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ONUSIDA au Burkina Faso : passation de service à la présidence du groupe thématique

Publié le jeudi 5 février 2004 à 09h23min

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Le mercredi 28 janvier 2003 s’est tenue à l’immeuble des Nations unies, une passation de service à la présidence du groupe thématique ONUSIDA entre Mme Joan French, Représentante de l’Unicef et Mme Geneviève Ah-Sue, Représentante de l’UNFPA. Mme French a assuré la présidence en 2003.

Le groupe thématique ONUSIDA dispose d’un secrétariat permanent et regroupe toutes les agences du système des Nations unies au Burkina : OMS, UNICEF, PNUD, UNFPA, PAM, FAO, CINU, Banque mondiale. Ce groupe à travers les cadres de concertation mis en place soutient les efforts du gouvernement en matière de lutte contre le SIDA avec comme principales missions :

- Renforcer les capacités organisationnelles du CNLS/IST ;

- Appuyer les actions de plaidoyer et de lutte contre la stigmatisation et la discrimination ;

- Soutenir la riposte au VIH/Sida à travers des réponses nationales multisectorielles ;

- Susciter la collecte et la diffusion d’informations stratégiques et des réponses locales au VIH/Sida-IST ;

- Appuyer les interventions prioritaires en direction des populations vulnérables ;

- Renforcer le partenariat et la coordination de la lutte contre le VIH/SIDA/IST ;

- Appuyer le système de suivi et d’évaluation et la mobilisation des ressources.

Le rapport de passation présenté par Mme French témoigne des résultats positifs atteints par le groupe en 2003. En effet les activités de plaidoyer menées ont permis de renforcer la coordination des actions, de recadrer le mandat de chaque agence du système des Nations unies et d’aider à la mobilisation des ressources. Il faut également noter l’appui institutionnel du groupe au Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS/IST). En 2003, l’ONUSIDA au Burkina Faso a aidé le pays à mobiliser plus de 20 millions de dollars US pour la lutte contre le Sida.

D’une manière générale, le leadership de l’ONUSIDA s’est développé en 2003 avec une plus grande visibilité des actions conjointes du système des Nations unies et l’affectation d’un coordonnateur pour le Burkina Faso. L’actuel coordonnateur est le Dr Mamadou Lamine Sakho. L’intégration et la prise en compte du Sida dans les documents nationaux (Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté/CSLP, Plan national de développement sanitaire/PNDS, objectifs du millénaire/OMD) sont des faits importants. Par ailleurs, le groupe a participé activement à la session annuelle du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST présidée par son Excellence Blaise Compaoré, chef de l’Etat.

Cependant à la lumière de certaines difficultés rencontrées, des recommandations ont été prises en vue de l’amélioration de la communication entre les agences du renforcement des relations avec les partenaires bilatéraux, de l’accentuation de la synergie et de la complémentarité entre les agences, et du développement accru des actions en direction du personnel des Nations unies.

Mme French a félicité Mme Ah Sue, la nouvelle présidente du groupe thématique ONUSIDA en la rassurant de tout son soutien. Quant à Mme Ah Sue, elle a relevé la qualité du travail effectué par la présidente sortante. Elle s’est engagée à renforcer les acquis tout en développant de nouvelles initiatives au sein du groupe. Pour ce faire, Mme Ah Sue compte sur la collaboration de tous les membres du groupe.

Il faut signaler que la mission de l’ONUSIDA en tant que principal défenseur de l’action mondiale contre le VIH/Sida est de conduire, de renforcer et de soutenir une action élargie contre la maladie autour des buts suivants :

- Prévenir la transmission et la propagation du VIH/Sida ;

- Apporter des soins et un soutien aux personnes infectées et touchées par la maladie ;

- Réduire la vulnérabilité des individus et communautés face au VIH/Sida ;

- Atténuer l’impact humain et socioéconomique de l’épidémie.

L’ONUSIDA est soutenue par les contributions volontaires des gouvernements, organisations philanthropiques, fondations, corporations, groupes, privés et individualités.

En rappel, il convient de relever qu’au Burkina Faso, le taux de prévalence du VIH/Sida est passé de 7,17% en 1997 à 4,2% en 2003. Même si ces chiffres ne sont pas encore validés, la prudence s’impose et la tendance semble être à la baisse.

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