Selon le commissaire Elie Tiendrébéogo, c’est à l’aide de deux kalachnikov que les trois braqueurs opéraient. Seydou Tapsoba, Karim Ouédraogo et Idrissa, selon les dires du commissaire, intervenaient essentiellement dans la province du Ganzourgou et choisissaient les jours de marché pour faire des victimes.

Au départ, Seydou Tapsoba, 40 ans, commerçant installé à Boalghin, dans le Ganzourgou, se contentait d’écouler les marchandises dérobées par Karim Ouédraogo et Idrissa. « Par la suite, lui-même Seydou Tapsoba a participé aux opérations de braquage », a expliqué le commissaire Tiendrébéogo. Le énième braquage du trio, qui a permis à la police de mettre la main sur Seydou Tapsoba, est intervenu le 14 février dernier.

Ce jour-là, aux environs de 2 h du matin, deux commerçants se verront dépouillés de leurs biens dans le village de Tolingui : 200 pneumatiques et deux bicyclettes.

Le lendemain 15 février, les victimes déposent une plainte au commissariat de police de Méguet. Une opération conjointe des polices de Zorgho et de Méguet, menée dans la zone d’agression, amènera l’interpellation et l’audition de sept suspects dont Seydou Tapsoba. Et une perquisition au domicile de ce dernier a permis de récupérer 190 pneumatiques volées. Par ailleurs, la police a aussi trouvé avec Seydou Tapsoba, les deux armes avec lesquelles les trois malfrats opéraient et contenant 68 cartouches. Ces kalachs étaient régulièrement enfouis dans une poubelle, après chaque opération.

A en croire le commissaire Tiendrébéogo, Seydou Tapsoba a reconnu les faits. Le commerçant - braqueur aurait indiqué que les complices se seraient repliés sur Ouagadougou au quartier Karpala, où ils résideraient d’habitude.

En attendant de mettre la main sur les deux autres braqueurs, Seydou Tapsoba est poursuivi pour association de malfaiteurs, vols à main armée et détention illégale d’armes de guerre.

Sidgomdé

Sidwaya