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Burkina : 1 295 structures éducatives ont rouvert à la date du 31 mars 2024

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Publié le mercredi 17 avril 2024 à 11h28min

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Burkina : 1 295 structures éducatives ont rouvert à la date du 31 mars 2024

Le mardi 16 avril s’est ouvert le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’éducation nationale, placé sous le thème : « Mise en œuvre de l’éducation en situation d’urgence au Burkina Faso : acquis, défis et perspectives pour un système éducatif plus résilient ». La cérémonie d’ouverture de ce CASEM a été présidée par le ministre en charge de l’éducation, Sosthène Dingara.

1 295 structures éducatives rouvertes et elles accueillent 259 793 élèves, dont 129 104 filles et 8 532 enseignants, dont 2 724 femmes à la date du 31 mars 2024. C’est le bilan des activités menées sur le terrain qui été rendu public par le ministre en charge de l’éducation nationale, Sosthène Dingara, au cours de son discours d’ouverture de ce premier CASEM de l’année de son département.

Le ministre est également revenu sur le taux d’exécution de ces activités éducatives menées sur le terrain en 2023 qui s’élève à 86, 36 % contre 80,21 en 2022, soit une augmentation de 6,15 %. Ce qui est à féliciter pour lui. Il affirme aussi que ces efforts doivent être maintenus et multipliés pour assurer la continuité éducative dans les zones de replis et créer de meilleures conditions d’enseignement/apprentissage dans les zones reconquises.

Vue des participants de l’atelier composés de toutes les structures du monde éducatif

Placé sous le thème « Mise en œuvre de l’éducation en situation d’urgence au Burkina Faso : acquis, défis et perspectives pour un système éducatif plus résilient », ce CASEM permettra de faire le point des actions entreprises pour assurer la continuité éducative dans le contexte de la crise sécuritaire, a expliqué l’autorité, tout en soulignant que c’est l’occasion surtout d’analyser les insuffisances en vue de trouver les meilleures alternatives permettant de garantir l’accès de tous les enfants à une éducation de qualité.

Poursuivant son discours, il a salué la pertinence de ce thème qui, à n’en pas douter, est en corrélation avec les autres sujets inscrits à l’ordre du jour du présent CASEM, tout en indiquant que les succès ou les échecs des stratégies mises en œuvre pour assurer la continuité éducative ont un impact sur les résultats atteints par le ministère tant en ce qui concerne le bilan global de la mise en œuvre du plan d’action que des projets annuels de performance des programmes budgétaires et la performance globale de l’ensemble des structures. C’est pourquoi, il a donc convié ses collaborateurs à la réflexion afin d’identifier les contraintes et les dysfonctionnements des approches mises en œuvre et de proposer des solutions appropriées pour une gestion efficace et efficiente de notre système éducatif, en lien avec les défis que nous impose la crise sécuritaire.

Sosthène Dingara, le ministre en charge de l’éducation nationale, se dit encouragé pour les acquis engrangés, même s’il reste encore des défis

Mais quel sera le sort de ces élèves, alors que l’année tire vers sa fin ? A cette question, l’autorité a fait savoir qu’à situation particulière, stratégie particulière. Selon ses explications, des curricula ont été développés dans cette situation d’urgence et elles permettront aux structures de rattraper l’année scolaire. C’est-à-dire qu’ils auront des cours de trois à quatre mois pour rattraper l’année. Et les écoles qui ont été rouvertes, l’ont été sous cette consigne, et cela s’appliquera aussi pour les élèves à motricité limitée, a-t-il révélé.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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