Une quatre-vingtaine de coureurs étaient en lice ce matin à Ziniaré pour le clap de départ de la deuxième édition de la boucle du Coton. La 1re étape Ziniaré-Manga, longue de 125 km, était le plat de résistance pour ces cyclistes venus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo, du Mali, du Niger et du Burkina Faso avec cinq équipes.

Jusqu’au 21 mai prochain, plus de cinq cents personnes que comptent la caravane traverseront les villes de Ouagadougou, Ziniaré, Manga, Tenkodogo, Fada N’Gourma, Koudougou, Boromo, Diébougou, Gaoua, Bobo-Dioulasso et Banfora.

Des villes d’étapes presque similaires que celles de la première édition, sauf Faramana qui cède son bitume cette année à Gaoua. La boucle du Coton, inscrite maintenant à l’Union cycliste internationale (UCI) est, pour la présente édition, sous la supervision d’un commissaire international de nationalité française.

702 km, c’est la distance totale estimée par les organisateurs, soit 794 km de course et 908 km de transbordement.

Au-delà de l’aspect sportif, la boucle du Coton est aussi une occasion de communion et d’animation avec les cotonculteurs et les populations des villes d’étapes. Les artistes musiciens tels MCZ, Yoni, Ali Veruthy, Djata, Génération 2 000, Hadji... qui accompagnent la caravane assureront le spectacle toutes les nuits. Quant aux cotonculteurs, des compétitions sur des vélos ordinaires permettront aux plus méritants de s’octroyer des motos et des vélos.

D’un budget estimé à 130 millions, cette édition de la boucle du Coton est placée sous le haut patronage de Son Excellence Blaise Compaoré.

Le directeur général de la SOFITEX, Celestin Tiendrebéogo, lui, assure la présidence d’honneur.

Le ministre de l’Agriculture et des Ressources halieutiques, celui des Finances et du Budget, du Commerce et leur homologue des Sports et des Loisirs sont les parrains de cette fête cycliste des cotonculteurs. Qui succédera à Gueswendé Sawadogo, le grand vainqueur de l’édition précédente ? Réponse le 21 mai prochain.

Yves OUEDRAOGO

Sidwaya