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Burkina / Finances : Bientôt un cadre de concertation entre la Cour des comptes, le ministère des Finances et l’ALT

Publié le mardi 30 janvier 2024 à 16h13min

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Burkina / Finances : Bientôt un cadre de concertation entre la Cour des comptes, le ministère des Finances et l’ALT

Ce mardi 30 janvier 2024 se tient à Ouagadougou l’atelier d’examen et de validation du projet de texte portant création d’un cadre de concertation entre la Cour des comptes, le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective et l’Assemblée législative de transition en matière de contrôle de la gestion des finances publiques.

Selon le premier président de la Cour des comptes, Latin Poda, la nécessité de la création d’un cadre de concertation entre la Cour des comptes, le ministère de l’Économie, des finances et de la prospective et l’Assemblée législative de transition s’est imposée pour permettre une synergie d’actions entre ces trois structures impliquées dans le contrôle de la gestion des finances publiques et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique d’implication des parties prenantes de la Cour des comptes.

Il explique que la Cour des comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Dans sa mission de contrôle, il y a des parties prenantes qui sont l’ALT, le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective et la société civile qui dans ce présent cadre de concertation n’y figure pas. « Le cadre de concertation, c’est pour voir comment ces trois structures peuvent ensemble se concerter et orienter les actions pour permettre le bon contrôle de la gestion des finances publiques au Burkina », a-t-il laissé entendre.

Les participants devront analyser sans complaisance le texte.

Le processus de création de ce cadre de concertation a débuté en mai 2023 par une journée de réflexion entre les trois structures. L’atelier de ce jour qui se tient grâce à l’accompagnement de la Coopération allemande à travers le projet Renforcement de la bonne gouvernance financière, marque un tournant important dans le processus. Il sera l’occasion pour les participants d’analyser le projet de texte portant création du cadre de concertation et de faire des observations en vue d’améliorer le document.

Le premier président de la Cour des comptes a exhorté les participants à s’assurer que le texte final prenne en compte les attentes de toutes les parties prenantes et que les modalités de fonctionnement du cadre de concertation soient optimales. « Permettez-moi d’insister sur les attentes de la Cour des comptes envers la création et le fonctionnement de ce cadre de concertation. Cette structure doit, en effet, servir de tremplin pour permettre à notre institution supérieure de contrôle des finances publiques d’assumer efficacement ses missions et répondre aux espérances des Burkinabè », a-t-il indiqué.

Latin Poda, premier président de la Cour des comptes souhaite que le texte prenne en compte les attentes de toutes les parties prenantes.

Une fois le texte validé, il sera signé par les responsables des différentes structures et entrera en vigueur. Ce qui permettra désormais de clarifier le mécanisme de collaboration entre les parties prenantes.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier à 08:12, par Le fonctionnaire vigilant En réponse à : Burkina / Finances : Bientôt un cadre de concertation entre la Cour des comptes, le ministère des Finances et l’ALT

    Est-on entrain de courir vers la dissolution de L’ASCE-LC ?
    L’ASCE-LC devrait être associée à cette rencontre, elle qui fait concrètement sur le terrain un travail formidable. Elle est l’organe suprême du contrôle de l’administration publique et aussi de la lutte contre la corruption. Elle fait du bon boulot en endiguant la fraude et la corruption par ses audits et ses contrôles et investigations. Pourquoi ne pas collaborer avec elle, elle qui est la faîtière des organes de contrôle y compris l’IGF ?
    La cour des comptes n’ayant pas les compétences nécessaires, est entrain de chercher de la ressource au sein du ministère en charge des finances qui sera sûrement représenté par l’inspection générale des finances (IGF) qui n’est que l’inspection technique des services du ministère en charge des finances alors que l’ASCE-LC couvre tous les ministères en termes d’audit, d’inspection/contrôle (pour détecter les fautes de gestion et préparer le terrain de l’investigation) et d’investigation (pour préparer les dossiers à enrôler pour la justice par l’es enquêtes et les investigations). On appelle cela boxer en-dessous de la ceinture.
    C’est de la pure jalousie et de la pagaille au sommet de l’Etat.
    Il faut que le Chef de l’Etat arrête cette cacophonie et cette pratique qui n’honore pas l’Etat.

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