Grâce à la vigilance des veilleurs de nuit, notre homme avait été retrouvé ligoté à un poteau électrique.

L’homme avait alors reconnu qu’il n’était pas à une première, avouant du même coup d’autres vols dans les mêmes lieux. Après un passage à tabac, les violons avaient été accordés afin qu’on le conduise à la police.

Ce qui fut fait ! Mais le malfrat n’y sera pas gardé. La cause ? Au commissariat de police, on aurait demandé aux plaignants d’aller soigner le mauvais garçon avant de le ramener.

Les flics ne tenaient pas à mettre en cellule un individu qui venait d’être passé à tabac et dont plusieurs parties du corps présentaient des hématomes. Les commerçants seraient repartis avec leur voleur vers un centre de soins où ils ont appris que les différents frais remontaient à près de 60 000 FCFA.

On ne sait pas trop où est passé le malfrat, mais toujours est-il qu’il a été abandonné, car personne n’entendait délier les cordons de la bourse, surtout que les commerçants disaient avoir été délestés de quinze (15) paniers de colas à raison de 50 000 FCFA l’unité.

En attendant, il ne fait aucun doute que les alentours du marché de colas constitueront pour le sieur Kouanda, s’il recouvrait la santé, une zone interdite.

S.O.S. Le stop le plus violé de Ouaga

Dans le souci de faciliter la tâche aux usagers de la voie publique, la municipalité a installé comme elle pouvait des panneaux et des feux de signalisation. S’il y en a qui sont scrupuleusement respectés, d’autres par contre sont royalement ignorés comme ceux implantés à l’intersection de l’avenue du président Babanguida et de la rue 13.18, située au côté Sud de la Zone du Bois .

Ce stop et celui d’en face sont violés toute la journée depuis la nuit des temps. Rien que lundi dernier à 11 heures lors de notre passage, nous avons constaté que la police municipale, qui y était, avait dû interpeller plus d’une dizaine de mauvais citoyens.

Nous osons croire qu’ils ont tous été verbalisés et qu’ils pendront enfin conscience qu’un panneau stop ne se "grille" pas impunément. On a comme l’impression que s’il s’agissait de feux tricolores, ils auraient été mieux respectés. Et il faut faire vite, car à ce carrefour, on a déjà enregistré des pertes en vie.

Débits de boissons : Des mineurs arrêtés par la police

Les débits de boissons ne sont pas ouverts à tous. L’accès aux mineurs est formellement interdit sauf lorsqu’ils sont accompagnés de leurs parents. Mais l’on a beau sensibiliser sur le sujet, il y a toujours des récalcitrants. Et il n’est pas rare de rencontrer, les week-end surtout, des bambins dans les maquis ; ce qui amène les forces de sécurité à y effectuer des descentes pour des contrôles d’identités.

Comme ce dimanche 23 juillet 2006 où le commissariat central de police de Ouagadougou a fait le tour de quelques points chauds pour en extirper des mineurs. Ces genres d’opérations doivent être menées régulièrement. Mais cela ne saurait suffire si les parents d’enfants ne jouent pas leur rôle d’éducateur et si les propriétaires des maquis ne sont pas rigoureux et ne voient que le pognon, surtout que ces mineurs ont souvent les "feuilles" pour vider des caisses. Tous les acteurs concernés par le phénomène doivent jouer leur partition.

A la BNSP Bravo à nos soldats du feu

C’est une lapalissade que d’affirmer que les sapeurs-pompiers de la ville de Ouaga se battent tous les jours que Dieu fait, et par tout temps, pour sauver des vies humaines. Ils viennent de poser de nouveau un acte, le dimanche 23/07/2006, qui mérite qu’on leur tire notre chapeau, encore une fois. En effet, ce jour-là, aux environs de 3 h du matin, nous revenions d’une soirée arrosée, qui avait commencé la veille, avec des amis, dans un bistrot de Simonville.

Il avait fortement plu à Ouagadougou ce samedi dans l’après-midi, comme tout le monde s’en souvient. Si fait que sur la circulaire, au niveau du maquis TV5, un des poteaux électriques qui longent la voie faisait masse, et le bitume était donc traversé de courant électrique. Il n’y avait que le milieu de la voie qui ne présentait pas de danger. Or ça, nous ne le savions pas. C’est donc avec une grande surprise que nous nous sommes vu arrêtés par un groupe de sapeurs-pompiers, à 3 h du matin, à deux pas dudit maquis.

Très gentiment, l’un d’entre eux est venu vers nous pour nous expliquer la situation et nous conseiller de rouler au milieu de la voie. Il a même ajouté : "Bonne nuit, monsieur".

Ainsi donc, pendant que par ces temps froid d’après-pluie, bon nombre de citoyens dorment tranquillement chez eux, bien au chaud, ou se réchauffent au frelaté, nos soldats du feu bravent le froid et mettent un point d’honneur à assurer leur mission, qui consiste à sauver des vies humaines. Cet acte est à saluer et à encourager. Bravo, messieurs de la BNSP !

Dans nos maternités

Comparativement à la semaine écoulée, les statistiques des naissances au sein de nos maternités sont en hausse pour la période du 17 au 23 juillet 2006. C’est notamment le cas à "Pogbi" où il y a eu 25 bébés contre 21 la semaine passée ; le "CMA du secteur 17 (Pissy)" a vu ses totaux croître de 36 à 40 et la maternité de "Gounghin (sect 9)", qui était à 17, est passée à 19 nouveau-nés.

En cette semaine du 17 au 23 juillet 2006, nos structures sanitaires (Pogbi, secteur 15, Gounghin 8 et 9, CMA du secteur 17) ont inscrit dans leur registre un total de 137 enfants dont 69 garçonnets. Le plus grand poids enregistré à la naissance est venu de "Pogbi" avec un enfant du sexe masculin de 4 kg.

L’Observateur