Pour le ministre l’environnement, de l’eau et de l’assainissement Roger Baro, c’est un projet qui vise à renforcer la résilience et la contribution des femmes et des jeunes des zones rurales et semi-urbaines aux économies locales territoriales et leur accès à des revenus décents dans le respect de la préservation et la protection de l’environnement dans les régions de la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, les Cascades et le Centre-sud.

« Ce projet, d’une durée de 27 mois, propose des réponses concrètes aux préoccupations réelles des populations, qui sont en droite ligne avec le Plan d’action pour la stabilisation et le développement - PA-SD », a indiqué le ministre en charge de l’environnement.

Roger Baro, ministre en charge de l’environnement

Selon Roger Baro, en termes de résultats attendus, ce sont entre autres, 15 000 femmes et jeunes, dont 20% de personnes déplacées internes, qui seront renforcées sur l’éducation environnementale, en éducation financière et non financière, sur les compétences de vie courantes et les violences basées sur le genre.

« Ce sont aussi 2 000 jeunes qui seront formés en entrepreneuriat vert et adaptation aux technologies climatiques, dont 1 000 femmes et filles ainsi que 20% de personnes déplacées internes. Ce sont entre autres 2 000 femmes et jeunes qui seront appuyées et orientées sur des chaînes de valeurs agricoles durables, protectrices de l’environnement dont 1 000 femmes et filles dont 20% de personnes déplacées internes », a précisé Roger Baro, ministre en de l’environnement.

Selon le représentant résident de l’UNFPA Alain Akpadji, ce projet sera mis en œuvre dans les régions ciblées par le gouvernement du Burkina Faso à travers quatre départements ministériels, notamment celui en charge de l’environnement, le ministère en charge de la femme et du genre ; le ministère en charge de la jeunesse et le ministère en charge de l’administration territoriale.

« Outre, ces départements ministériels, des organisations non gouvernementales, nationales et internationales, les institutions de microfinance et des agences sœurs, notamment l’UNCDF, participeront à la mise en œuvre du projet.

Alain Akpadji, représentant résident de l’UNFPA

D’une valeur de 5 millions d’euros, soit près de 3,3 milliards de francs CFA, le projet prend également en compte le triple NEXUS Humanitaire, Développement, Paix. Il entre en droite ligne de la réponse globale du système des nations unies au Burkina Faso à travers le Plan d’action intérimaire des nations unies pour le développement durable (UNIDAP) 2023-2025 », a indiqué Alain Akpadji.

À entendre Moritz Klein, chargé d’affaires a.i de l’ambassade du Luxembourg, dans le cadre de leur stratégie de transition et aussi plus généralement dans la politique étrangère du Luxembourg, il est très important qu’en finances, ils soutiennent le Burkina Faso via l’UNFPA dans la lutte contre le changement climatique.

Moritz Klein, chargé d’affaires a.i de l’ambassade du Luxembourg

« Plus spécifiquement renforcer les capacités des femmes et des jeunes au Burkina Faso dans les régions respectives était pour nous une décision très immédiate à considérer. Il est important que les chiffres qui sont dans les papiers ne restent pas sur les papiers mais que cela se concrétise et qu’il y ait vraiment une plus-value sur le terrain pour toutes ces femmes et ces jeunes qui en ont besoin et en particulier les personnes déplacées internes », a fait savoir Moritz Klein chargé d’affaires a.i de l’ambassade du Luxembourg.

Carine Daramkoum
Lefaso.net