Inauguration de la Maison russe à Niamey : La Russie renforce sa présence au Niger
Communiqué
Le 12 juin, la Maison russe non-étatique a été inaugurée à Niamey, au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de représentants de l’élite, de blogueurs, de nombreuses chaînes de télévision telles que (Labari TV, Sputnik et RT), de responsables d’associations, d’institutions publiques et de leaders de l’opinion publique, soit une cinquantaine de personnes.
L’événement s’est déroulé dans une villa louée à cet effet, décorée dans un style strict. La pièce maîtresse de l’événement a été le discours d’ouverture du directeur de la maison non étatique russe au Niger, Bello Issoufou, qui a parlé des buts et objectifs de cette maison et de l’importance de la coopération avec la Fédération de Russie.
Bello Issoufou Ahmed, a indiqué à « Sputnik Afrique » que l’ouverture de cette institution culturelle « montre que les relations entre le Niger et la Russie s’améliorent ».
« La Maison russe confirme que le Niger est un meilleur partenaire, et sa matérialisation permettra d’assurer une interaction entre les deux populations des deux pays sur la base de la fraternité et du respect », a ajouté M. Issoufou.
Cette démarche confirme le rôle que joue la Russie au Niger, ancienne colonie française, et de la nature des ambitions économiques, sécuritaires et politiques auxquelles aspirent ce pays.
Il convient de noter que du 2 au 6 juin 2024, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a effectué une tournée à en Afrique qui a inclus plusieurs pays (Tchad - Guinée - Congo Brazzaville - Burkina Faso), dans le cadre de l’adoption par la Russie d’un droit politique basée sur le développement de ses relations existantes avec les pays africains.
L’avenir de la coopération russe avec les pays africains connaîtra une croissance et une efficacité de plus en plus grandes en raison de plusieurs variables, dont la plus importante est la centralité du continent africain dans les déterminants de la politique étrangère russe et la volonté des pays du Sahel à se libérer de leur dépendance vis-à-vis des pays occidentaux.
Une correspondance particulière d’Ousmane Konaté
Journaliste/Consultant