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Droit international humanitaire : Des FDS outillées à Koudougou en la matière

Publié le mardi 6 février 2024 à 10h30min

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Droit international humanitaire : Des FDS outillées à Koudougou en la matière

Le lundi 5 février 2024 a eu lieu la cérémonie d’ouverture d’une formation de 25 formateurs des formateurs des écoles et centres de formation des Forces de défense et de sécurité (FDS) en droit international humanitaire. Jusqu’au 10 février, ces formateurs seront outillés pour plus d’efficacité sur les théâtres d’opérations.

« Disposer d’une masse critique de formateurs en Droit international humanitaire (DIH) au sein des différentes entités des Forces de défense et de sécurité (FDS) », tel est l’objectif général de cette session de formation organisée par le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN). De façon spécifique, il s’agit d’outiller 25 formateurs des écoles et centres de formation des FDS sur les règles et principes du DIH tout en les initiant sur les techniques de formation des adultes. Ensuite, il va s’agir de favoriser une meilleure prise en compte du DIH dans l’exercice de leur fonction, et aussi présenter le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et son rôle en DIH.

Le colonel major Ousmane Traoré est le secrétaire général de la défense nationale. A l’entendre, la nécessité de former ces instructeurs est arrivée du fait que l’on entende dans nos discours officiels la montée en puissance de nos unités dans le cadre de la reconquête de notre territoire. « Remonter en puissance implique qu’il y ait des affrontements avec ceux que nous combattons et que nos unités qui montent à l’assaut de nos ennemis doivent être professionnelles » précise-t-il.

Pour cette raison, le SGDN trouve qu’il est important de renforcer leurs capacités dans toutes les fonctions qui accompagnent justement leur mission. A entendre Ousmane Traoré, la formation au DIH est prévue dans les curricula de formations de tous les corps, que ce soit la formation initiale du personnel militaire de rang, du personnel sous-officier ou du personnel officier. Selon lui, cette session de formation est nécessaire du fait que les premiers formateurs qui étaient à leur disposition ont pu être appelés à d’autres fonctions ou ont connu des mutations ou des affectations ce qui fait qu’au niveau des écoles et centres de formation le besoin est d’avoir des formateurs disponibles.

Le colonel Jean Célestin Ouattara est le coordonnateur de la cellule DIH du ministère de la Défense et des anciens combattants. Il souligne que les participants vont s’outiller sur le CICR, et le DIH qui comporte plusieurs sous-thèmes. A l’issue de cet atelier, les formateurs auront la méthodologie et la pédagogie, pour être plus efficaces dans l’enseignement de leurs élèves. Au sujet du DIH, il ajoute que c’est pour permettre aux soldats de bien se comporter sur le terrain, savoir qu’est-ce-qu’ils peuvent faire ou ne peuvent pas faire, du coup, pour que le Burkina Faso puisse respecter les différents accords et conventions internationaux qu’il a signé. Alors il affirme qu’il va de soit qu’eux, en tant que soldats, puissent respecter ces règles de guerre qui se trouvent dans le DIH ou le droit des conflits armés.

Prince Omar
Lefaso.net

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