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DREBA du Centre : Le gestionnaire meurt au cours d’une réunion

Publié le vendredi 21 avril 2006 à 08h24min

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La direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre (DREBA) est en deuil. Un agent de ce service a trouvé la mort au sein de ce service. C’était en plein midi du 18 avril dernier au cours d’une réunion de travail.

C’est la tristesse et la consternation au sein des travailleurs de l’éducation de base de la région du Centre. En effet, un agent de la direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre (DREBA) a trouvé la mort dans son service. Emmanuel Compaoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été arraché à l’affection de ses collègues au cours d’un conseil de direction. Cette traditionnelle instance régionale réunissait directeurs et chefs de service de la région du Centre.

Elle devait examiner les activités scolaires conformément aux programmes de l’année scolaire en cours, notamment les examens et concours scolaires. Gestionnaire des ressources matérielles et financières de cette direction, Emmanuel Compaoré participait activement aux débats quand un malaise l’a pris. Il s’écroula de sa chaise après avoir perdu l’équilibre. C’était déjà trop tard pour ses collègues qui attendaient de le voir retrouver ses sens.

Selon des informations proches de la DREBA, le regretté souffrait d’une hypertension artérielle.

C’est donc un corps sans vie que les sapeurs-pompiers et la police sont venus trouver. Transféré à la morgue de l’hôpital Yalgado, le corps a été levé le 19 avril dans l’après-midi suivi de l’absoute à l’église St-Pierre de Gounghin. C’est un cortège composé de parents, collègues, d’amis et de connaissances du défunt, qui a accompagné l’ex-chef du service des Ressources matérielles et financières de la DREBA à sa dernière demeure. Agé de 57 ans, Emmanuel Compaoré a reçu les hommages des autorités de tutelle pour la "détermination et l’abnégation" dont il a fait montre dans le travail au cours de sa carrière. Il laisse derrière lui une veuve inconsolable et trois enfants.

Par Armel ILBOUDO (Collaborateur)

Le Pays

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