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Médecine traditionnelle : Des prix pour favoriser plus l’émergence de remèdes de qualité

Publié le lundi 8 mai 2006 à 08h19min

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La Ve édition du Salon international des remèdes naturels (SIRENA-pharma-expo 2006) a pris fin, samedi 6 mai 2006 à la Maison du peuple de Ouagadogou. Une semaine durant, les tradipraticiens venus de 7 pays de la sous-région et de France ont servi au public une gamme variée de remèdes naturels.

Ils étaient plus de 200 tradipraticiens à occuper les stands à la Maison du peuple de Ouagadougou du 29 avril au 6 mai à l’occasion du SIRENA-pharma-expo 2006 sur le thème : « Implication des tradipraticiens de santé dans la lutte contre le Sida : sensibilisation, prévention et prise en charge ».

Le SIRENA 2006 a permis aux exposants de présenter au public, des remèdes naturels traitant la sinusite, l’asthme, les hémorroïdes, l’asthénie sexuelle, les dermatoses. Par ailleurs, cette édition a offert des services de tradipraticiens de renommée comme Saïdou Nagréongo.

En outre, le thème de ce SIRENA a permis aux participants d’échanger pour situer le rôle que peuvent jouer les tradipraticiens dans la sensibilisation, la prévention et la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Les organisateurs du SIRENA ont innové un peu plus cette année en créant des prix d’excellence.

Ces prix ont été initiés par l’ONG Pharmacies valorisantes (Phava) avec l’appui de la direction de la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles ainsi que de l’ONG Promotion de la médecine traditionnelle (PROMETRA) Burkina. Ainsi, deux prix spéciaux du jury, deux prix de la meilleure présentation pharmaceutique et deux prix d’excellence de la pertinence en matière de santé publique ont récompensé les meilleurs tradipraticiens.

Le premier de chaque catégorie a eu 100 000 F CRA tandis que le 2e gagne 50 000 F CFA. Pour le coordonnateur de l’ONG phava, Marc Olivier, l’initiative de ces prix a pour objectif de favoriser l’émergence de médicaments de qualité et de reconnaître les compétences des tradipraticiens et la nécessité de leur intégration au système de santé du Burkina. Le président de Prometra-Burkina, Dr Joseph Sia reviendra sur cette nécessité d’intégration des tradipraticiens dans le système de santé de notre pays.

« Sans renoncer à ce qui fait l’originalité de la médecine traditionnelle et de la science de nos ancêtres, nous devons travailler à valider scientifiquement les pratiques qui peuvent l’être », a-t-il dit. Le professeur Jean-Baptiste Nikiéma, directeur de la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles (DMPT) a embouché la même trompette que le Dr Sia et a invité les tradipraticiens à collaborer sincèrement avec les autres partenaires.

Charles OUEDRAOGO (charles_ouedraogo@yahoo.fr)

Sidwaya

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