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24e Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision : Déclaration de la Ministre Nandy SOME/DIALLO

Publié le jeudi 16 mai 2024 à 19h00min

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24e Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision : Déclaration de la Ministre Nandy SOME/DIALLO

Déclaration de Madame la Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille à l’occasion de la commémoration de la 24ème Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision

Le Burkina Faso commémore chaque 18 mai, la journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision. Elle a été instituée par décret n°2001-258/PRES/PM/MASSN du 06 juin 2001. L’institutionnalisation et la commémoration chaque année de cette journée traduit le ferme engagement des autorités de promouvoir l’élimination de cette pratique qui porte atteinte à l’intégrité physique et viole les droits fondamentaux de milliers de petites filles et de femmes au Burkina Faso.

En rappel, les Mutilations Génitales Féminines (MGF) sont des pratiques consistant en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes féminins pour des raisons non médicales. Elles demeurent répandues et récurrentes au Burkina Faso, malgré leur interdiction formelle par la législation en vigueur (article 513-7 ; 513-8 ; 513-9 du code pénal).

Selon l’enquête démographique et de santé (EDS) 2021, les MGF touchent encore 56% des femmes de 15 à 49 ans et 09% des filles de 0 à 14 ans et toutes les 13 régions sont concernées, à des degrés divers avec une persistance dans les zones à défis sécuritaires.

Ce 18 Mai 2024, notre pays commémore la 24ème Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision sous le thème :« Contribution des survivantes dans la promotion de l’élimination des MGF dans un contexte de défi sécuritaire ».

Le thème de cette année met les survivantes et leurs structures associatives au cœur de l’action. Il les interpelle à travers les mouvements qu’elles dirigent à contribuer fortement au changement des normes sociales en faveur de l’élimination de cette pratique dégradante pour la petite fille et la femme.

La commémoration de cette année offre aussi l’opportunité de réaffirmer la volonté politique nationale de lutter contre ce fléau et d’accentuer les actions de prévention à travers les activités d’informations et de sensibilisations à l’endroit des populations afin de maintenir le pays dans sa position de leader en matière de lutte contre les MGF en dépit des contextes sécuritaires et humanitaires difficiles.

L’éradication des MGF au Burkina Faso permettra d’offrir un environnement plus protecteur des droits des petites filles et des femmes, leur assurant une bonne santé et la garantie de leur intégrité physique.

Dans un contexte national marqué par la crise sécuritaire qui handicape la mise en œuvre des activités dans certaines zones, la célébration de cette journée nous interpelle à plus de vigilance et à une réadaptation de nos stratégies pour plus d’actions auprès des communautés.

Je saisis cette occasion pour traduire toute la reconnaissance du Gouvernement, aux partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, aux ONG nationales et internationales, aux leaders communautaires, aux professionnels de la justice, de la santé, aux travailleurs sociaux, aux médias et à tous les autres acteurs pour leurs inlassables efforts dans la lutte pour l’élimination des MGF dans notre pays et en Afrique

J’en appelle à la vigilance et à la mobilisation des communautés, de tous les acteurs étatiques et non étatiques, les jeunes et surtout les survivantes, en vue de poursuivre les dénonciations préventives des cas d’excision et d’accélérer surtout le processus d’adoption de normes sociales favorables à la « NON-EXCISION ».

Avec les survivantes, accélérons l’élimination des Mutilations Génitales Féminines au Burkina Faso !

Ensemble, disons NON ; non à l’excision au Burkina Faso !

Nandy SOME/DIALLO
Administrateur Civil

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Messages

  • Grand’mère chérie,
    Pourquoi laissez-vous prendre par ce piège à con. Ne voyez-vous pas que la Haute-Volta qu’on tente de transgenrer (si l’on me permet le mot) en Burkina-Faso est toujours tenue par le « cli@#&,pour ne pas dire les « cou& ?^$ ! ? Où est donc cette souveraineté tant pérorée sur tous les toits du monde contre Les colonisateurs occidentaux et leurs larbins et valets locaux ? Par quel référendum en règle a-t-on consulté le Peuple dans son droit fondamental qu’est d’être parti prenante aux prises des décisions ? ÉÉÉÉ…Koutoubouê, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Bonne chance grand’mère !...

    • Bonjour Mechtilde Guirma,
      Ah ouais, la souveraineté, c’est de pouvoir continuer à exciser les petites filles...?
      Oui, dans l’absolu, ce n’est pas faux.
      Nous aurions du profiter de la journée des coutumes et traditions pour organiser un référendum à ce sujet... mais, qui aurait pu voter ? A partir de quel âge ?
      La souveraineté, c’est ce qu’a obtenu l’Afghanistan, depuis le 15 août 2021, depuis, la situation des femmes s’améliore-t-elle quotidiennement ?
      Alors, la souveraineté, c’est bien (même si ça n’existe pas vraiment), mais l’Humanité me parait plus importante.
      Ce n’est pas parce que l’on a des traditions, qu’elles sont forcément valables, acceptables.

  • Nous ne sommes pas des Iraniens kwilga et nous les femmes également nous ne sommes pas des afghanes. Mais attention si je dis cela, je voudrai simplement préciser quelque chose :

    Faut-il que nous, après avoir exigé tambour-battant notre souveraineté à l’Occident que nous (je veux parler des Burkinabé) avons traité de tous les noms d’oiseaux, nous courrions maintenant tête baissée faire allégeance à son tour à l’ORIENT ?.... Je crois que vous faites fausse route pour des Hommes qui se disent INTÈGRES. Pour couper court, je crois que si nous devons abandonner l’excision (et la circoncision ne l’oublions pas) qui est une des conditions sine qua none de notre raison d’honorer nos Ancêtres (hommes ou femmes), il faudrait un referendum. Mais il faudrait d’abord que tous les hommes et les femmes qui ont été déguerpis de leurs terres les retrouvent de plein droit, leurs terres que leur ont légués leurs Ancêtres, car on ne pourra pas aller les célébrer en Russie par exemple. Mais je vous comprends : Comme dit l’homme de culture Paul Tennoaga Ouédraogo aujourd’hui chef traditionnel : « Yam ya buud bumbu, la a pa séked ef faan yé » (l’intelligence, la Sagesse est un bien familial, mais malheureusement elles ne se saisissent pas par tous les membres ».

    Eh oui mon cher kwilga, il faut savoir saisir et interpréter les signes des temps. Mais à condition qu’on ait des repères, des terres et des lieux de cultes.

    N.B. : Les cultes servent à renouveler la fidélité aux Ancêtres, d’imiter ce qu’ils ont été (homme ou femme) de s’accomplir comme eux ils l’ont fait en laissant à leur tour à la progéniture leur souvenir à perpétuer de génération en génération jusqu’à la fin des temps. Condition pour les retrouver dans leur félicité auprès de Dieu. Et Dieu pour les aider, leur a laissé un mot d’ordre, une consigne pour les guider toute leur vie terrestre.

    Voilà ce que je peux dire pour le moment du culte des Ancêtres ou même et pourquoi pas celui des Saints. Et je le dis surtout pour les jeunes et pas pour kwilga.

    • Mieux vaut sans doute lire ça que mourir. Vous êtes la première personne de ma vie qui soutient l’excision d’une façon ou d’une autre, même pour la fidélité aux ancêtres. Amputer une fillette au risque de la rendre infirme toute sa vie, sans compter les complications, les septicémies et les cadavres que génère cette pratique… si les Ancêtres réclament ça, qu’ils aillent au diable, eux, et surtout leurs porte-voix. Plutôt avoir des filles en bonne santé et intègres qu’honorer des Ailleux égoïstes. Si pour être le pays des Hommes Intègres, les femmes doivent être désIntégrées, plutôt me faire apatride.

  • Mon cher Monsieur ou Madame Mademoiselle Piff.

    Heureusement que je n’ai pas écrit pour vous, Mais pour des esprits compétents : Déo gracias ! Preuve que mon message passe comme une lettre à la poste. Merci pour ce témoignage d’amitié. Que Dieu vous bénisse en abondance.

    • Bonjour Mechtilde Guirma,
      En premier lieu, j’aimerais bien que vous cessiez de ternir des propos dénigrants et dépréciatifs à vos contradicteurs.
      De mon côté, je nous vous ai pas traitée de monstre parce que vous soutenez la pratique de l’excision.
      Ensuite, le débat me semble précisément porter sur l’excision et non sur "la terre de nos ancêtres", les mânes et autres traditions que vous développez longuement et qui sont surement respectables.
      Néanmoins, là n’est pas le propos et je ne rentrerais pas dans vos digressions qui nous amèneraient à tout mélanger.
      Le cœur du problème est de savoir si cette pratique, fut-elle sacrée, ne met pas en péril l’intégrité et le devenir d’un être humain.
      Point barre ou, comme vous l’écrivez vous même, "Pour couper court,...". Alors, faut-il couper court, ou ne pas couper...

    • Kwilga, j’avais dit que je ne m’adressai pas à vous parce que je pensais que vous au moins aviez compris.

      Voilà exactement ce que je voulais vous dire :

      L’Occident s’est bâti au pris des mêmes valeurs que nous : Dans l’alliance entre Dieu et les Hommes (établi avec Abraham) Dieu a dit : « circoncisez vos mâles ». De nos jours le mâle c’est ce que nous connaissons du sexe masculin et c’est tout. Dans nos langages africains nos mots sont souvent polysémiques (ce qui veut dire à plusieurs sens (ou inconnus ?) parfois utilisés qu’il s’agisse de la femme ou de l’homme). Donc concernant le sexe de l’homme ou de la femme, il peut également avoir la même polysémie. Avant de poursuivre je voudrai d’abord vous invité de lire un africain authentique que tout le monde aime : J’ai nommé Cheick Anta Diop qui explique d’ailleurs le sens de la circoncision et de l’excision lisez-le s’il vous plaît : il y a aussi Marcel Griaule qui en donne des détails à partir de l’Europe antique. Entre autre les Gaulois et Rome ont pratiqué l’excision et la circoncision. Bref je m’arrête là, car d’autres ethnologues, philosophes et sociologues en parlent.

      Le prépuce de l’homme lui sert de vagin. Ce qui lui permet de se masturber pour l’érection, ou même pour se passer de femme. Tandis que le clitoris est l’organe mâle de la femme. Il dispose lui aussi d’un prépuce. En quoi consistent alors les circoncisions et les excisions ? À l’homme de se libérer de son organe femelle qu’est le prépuce. À la femme aussi de se libérer du prépuce de son clitoris qui est en fait son organe femelle (c’est ce genre de circoncision ou d’excision que les Kenyan, les Tanzaniens, en gros l’Afrique du Sud pratiquent sur leurs filles et garçons). Ce sont des pays bien drainés par des fleuves et des rivières où les deux sexes y nagent à volonté et jouissent d’une hygiène impeccable. Par contre dans les régions des lacs, on ne pratique pas d’excision des filles. Mais en revanche dès leur enfance on apprend aux filles de tirer leur clitoris (et même dans certaine contrée chez nous) qui devient long, mais les hommes sont circoncis. Et au moment des rapports, le long clitoris s’enroule autour de l’organe mâle et c’est cette étreinte en plus du liquide (complément de lubrifiant) éjecté par ce long clitoris, qui permettra à l’homme de se libérer de son sperme. Dans nos pays souvent arides, ce serait à coup de virus du papillome et de syphilis que de vouloir garder ces membranes. Donc circoncision pour les hommes comme tout le monde et excision (clitoris coupé à ras et ablation des petites lèvres) oblige. Ce qui n’enlève rien à la sensibilité ni à l’orgasme de la femme. Cependant le viol devient abominable pour la femme. C’est pour cela que dans la tradition, les deux sexes apprennent d’abord à se conquérir et non à se violer. C’est pourquoi dans les camps d’initiation ils sont entraînés pour cela. Ils sont entraînés à se désirer : les signes, les gestes des paraphrases la démarche, le comportement et aussi la danse tout rentre en jeu. C’est pourquoi après l’initiation il est permis aux jeunes gens de contracter des amitiés donc d’avoir une amie à laquelle il restera fidèle toute la vie. C’est un exercice à s’aimer comme des amants mais sans sexe, car la fille a déjà un mari avant qu’elle naisse. Ensuite elle est conduite chez son vieux mari plus tard, qui la confie à son épouse. Il faut dire que dans le village tout le monde est parent (cousins, cousines etc. . Dans sa nouvelle famille, la fille (l’épouse du vieux qui a des enfants en âge d’être mariés) fait connaissance de tous les jeunes gens. Ce sera l’un de ces jeunes qui se serait fait remarqué par elle qui l’épousera. Cependant son ancien ami est toujours là veillant à ce qu’on ne lui fasse pas de mal mais toujours sans rapport sexuel. Il en est de même du mari aussi qui a sa dwéllé (amie qu’il protège lui aussi, contre une maltraitance quelconque de son époux). C’est la coutume pour montrer que la femme n’est pas enfermée dans un ghetto, sans relation aucune sous la férule d’un homme sanguinaire. Tout au contraire son mari n’a que beaucoup de respect et pour sa famille et pour elle. Ils vivent en parfaite complémentarité. En effet n’est-ce pas absurde pour la femme que de quitter un homme pour un autre ?
      C’est dire que l’amour chez les Peuples africains n’est pas une chose banale, mais un contrat, une alliance entre Dieu et les Hommes d’une part et de deux familles d’autre part (À partir de ces liens, les deux villages mêmes sont jumelés…) par l’intermédiaire des ancêtres. Mais tant dans l’ordre humain que cosmique et sidéral de la hiérarchie des valeurs rien que pour le « Vivre ensemble » dans la paix la fraternité et la solidarité et pour la continuité de la vie à travers l’être humain et son environnement.

      Maintenant qu’en est-il de l’opération dite dangereuse ? Au début on a opposé à l’excision et la circoncise (en filigrane d’ailleurs) l’humanitaire, puis la stérilité, en même temps on reproche aux africains de faire trop d’enfants, puis on propose des contraceptifs, après avoir déstabilisé les modes de production, pour instaurer les famines, puis les OGM pour dénaturer les productions et la fertilité de la terre. Aujourd’hui, nous sommes à de terribles guerres génocidaires toujours pour diminuer la population. Nous voilà dans le désordre des Ancêtres transmutés et qui n’ont plus de terre, ou transformé en de zombis errants sans horizon fixe.

      Bref Mr Kwilga : entre excision qui prélève quelques organes (clitoris et petites lèvres, sans changement des fonctions des organes ni pour autant la nature du sexe sinon que le rendre plus sain et propre) et le coup du changement de sexe (de la préparation avec des piqûres et autres hormones) avec une perte notoire d’identité et de repères sans qu’on s’en soucie même pas d’un iota, du devenir de l’humanité sans parler de la planète toute entière dont nous connaissons déjà les effets climatiques pervers ? Pourquoi cette technicité médicale performante ne pourrait-elle pas être appliquée pour l’excision et éviter les dangers que vous décrivez ? Et qui plus est, avec l’interdictions, se fait à la sauvette sans tout le nécessaires sanitaire exigé. Mieux chez les Mossi la pratique de l’excision est confiée aux peulhs. Leur savon fait avec du beurre de lait est connu pour être un bactéricide très puissant ! De même que leurs bracelets en bronze.
      Pourquoi les parents ne jouent plus leur rôle d’éducateur, la mère aux côtés des tantes et oncles maternels n’exhorte plus la fille d’être fière de ce qu’elle est de sa maternité et de l’amour de tous les enfants au nom de cette maternité ? Pourquoi les pères et les oncles et tantes paternels n’exhortent plus le garçon d’être ce qu’il est et fier de sa race et du respect des autres races et surtout l’amour de la terre qui le nourrit et qu’il courtise comme sa propre épouses ou amie, au nom de sa fécondité et de sa fertilité qui l’entretiennent et nourrit sa famille au nom du trésor sacerdotal que lui ont légué ses ancêtres ? Ou encore l’amour de la terre qu’il aime tendrement comme sa propre mère et qui conserve le corps de ses Ancêtres dont il consultes les pénates le soir venu à son domicile ? Parce que l’Europe est désintégrée. Il n’y a presque plus de famille. La longue et nouvelle tradition des enfants adoptés de famille en famille a fini par avoir raison du morale de ces enfants eux-mêmes, de l’Éthique, du sacerdoce, voire de la religion. Et pour survivre ? C’est à vous de donner la réponse.
      Voilà grossièrement décrite une belle tradition qu’on nous empêche d’en parler à nos enfants, et dont nos petits enfants risquent d’errer de ballottage en ballottage.

    • Bonjour Mechtilde Guirma,
      Quel monde merveilleux, ou les choses sont tellement simples et qui fait l’absolue négation de l’individu, surtout de la femme. D’ailleurs vous nous le rappelez vous-même, par ce propos dont vous semblez vous féliciter : "car la fille a déjà un mari avant qu’elle naisse." et ça, c’est formidable...?
      Mais aujourd’hui, le monde est grand ouvert, l’argent est roi et le système néo-libéral a mis l’individu au centre de toutes choses.
      On peut bien le regretter, sans pour autant chercher à revenir à d’archaïques et inhumaines pratiques.
      Oui, quoi que vous en disiez, quoi qu’en écrive Cheick Anta Diop, ces pratiques d’amputation (je parle bien de l’excision, pas de la circoncision, que vous seule cherchez à mettre sur le même plan) sont totalement inhumaines.
      Vous me faites donc bien marrer, lorsque vous affirmez péremptoirement : "Ce qui n’enlève rien à la sensibilité ni à l’orgasme de la femme."
      Ah bon, vous en avez pénétré beaucoup, des filles excisées ?

  • « Mais aujourd’hui, le monde est grand ouvert, l’argent est roi et le système néo-libéral a mis l’individu au centre de toutes choses. »

    Parfaitement d’accord avec vous kwilga. Mais pour la souveraineté que vous réclamez à cor et à cri, qu’est-ce que vous proposez en remplacement de nos fondamentaux. Rentrer dans les pays profond de la question, et parlez-en on vous posera la même question comme on me l’a posé partout et maintes fois où j’ai été à travers le pays pour mes investigations pour le compte de la décentralisation en consultante pour le Premier Ministère :

    J’avais cru que vous me demandiez des renseignements pour aider avec des propositions et des solutions d’actualisation et de modernisation. Je ne vous aurais pas dit ce que je pense, ce que j’ai étudié et ce que je sais si j’avais deviné que vous m’auriez répondu d’une façon aussi simpliste. Et c’était en toute bonne volonté que je vous ai répondu en prenant tout mon temps, car moi, je n’ai pas proposé d’inventer l’avenir pour eux. J’ai simplement proposé de leur accorder une oreille attentive, une écoute, quitte à leur permettre d’inventer eux-mêmes leur avenir en toute connaissance de cause et en toute souveraineté. Ce sont eux seuls qui peuvent le faire mieux que quiconque, intellectualiste ou africaniste …zélé ou pas. D’ailleurs eux-mêmes ils vous auraient répondu tout simplement pour couper court : « Écoutez nous sommes tous des Mossé ». Ce qui veut dire en d’autre termes ailleurs : « Écoutez faites ce que vous voulez vous (sous-entendu vous les puissants du pouvoir), mais sachez, et ne l’oubliez pas, ne l’oubliez jamais que quoiqu’il en soit, nous sommes tous des noirs, entre nous ! »…Point-barre !

    La prochaine fois je tâcherai d’éviter les pièges mielleux de vos demandes d’explication. Cette fois kwilga, (d’ailleurs je ne sais pas qui vous êtes et peu importe pour moi) je vous dis adieux. J’en fais le vœu, devant tous les Internautes pour toujours. Bonne chance et que Dieu et nos Ancêtres vous bénissent…Amen !

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