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Burkina : Une cargaison de 447 tonnes de charbon fin est arrivée à Ouagadougou pour traitement

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Publié le dimanche 11 février 2024 à 23h06min

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Burkina : Une cargaison de 447 tonnes de charbon fin est arrivée à Ouagadougou pour traitement

Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières Yacouba Zagré Gouba a effectué une visite sur le site de traitement des résidus miniers, sis dans la zone industrielle de Kossodo (Ouagadougou), dans la matinée de ce vendredi 9 février 2024. Il était accompagné par la ministre délégué en charge du budget. La délégation est venue constater que l’intégralité de la cargaison de charbon fin qui a quitté Bobo-Dioulasso pour Ouagadougou est arrivée en bonne et due forme.

Le 25 janvier 2024, le tribunal correctionnel en charge du « dossier charbon fin » déclarait l’action publique éteinte car les parties au procès que sont l’Etat et les personnes physiques et morales poursuivies avaient décidé de régler le litige par voie transactionnelle. Et lors du conseil des ministres de ce mercredi 7 février 2024, le gouvernement a pris bon nombre de décisions parmi lesquelles, le traitement du charbon fin par l’usine burkinabè de transformation des résidus miniers, Golden Hand SA.

Une vue du charbon fin venu de Bobo-Dioulasso qui sera traité au sein de l’usine Golden Hand SA

La visite du ministre de l’énergie, des mines et des carrières sur ce site ce vendredi 9 février 2024 avait pour but de s’assurer que la cargaison annoncée est effectivement arrivée. « Le conseil des ministres a entériné une feuille de route qui prend en compte le processus de traitement de ce charbon fin ainsi que les acteurs qui suivront ce processus-là. Au total, ce sont 17 camions contenant 640 sacs, le tout estimé à 447 tonnes, qui ont quitté Bobo pour Ouaga. L’intégralité des produits issus du traitement de ce charbon fin là sera reversé à l’Etat », a assuré Yacouba Zagré Gouba.

« Golden Hand SA est une entreprise dont les capitaux sont entièrement détenus par des nationaux à raison de 40% pour l’Etat burkinabè et 60% pour le secteur privé national », Yacouba Zagré Gouba

Du côté de la société civile, l’on se réjouit car cette visite vient montrer que l’Etat suit de près cette affaire. « Le comité technique de supervision du dossier charbon fin était à Bobo-Dioulasso pour s’assurer que les références des conteneurs et des scellés correspondent à la documentation que nous avons. Le comité s’est aussi assuré que ces scellés-là n’ont pas connu de violation. C’est l’autorité qui avait autorisé cette mission. Et avec les décisions qui ont été prises en conseil des ministres et qui donnent la feuille de route en la matière pour aboutir au retrait de la quantité d’or qu’on aurait pu trouver dans les charbons fins, il était tout indiqué qu’il s’assure que la mission a été bien exécutée et que tous les conteneurs sont arrivés à Ouagadougou », a laissé entendre le représentant du comité, Jonas Hien.

« Cette visite du gouvernement était tout à fait normale », Jonas Hien

Des dires du ministre, le produit de cette transformation devrait être perceptible dans les prochains mois.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Messages

  • Soyons vigilants pour la suite. Surtout que cela va prendre des mois, la procédure de traitement doit être très stricte et bien respectée. On compte sur l’assistance du REN-LAC pour veiller au grain. On attend aussi le résultat final pour se faire une idée. Comme je l’avais proposé, on doit même prendre une loi qui stipule que les résidus miniers non traités et le charbon venant des exploitations appartiennent à l’Etat point barre. On cherche l’argent partout maintenant

    • Lorsque votre premier ministre déclare qu’il avant 2,7 milliard dans ses comptes avant d’accéder à la primature, vous mettez votre patriotisme et votre fougue de l’homme honnête où ? Tout le monde sais qu’il a menti, où qu’il est sujet à du blanchiment de capitaux. Par ce que rare d’hommes d’affaires de premiers rang ont autant d’argent dans leur comptes. Cette affaire devait nous intrigué et suscité qu’il justifie ses avoirs. Non....C’est affaire de charbon fin dont on ignore totalement l’identité des 60% des capitaux de l’usine de traitement là tu part jouer les polices de l’honnêteté. Pourquoi il y’a des gens si faciles à rouler comme ça ?

    • Le journal a publié un article pour s’excuser pour l’erreur de saisie. Le 1er ministre n’avait pas 1milliard dans son compte en banque avant sa prise de fonction. Ceci est totalement faux.

    • @Loglog
      Le journal le Report a fait un erratum de rectification : Les 04 comptes du 1er Ministre font au total 2.732 000 et non 2, 732 000 000. Il faut chercher un autre argument, parce que franchement je ne vois pas ce que les comptes du 1er ministre auraient avoir avec le charbon fin, autrement on devient à la fin plus que ridicule.

  • Le vrai développement, ce sont des actions visibles comme celles-là. Nos détracteurs en sont tellement jaloux que ça nous renforce dans notre marche vers notre totale autodétermination !

  • Gare à vous (ministre et ITIE) si un milligramme de l’or de ce charbon fin se perd ! Je sais qu’on aura des centaines de milliards dans cette affaire. IAMGOLD et ses experts mentaient comme ils respiraient lors du procès car la quantité d’or qu’ils déclaraient étaient de dix fois inférieure à la réalité et eux mêmes ils le savaient bien. On a besoin de beaucoup d’argent actuellement pour la guerre contre les mécréants de terroristes et de djihadistes et on ne tolèrera pas les petits écarts. Pigé ? IB et le ministre actuel des mines jouent là toute leur crédibilité et leur avenir.

    • Ah bon ? La société mentait ? Quelles sont vos preuves ? Je ne dis pas vos opinions. Les centaines de milliards sont petits. C’est tout le budget de l’Etat qui sera couvert. Ne faites plus rien, allez dormir. Quand on ne sait pas mieux vaut se taire.

    • Bonjour Le vieux fonctionnaire
      Le 6 février à 12:13, dans un message sur Lefaso.net, vous défendiez avec acharnement les usines à per diem.
      Je vous en ait fait réponse, vous laissant apparemment sans réaction.
      Je ne vais donc pas prendre la peine de répondre par le détail, à vos nouvelles élucubrations, qui abondent de menaces à l’égard du ministre, du chef dictateur,...de l’ITIE...?
      Avez-vous perdu l’esprit ?
      En passant, je m’interroge également sur le propos suivant de notre ministre : "L’intégralité des produits issus du traitement de ce charbon fin là sera reversé à l’Etat" puisqu’on pouvait lire il y a peu : "les capitaux (de l’entreprise GOLDEN HAND SA) sont entièrement détenus par des nationaux à raison de 40% pour l’Etat burkinabè et 60% pour le secteur privé national", hors, il faudra bien, d’une manière ou d’une autre, reverser des dividendes aux investisseurs privés, non ?

    • Alors, prouvez que la Société ne mentait sur la teneur en or de ce charbon fin ! Chacun piurraitb rester sur sa position jusqu’à ce qu’on traite les fameux résidus et qu’on présente les quantités d’or. C’est tout ! Évitons donc les conclusions hâtives et souvent myopes et uni-jambistes !

  • Soyons vigilants pour la suite. Surtout que cela va prendre des mois, la procédure de traitement doit être très stricte et bien respectée. On compte sur l’assistance du REN-LAC pour veiller au grain. On attend aussi le résultat final pour se faire une idée. Comme je l’avais proposé, on doit même prendre une loi qui stipule que les résidus miniers non traités et le charbon venant des exploitations appartiennent à l’Etat point barre. On cherche l’argent partout maintenant

  • Rappelons nous que les pays occidentaux corrompent nos pays pour recevoir leurs déchets chez nous en Afrique, alors, voir des entreprises minières exporter leurs déchets doit réveiller notre curiosité. Attendons pour voir !.

  • Réglementation par voie transactionnelle,ça c’est encore quoi ? Et tout ça pour aboutir à une simple déclaration de routine ? On a toujours du chemin à faire.

  • La surveillance des référencements et scellés ne relève pas du miracle. Il suffirait de placer de mini caméras cachées dans l’entrepôt et fixer des traceurs sur chacune des cantines,contrôlables depuis la capitale et le tour est joué.

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