de multiples activités pour la promotion de la citoyenneté et des droits humains. Parmi celles-ci, il faut retenir un jeu-concours sur les droits humains dans les lycées et collèges, un jeu-concours sur le civisme et la propreté dans les écoles primaires, un atelier sur le thème : « Education aux droits humains au Burkina Faso », la commémoration du 58e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme...

Ali TRAORE

Sidwaya