Il s’agit des ministres de l’Enseignement de base, Odile Bonkoungou et Amadou Diemdoda Dicko, ministre délégué chargé de l’Education non formelle du ministère, de l’Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré et de celui délégué chargé de l’Enseignement technique et professionnel, Hypolyte Ouédraogo.

Pour la rentrée scolaire 2006-2007, des projets au niveau de l’Enseignement de base, secondaire et universitaire, sont en cours, à en croire le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré. Pour lui, la mise en ouvre de la deuxième phase du PDDEB va permettre de relever un certain nombre de défis, à savoir l’accélération de la mise en place des infrastructures éducatives et leurs équipements en adéquation avec la demande, l’élargissement de l’éducation de base et le renforcement des capacités humaines. La distribution gratuite de manuels scolaires et de livrets guides en vue de l’amélioration de la qualité de l’enseignement burkinabè fait partie également des projets de cette réforme.

Au niveau des enseignements secondaire, supérieur, la mise en ouvre du projet d’enseignement post-primaire phase II et du projet Education IV permettront de lever certaines contraintes. Ainsi pour l’année 2006-2007, il sera procédé à l’ouverture de nouveaux collèges d’enseignement général pour la présente rentrée scolaire. Ce qui va résoudre le problème des effectifs pléthoriques dans les classes.

Le recrutement d’élèves professeurs de toutes catégories et disciplines, d’inspecteurs et conseillers pédagogiques a déjà eu lieu, la construction de 100 nouveaux établissements sur trois ans dans le cadre du projet enseignement post-primaire II, le renforcement de la formation continue des personnels enseignants de façon générale et de manière particulière au niveau du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel, l’édification d’infrastructures pour accroître l’offre de formation technique et professionnelle.

Au supérieur, la décentralisation va se renforcer avec l’ouverture de nouvelles Unités de formation et de recherche (UFR) à l’Université de Koudougou et le renforcement des infrastructures de nos trois universités, tandis que la réflexion se poursuit également sur la question de l’ouverture de structures d’enseignement supérieur à Ouahigouya et à Fada N’Gourma.

Toujours, selon le ministre Joseph Paré, pour cette année universitaire, le gouvernement a autorisé le recrutement de plus de 90 assistants au profit des universités. La mise en ouvre du système Licence/master/doctorat à l’horizon 2010 dans l’ensemble des universités appartenant au CAMES et des échanges élargis autour du projet de réforme de notre système éducatif sera effective.

Du bilan des résultats scolaires obtenus au cours de l’année scolaire 2005-2006, le ministre Joseph Paré a souligné qu’au niveau de l’Enseignement primaire, le taux brut de scolarisation s’est amélioré et a atteint 60,7% et un taux de succès au CEP de 69,91% envisagé en 2007. Quant à l’enseignement secondaire, de nombreux défis restent à relever. Il est de 37,95 d’admis au BEPC et de 25,83% au BAC.

Pour le ministre Joseph Paré, ces taux s’expliquent du fait du déficit en enseignants et la faiblesse de l’offre éducative qui se traduit par des possibilités d’accueil de seulement 26 822 places en sixième dans les établissements publics et privés conventionnés pour 92 216 admis au CEP soit 29% et 10 400 places en 2nde, toutes séries confondues pour 15 984 admis au BEPC et candidats au concours d’entrée en classe de seconde, soit 65,06%.

Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

Sidwaya