Après plusieurs autres actions dans le domaine de la santé, de la fonction publique, de la justice, l’État burkinabè poursuit sa politique de digitalisation des services publics. Dans la matinée de ce 21 mars, Ouagadougou a accueilli le ministre en charge des transports et d’autres acteurs pour le lancement de la nouvelle plateforme d’immatriculation.

Selon le chef du département des transports, Roland Somda, les objectifs de cette plateforme sont, entre autres, de réduire la fraude et la contrefaçon ; d’accroître les recettes et d’améliorer la sécurité routière. Le chantier de digitalisation au niveau des transports s’inscrit dans le projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport et ré-immatriculation des véhicules à travers un contrat type Partenariat Public-Privé, a t-il indiqué. Cet projet, qui s’inscrit dans l’axe 3 du Plan national de développement économique et social (PNDES), a été initié en 2017, rappelle-t-il.

À peine lancé, le ministre a instruit la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), en collaboration avec le concessionnaire STH, de mener une large campagne nationale de sensibilisation par voie de presse afin de vulgariser l’utilisation du site à partir de la semaine prochaine.

Le directeur général de la DGTTM, le colonel Kanou Coulibaly, a indiqué que ce système de digitalisation permettra la production des permis de conduire et des cartes grises selon les « standards internationaux et en format cartes ID sécurisées ». Il va permettre aussi, ajoute-t-il, de procéder à la ré-immatriculation des véhicules du parc au Burkina Faso. « La plateforme www.gttmverif.bf devrait contribuer amplement à assainir le sous-secteur du transport routier, en donnant un coup d’arrêt aux tentatives de fraude des plaques », a-t-il laissé entendre.

Pour rappel, la plateforme a été conçue par la société Supernet technologie holding.

Serge Ika Ki
Lefaso.net