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Le ramadan célébré à travers le Burkina

Publié le mardi 24 octobre 2006 à 07h22min

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Le pays des hommes intègres a vécu au rythme de la célébration de la fête du ramadan. Partout à travers le pays, les musulmans, comme un seul homme ont béni Allah pour ses multiples bienfaits.

Aussi, ont-ils prié pour la paix et la tolérance entre les religions. Quelques échos nous sont parvenus grâce à nos correspondants disséminés à travers les 45 provinces. Mais, par manque d’espace, nous relayons les échos de trois provinces, à savoir le Lorum, le Houet, le Mouhoun et le Kadiogo.


Recueillement après trente jours de pénitence

La communauté musulmane burkinabè, à l’instar de celles d’autres pays, a fêté, ce lundi 23 octobre 2006, l’Aïd El Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan. A Ouagadougou, la grande prière s’est déroulée à la place de la Nation.

La place de la Nation a été le matin du lundi 23 octobre, le lieu de convergence par excellence de nombreux fidèles musulmans. Pour cause : la grande prière mettait fin au mois de pénitence, de privation s’y affectuait. Place maintenant au moment de grâces. Ainsi, en file indienne, par petites vagues, les fidèles musulmans se sont

retrouvés par milliers à l’espace de prière.Au nombre des fidèles, des autorités religieuses, coutumières et des personnalités du gouvernement.

Pour tous, la compréhension de ce grand jour est pratiquement la même : « C’est un jour béni de Dieu où le musulman doit glorifier le nom d’Allah et du prophète Mohamet pour recevoir en retour, sa bénédiction ».

Après la prière qui a duré une quinzaine de minutes environ, les musulmans ont manifesté leur cohésion par de chaudes poignées de mains, visiblement heureux. Chacun a rejoint son domicile où la fête va se poursuivre.

Alban KINI


Adama Fofana, ministre : « Ce jour est très important. Il vient couronner un mois durant lequel nous avons observé la privation, la piété, la solidarité, des actes que la religion musulmane recommande. Nous profitons de cette occasion pour adresser à l’attention de tout le peuple burkinabè, de cultiver de façon perpétuelle, l’esprit de solidarité, le sentiment de paix qui favorise le rapprochement de l’homme à Dieu, le Créateur ».

El hadj Adama Sakandé : « Ce jour est le couronnement de tout ce que nous avons observé le mois qui vient de s’écouler. Le message que nous lançons à toute la Nation est celui de paix, de tolérance, d’entente et de solidarité. Nous appelons les autres communautés religieuses à se joindre à nous pour que la paix et la quiétude règnent dans notre pays ».
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Au secteur N°16, on a prôné la paix par la prière...

Lundi, 23 octobre 2006, secteur N°16 de Ouagadougou... Sur le terrain bordant l’ancien site du marché central, il est environ 9 h. La palce est bondée de monde. Tous vêtus de tenues des grands jours, femmes (notamment d’âge avancés), hommes de tous âges et enfants, se tiennent prêts :pour la prière du Ramadan. Une donne qui, en ce jour , marque la fin des 30 jours de jeûne, comme de coutume pour les musulmans, chaque année.

Sur ces entrefaits, l’iman El Hadj Idrissa Congo, sous le regard bienveillant du président de la Communauté musulmane du secteur N°16, El Hadj Boukary Sakandé, entame la prière. Très solennellement. Même les mouches marquent le pas. C’est la prière de la fête de Ramadan. Un instant de communion intense avec Dieu. Immédiatement après la prière, place a été faite à la séance de bénédiction, à l’occasion de laquelle, après lecture du Coran, les musulmans accourus des secteurs N°15, N°16, de Ouaga 2000, voire d’ailleurs, ont rendu grâce à Dieu.

Ils se sont félicités de la paix que connaît le Burkina Faso. L’imam Congo a souhaité la bonne fête à tous les Burkinabè, qu’ils soient « d’en haut » ou « d’en bas », qu’ils soient d’une quelconque confession que l’islam et appelé à plus de solidarité entre « les fils et les amis de ce pays », afin que paix, tolérance, dignité, développement, solidarité soient, restent crescendo au Burkina Faso.

Dans la même lancée, le président de la Communauté musulmane du secteur N°16, El Hadj Boukary Sakandé, dont la structure est reconnue depuis le début des années 90, a rappelé que tous les musulmans, sans exception, sont des frères, conformément aux préceptes du Coran. D’où ils se doivent, selon lui, « de rechercher inlassablement et continuellement les moyens nécessaires à leur union, afin d’être au rang des acteurs du développement et de la gestion quotidienne du Burkina Faso, dans la paix et la tolérance...

Ainsi est allé dans la lettre et dans l’esprit, la grande prière qui a marqué la célébration du Ramadan 2006, au secteur N°16 et environnants. Avant que samalecs, festivités diverses, ripailles, etc ne prennent la relève.

El Hadj Ibrahiman SAKANDE (ibra.sak@caramail.com)


On a prié à la grande mosquée de Dioulasso-bâ

La fête de l’Aïd El Fitr ou Ramadan qui marque la fin du mois de carême a été célébrée hier 23 octobre à Bobo-Dioulasso. Contrairement aux autres années, c’est la mosquée de Dioulasso-bâ qui a accueilli les fidèles musulmans en lieu et place de l’Espace Wara-Wara où se déroulaient d’habitude les grandes prières musulmanes.

En effet, une forte pluie tombée la veille a rendu la place Wara Wara impraticable. Les prières ont eu lieu dans d’autres lieux publics à travers toute la ville de Bobo-Dioulasso.

C’est l’imam El Hadj Siaka Sanou qui a officié la prière à l’issue de laquelle il a formulé des vœux de paix, de santé et d’entente à l’ensemble du peuple burkinabè.

Il a adressé des bénédictions aux dirigeants du pays et à toutes les autorités locales. Ainsi après les responsables nationaux, le gouverneur des Hauts-Bassins, le haut-commissaire du Houet, le préfet et les maires de la commune de Bobo-Dioulasso ont été tous bénis par l’imam Siaka Sanou.

Adaman DRABO


Les musulmans de Titao ont prié à Tansalga

Titao, ville située au nord du Burkina a sacrifié à la tradition de la célébration de la fête du ramadan. Comme à son habitude les habitants de Titao ont prié au village de Tansalga sous les prêches du Cheick Abdoul Aziz Ouedraogo. Lors du prêche dit dans cette bourgade située à quatre kilomètres, le Cheick a prié pour la paix, prôner la lutte contre le VIH/SIDA, et la tolérance entre les religions. Après la prière, une délégation de la communauté musulmane s’est rendue auprès des autorités provinciales afin de leur présenter leurs vœux de bonne fête.


A Dédougou, la ville a bougé

La fête du ramadan s’est bien déroulée à Dédougou dans la province de la Boucle du Mouhoun. Tout juste après la prière, tenue à 9 heures GMT, les dédougoulais, ont pris d’assaut la ville selon notre correspondant sur place Ousséni Ouedraogo. Certains ont opté de rendre visite, d’autres se sont retrouvés en famille autour d’un bon plat. Après 30 jours de jeûne, cela était fort mérité.


Bobo-Dioulasso a prié cette année à la mosquée de Dioulassoba

Suite à une grande pluie tombée le 22 octobre 2006, les musulmans de Bobo-Dioulasso ont été obligés de changer le lieu de la grande prière du ramadan. Ainsi, les fidèles de Mahomet se sont retrouvés à Dioulassoba pour accomplir la sainte prière du jour du ramadan. La prière a été dirigée par l’imam El Hadj Siaka Sanou. Ce dernier a prié pour la paix au Burkina Faso et a imploré la bénédiction d’Allah le Miséricordieux sur les autorités locales et nationales. En outre, il a appelé les musulmans à la tolérance religieuse.


Ouagadougou a prié à la place de la Nation

La capitale politique du Burkina Faso, a prié à la place de la nation située en plein centre ville. Les fidèles musulmans ont prié pour la paix et l’amour entre les hommes. Mais, la ville n’a pas trop bougé durant la journée de la fête car les rues étaient presque vides. Cependant, à la tombée de la nuit, la ville s’est réveillée, c’est aussi cela la fête au pays des hommes intègres.

La Rédaction Internet

Sidwaya

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