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Burkina/Sport : La Fédération burkinabè de rugby renforce les compétences de ses arbitres, entraîneurs et médecins

Publié le lundi 4 mars 2024 à 21h50min

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Burkina/Sport : La Fédération burkinabè de rugby renforce les compétences de ses arbitres, entraîneurs et médecins

La Fédération burkinabè de rugby en partenariat avec Rugby Afrique a organisé du 28 février au 04 mars 2024, une série de formations en secourisme niveau 1, formation médicale niveau 1 et 2, en arbitrage niveau 2 et préparation physique niveau 1. Une cinquantaine de participants issus de plusieurs clubs de rugby, ont pris part à cette formation.

Cette formation s’inscrit dans l’objectif que la Fédération burkinabè de rugby s’est fixée qui est de monter en croissance d’ici 2027. Plus de 50 apprenants ont participé à cette formation dispensée par les experts de rugby Afrique qui sont Yapo N’guessan Charles, DR Tano Elvis Marcel, N’dri Kan Ignace tous trois venus de la Côte d’Ivoire et Mohamed Sahraoui venu de la Tunisie.

Les formateurs en secourisme Mohamed Sahraoui et Elvis Marcel Tano

Ignace Kan N’dri, formateur d’arbitres pour World Rugby revient sur le contenu de la formation au profit des arbitres. « C’est une formation niveau 2 des arbitres de rugby. Dans le portfolio de World Rugby, on a la formation niveau 1 pour tout le monde. Après la formation niveau 1, on fait une sélection des meilleurs qui viennent faire une formation niveau 2 arbitre. Les modules, c’est notamment la connaissance du jeu, voir est-ce que nos arbitres connaissent le jeu, parce que pour être un bon arbitre, il faut connaître le jeu. Donc la connaissance du jeu, le rôle de l’arbitre sur le terrain. Après ces deux modules introductifs, on va attaquer la technique. Au niveau de la technique, on va aborder ce qu’on appelle le socle de l’arbitrage au niveau du rugby. Cela concerne des éléments techniques comme la mêlée, le plaquage, le ruck et le maul, parce que dans un match de rugby, ce sont ces éléments qui se répètent beaucoup. Et pour être un très bon arbitre de rugby, il faut vraiment maîtriser ces éléments. On fera aussi la touche et les alignements », détaille-t-il.

Charles Yao, formateur des entraîneurs en préparation physique

Ignace Kan N’dri s’est attardé également sur les conditions pour être un arbitre international de rugby. « Pour être un arbitre international, c’est relatif. Il faut avoir d’abord le niveau 2. Quand tu as le niveau 2 et que tu as plus d’expériences dans la pratique et qu’on sait qu’au niveau des matchs que tu conduis, s’il y a un très bon retour, en ce moment déjà, au niveau de Rugby Afrique avec le comité de sélection, la commission des arbitres peut te faire appel. Mais le plus important, c’est de les amener du niveau 2 au niveau 3 qui est lui encore plus sélectif », précise-t-il.

Ignace N’dri, formateur des arbitres

Selon Rodrigue Sebgo, responsable de la formation à la fédération burkinabè de rugby, ces formations répondent à des besoins spécifiques. « Cette formation répond au besoin de développement de notre discipline. On a décidé de faire une série de formations pour armer nos techniciens afin de contribuer au développement du rugby. Nous avons la formation des arbitres niveau 2, la formation des préparateurs physiques niveau 1 et la formation des médecins niveau 2 en secourisme. Ces formations peuvent apporter des changements, d’abord au niveau de nos clubs parce que tous les clubs sont à peu près représentés. Au niveau de nos clubs, il y aura désormais des techniciens aguerris pour aider le club à évoluer. Au niveau international, c’est important parce qu’au niveau de Rugby Afrique, il y a un plan stratégique de développement où chaque année on doit quand même faire des formations au sein de la fédération pour occuper une place importante au niveau de Rugby Afrique », soutient-il.

Les participants

Une formation bien appréciée par les participants. « J’ai décidé de participer à la formation pour avoir plus de connaissances, me former plus afin d’être un premier secours, c’est-à-dire, ce qu’il faut faire, les premières précautions à prendre pour sauver quelqu’un lorsqu’il y a un danger, un incident. Mes attentes sont énormes, c’est beaucoup apprendre, essayer de comprendre et mettre cela en pratique sur le terrain. Ça été une formation très intéressante », confie Idrissou Bapa Ido, l’un des participants.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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