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Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

Publié le jeudi 18 janvier 2024 à 22h00min

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Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

Le 11 janvier 1994, le franc CFA a été dévalué de 50%, après 46 ans de parité fixe avec le franc français. 30 ans après, quel est le bilan ? La dévaluation a-t-elle été une réussite ? Autant de questions, auxquelles le président du conseil d’administration du Centre d’étude et de recherche sur l’intégration économique en Afrique (CERIEA), Pr Mahamadou Diarra, a apporté des éléments de réponses dans cette interview accordée au journal Lefaso.net.

Lefaso.net : Est-ce que vous pouvez revenir sur la genèse de la dévaluation du franc CFA ?

Pr Mahamadou Diarra : La dévaluation du FCFA intervenue le 12 janvier 1994 entre dans le cadre des programmes d’ajustement entrepris dans les pays en développement en général, et particulièrement dans les pays de la Zone Franc au tournant des années 1980. Comme partout ailleurs, ces programmes ont été envisagés pour permettre aux pays concernés de pouvoir rembourser leurs dettes extérieures.

Ainsi, selon le FMI, quatre principales causes étaient à l’origine des difficultés de paiements extérieurs de ces Etats à savoir : (i)la mauvaise gestion des finances publiques qui conduisait à des déficits budgétaires excessifs ; (ii) le laxisme dans la gestion de la monnaie, (iii) la surévaluation de la monnaie et (iv) l’incapacité de ces économies à produire suffisamment de la richesse pour faire face à leurs engagements extérieurs.

Naturellement, la dévaluation du FCFA procède de la nécessité de résoudre le problème lié à la surévaluation de la monnaie. Ainsi, comme la Zone Franc était en régime de change fixe avec le Franc Français (FF), avec 1FF= 50 FCFA, il s’est trouvé que la valeur du FCFA était trop élevée au regard des performances médiocres des économies de la zone traversée alors par des crises multiples à cette époque.

Il s’agit en particulier de la détérioration des termes de l’échange ayant conduit à une réduction des exportations et donc à l’accumulation de déficits extérieurs qui sont à l’origine des problèmes de remboursement de la dette extérieure. La dévaluation, qui a consisté à diminuer de 50% la valeur du FCFA face au FF (on est passé de 1FF=50FCFA soit 1FCFA= 0,02 FF à 1FF= 100 FCFA, soit 1FCFA= 0,01FF) visait donc à aligner la valeur du FCFA à sa valeur qui convenait mieux avec les performances des économies de la zone Franc au cours de la période de 1980 à la fin des années 1990. En agissant ainsi, on devrait pouvoir restaurer la compétitivité des entreprises locales, favoriser leur production et stimuler les exportations de ces économies, ce qui leur permettrait de renouer avec les fortes performances qu’elles ont enregistrées au cours des deux décennies post indépendance.

Peut-on dire que la dévaluation du franc CFA a été une réussite ?

Disons qu’à la suite de la dévaluation de janvier 1994, les économies de la zone Franc ont connu des fortunes diverses. Néanmoins, il ressort de la plupart des travaux statistiques, que la dévaluation de 1994 a permis, deux ans après, de modifier les prix à l’importation et à l’exportation et d’engranger des gains de compétitivité. Ainsi, le travail de Dieynaba Tandian (1998) montre que la dévaluation a amélioré la compétitivité-prix de tous les pays de l’UEMOA avec un effet plus marqué pour les pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire.

Cela n’a pas été le cas pour l’Afrique centrale où, en dehors de la République centrafricaine, la dévaluation a produit des effets limités sur la compétitivité des entreprises locales. Aussi, on a pu noter que la dévaluation avait permis d’améliorer le niveau des réserves de changes dans la plupart des pays de la zone Franc. Au Burkina Faso Par exemple, ces réserves permettaient désormais de couvrir plus de six mois d’importations à partir de 1994 contre cinq mois d’importation de 1990 à 1993.

Cependant, les gains de compétitivité-prix résultant de la modification des prix relatifs n’ont eu que des effets réels limités notamment sur les volumes à l’exportation. En effet, le déficit commercial des pays comme le Burkina Faso n’a cessé de se creuser malgré la dévaluation intervenue en 1994. Il est passé de 106,2 milliards de FCFA en 1993 à 114 milliards en 1994 pour atteindre 225,6 milliards en 1996 et 386,9 milliards cinq ans plus tard.

Ces effets contraires de la dévaluation observés sont inhérents à des économies très dépendantes des importations et spécialisées dans la production et l’exportation des produits de base et donc qui n’ont aucune compétitivité-prix. Ces économies qui ne peuvent profiter de la sous-évaluation de leur monnaie ont intérêt à adopter un régime de change fixe dans le but de bénéficier au moins de la stabilité.

Aussi, un des effets communs à tous les pays qu’on a pu observer après la dévaluation de 1994 fut l’inflation qui a considérablement érodé le pouvoir d’achat des ménages. En effet, comme la valeur du FCFA a été révisée à la baisse, les prix des produits importés libellés en FCFA ont mécaniquement augmenté dans les mêmes proportions. Ainsi, au Burkina Faso, le taux d’inflation est ressorti à 25,18% en 1994 contre 0,55% un an plus tôt.

Trente ans après la dévaluation du franc CFA, quel est le bilan ?

Trente ans après la dévaluation du FCFA, ce que l’on peut retenir c’est que cette monnaie reste toujours solide et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest arrive à réaliser les objectifs à elle assignée à savoir assurer la stabilité des prix. Ainsi, malgré les derniers chocs (la guerre en Ukraine, la politique de restriction monétaire de la Réserve fédérale des USA, la crise sécuritaire, etc.), la valeur interne et externe de cette monnaie est restée stable.

La valeur interne est restée stable parce que le taux d’inflation est estimé à 2,7% en septembre 2023 contre 38,1% au Ghana et 26,7% au Nigeria. Quant à leur valeur extérieure, le FCFA a perdu 1,17% de sa valeur par rapport au dollar américain entre le 31 décembre 2021 et le 31 décembre 2023 alors qu’au cours de la même période, le Cedi ghanéen a perdu 48,37% et le Naira du Nigeria 54,17%

Cependant, malgré cette stabilité macroéconomique, la structure des économies de la zone n’a pas fondamentalement changé. Elles demeurent en effet dépendantes des importations de produits alimentaires, de biens manufacturés et de technologie et sont toujours spécialisées dans la production et l’exportation des produits de base. Pour certaines économies de la zone, cette spécialisation appauvrissante s’est même accentuée.

C’est le cas du Burkina Faso où on a assisté à une certaine désindustrialisation du pays : le poids de la valeur ajoutée des produits transformés (manufactures) dans la richesse créée en 2022 était de 10,9%, alors que cette proportion atteignait 14,2% en 1993. De même, la contribution des manufactures aux exportations est passée de 12% dans les années 1990 à 3% en 2021.
C’est pour ainsi dire que la stabilité macroéconomique est une condition nécessaire et non suffisante au développement économique.

Le développement nécessite une croissance économique solide et durable (sur au moins deux décennies) ; ce qui passe par des investissements structurants dans les secteurs de soutien à la production. Il s’agit notamment d’assurer la disponibilité des infrastructures de transport, de l’énergie, des TIC, de la main-d’œuvre qualifiée, etc. Ainsi, si la politique monétaire a atteint son objectif qui est la stabilité macroéconomique, il revient aux Etats d’assurer une gestion responsable des finances publiques afin de dégager des ressources indispensables au développement de ces secteurs de soutien à la production.

Dans un contexte de détérioration des termes de l’échange du fait de la crise mondiale, y a-t-il des risques de dévaluation du franc CFA ?

Quand on regarde le désalignement du taux de change effectif réel du FCFA par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux, (Cf. graphique ci-dessous), on peut affirmer qu’une dévaluation du FCFA n’est pas à l’ordre du jour. En effet, le désalignement correspondant à l’écart entre le taux de change effectif réel observé et sa valeur d’équilibre pour la plupart des économies de la zone UEMOA sa valeur est négative indiquant une sous-évaluation du FCFA.

Face à la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), le franc CFA est-il menacé ?

Je n’ai aucune information officielle sur le projet de création d’une monnaie commune aux pays de l’AES. Ce que je sais c’est que la charte du Liptako Gourma qui crée l’AES indique à son article 2 que : « l’objectif visé par la charte est d’établir une architecture de défense collective et une assistance mutuelle aux parties contractantes ». De façon opérationnelle, la charte stipule dans son article 4 que « les parties contractantes s’engagent à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l’espace commun de l’alliance ».

Je sais également que lors de la première réunion des ministres des affaires étrangères des pays de l’AES qui s’est tenue le 30 novembre 2023 à Bamako au Mali, une des recommandations fortes qui est ressortie est « la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement de l’AES, ainsi que la mise en place d’un comité chargé d’approfondir les réflexions sur les questions de l’Union économique et monétaire ».

Cette réunion fait suite à celle des ministres en charge de l’économie de cette Communauté économique régionale tenue le 25 novembre et qui a préconisé la création d’une compagnie aérienne commune, la mise en œuvre de projets de centrale nucléaire civile à vocation régionale, la formation d’un fonds pour financer la recherche et les projets d’investissements énergétiques, ainsi que l’élaboration d’une stratégie commune d’industrialisation.

C’est pour dire qu’il n’y a, pour le moment, aucun document officiel sur le projet de création de cette monnaie de l’AES. Mais en tout état de cause, la création d’une monnaie unique à des pays ne se décrète. Cela nécessite plusieurs années pour que les conditions de sa viabilité soient réalisées avant sa création. L’expérience de la création de l’Eco en dit long à ce sujet !

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 janvier à 16:14, par Nick En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Cette analyse est nulle ! On n’a pas besoin de comparer le CFA au dollar. La valeur CFA vs dollar suis le meme cours EURO vs Dollar vue la parite entre le CFA et l"EURO. En reallite nous n’avons pas de monnaie. Nous consommons indirectement l’EURO. Nous n’avons aucun control sur ;’EURO et le cours de ;’EURO ne tient pas compte de nos realites economiques. Aussi Quand on dit " La valeur interne est restée stable parce que le taux d’inflation est estimé à 2,7%" cela ne correspond pas a la realite ou a ce que vivents la population. C’est un chiffre fabrique. Dans les pays ou les donnees sont reelles, quand on dit que l ;inflation est de X%, on le sent dans le quotidien.

  • Le 18 janvier à 17:50, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Professeur que cherchez vous ? On vous demande un avis scientifique mais vous privilégiez toujours dans vos interventions votre côté intellectuel gâteau comme dirait un militant de l’ANEB. Le FCFA n’est pas une monnaie CONVERTIBLE, donc elle n’a aucune VALEUR PROPRE sur la scène internationale. Donc sa valeur dépend d’abord du FRANC FRANÇAIS et maintenant de l’EURO. Toute votre analyse est biaisée puisque le FCFA n’est pas utilisé dans nos échanges avec le reste du monde, mieux même le commerce entre la zone BCEAO et la zone BCEAC se fait en EUROS. A qui voulez vous faire plaisir en racontant n’importe quoi ? Comme lorsque sur BF1 vous soutenez qu’à long terme les investisseurs français fuiraient le Burkina à cause de la dénonciation des accords fiscaux qui pénalisaient le Burkina . La décision d’investir est d’abord fonction d’opportunités et de rentabilité , pas uniquement de tripatouillages fiscaux. Ressaisissez vous sinon vous aurez une réputation de charlatan.

  • Le 18 janvier à 18:39, par GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Tu as jouer ton rôle attendu. Supposons que ce vous dites est la réalité, je parle pas de vérité. Qu’est ce qu’on gagne en tant que nation quand c’est quelqu’un d’autre qui décide de cette stabilité pour toi, et de tout en terme monétaire, commerce . Qu’est ce qu’on gagne en tant que nation pour laquelle le contexte qui entoure ladite stabilité de cette monnaie même, est pour l’intérêt principal d’une autre nation, quand ce même contexte est celui qui a favoriser les morts, les pleurs, la famine, des handicapés, l’installation de la haine, les déplacement forcés, l’arrêt de la scolarisation de plusieurs milliers d’enfants pendants plus 04 ans, la destruction de l’économie rurale et locale, la destruction et l’inexploitation des infrastructures socio-économiques obtenues à coup de milliards et au prix des contribuables peu nantis. Ce contexte de la stabilité de cette même monnaie fait vider toutes nos ressources financières d’un coup pour se défendre et restaurer nos nations(car on nous refusait de planifier le renforcement de nos capacités pour assurer notre sécurité), le même contexte de la stabilité de cette monnaie fait mourir des milliers de jeunes ivoiriens, togolais, burkinabè,..., africains en mer, parce que le contexte de ladite stabilité monétaire a rendu leurs milieux, leur terres, leur pays peu propices à vivre au profit de ceux la même qui ont dit travailler à garantir ladite stabilité. Ce qui a été, c’est ce qui sera (le cycle de la désorganisation de l’Afrique,, d’une Afrique peu instruite, sans puissance de feu, de sécurité (( le cycle esclavage, colonialisme, pillage). A quoi sert cette dite stabilité. C’est la vanité des vanités, souffrance, pleurs, des familles endeuillées et appauvries, des cris qui montent vers le ciel à cause de l’oppression depuis longtemps jusqu’à ce jour du fait du contexte de ladite stabilité du francs CFA. Voyagez et allez y à 100, 200 km de Ouaga, dans les régions ou 30 km autour de certaines de ces régions, observer dans les salles de classes, dans les sites de regroupement des PDI, observez le fruits du contexte de ladite stabilité du F FCA et revenez reprendre vos propos ? Mais avec la résilience des populations et l’aide du Seigneur Dieu qui écoute les cris du malheureux, tout ce qui est fait contre les populations des nations de l’AES, est comme de l’ENGRAIS MINERAL ADAPTE QU’ON APPORTE AUX CULTURES DU MAÏS BIEN ARROSE, DE MEILLEURE VARIETE, SUR UNE TERRE FERTILE, BIEN ENTRETENU. LE FRUIT EN BIEN ETRE DE CES NATIONS, MEME AVEC OU SANS CETTE MONNAIE DONT VOUS LOUEZ LA STABILITE SERA ABONDANT ET BIEN AGREABLE, CAR LA LUMIERE A LOUIT ET LES TENEBRES DOIVENT DISPARAITRE POUR TOUJOURS DEVANT ELLE, LE TOUT PUISSANT DIEU AIDANT.

    • Le 19 janvier à 14:41, par Bajazet En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant
      Bien cher « GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant », votre interminable mais très amusant développement « politique » sur un sujet strictement monétaire et économique est basé sur l’axiome, ou hypothèse, suivants :
      « Le vilain affreux Franc-CFA serait la cause de l’émigration massive de subsahariens vers les toubabies et autres nassaralands ».
      Or, il semble que votre hypothèse de base soit fausse ! Fausse, archi-fausse et même totalement délirante...
      En effet, les peuples à qui leur passé a évité la souffrance de disposer d’une monnaie solide, stable et anti-inflation telle que le CFA .émigrent encore plus massivement que leurs petits frères africains de la zone-CFA.
      - Le Nigéria anglophone a sa propre monnaie, le Naïra, qui ne cesse de perdre sa valeur, il déborde de pétrole. Pourtant il envoie des migrants par dizaines de milliers ... au point de saturer la prostitution et le trafic de drogue dans les grandes villes européennes et même nord-américaines.
      - L’Algérie a sa propre monnaie, elle déborde d’hydrocarbures, elle a reçu un fantastique héritage colonial d’infrastructures, de villes, d’hôpitaux, d’usines, de pétrole et de gaz ... mais elle envoie à elle seule chaque année 200000 migrants en France. Pourquoi ? Parce que son économie a négligé la création d’emplois depuis l’indépendance, alors qu’elle était exportatrice nette de produits agricoles à son indépendance en 1962. Ces petits veinards d’Algériens ont la chance de bénéficier d’accords très confortables avec la France signés en 1968, ce qui leur permet de s’installer en France sans trop de problèmes.
      - Hors CFA, le Maroc et la Tunisie, malgré une industrialisation bien réelle (merci l’Europe !) envoient eux aussi des dizaines de milliers de migrants vers l’Europe. Au point que certains villages de Tunisie se vident de tous leurs jeunes de 20 à 50 ans. Aucun pays du Maghreb n’est dans la zone CFA, bizarre, non ?
      - Le Soudan, l’Éthiopie, l’Érythrée, la Somalie, le Congo-RDC, etc. sont hors-CFA mais envoient eux aussi des centaines de milliers de gens chercher fortune en Occident. Pourquoi ? Parce que ces pays, qui ont eu la chance de ne pas avoir le Franc-CFA, sont tout simplement des enfers sur terre comparés au BF ou à la RCI, pays où l’on sait vivre.


      ‐---------------------------
      Conclusion
      Votre présupposé sur « l’horreur du CFA » est à revoir de A jusqu’à Z, il est purement émotionnel. Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de garder cette bonne et solide monnaie, mais en la rebaptisant, sachant que sa gestion est entièrement africaine depuis des années. Changez vite le nom de cette monnaie !
      Exemples de nouveaux noms :
      - « MOATE », Monnaie Ouest-Africaine Très Excellente
      - « WAC-AN-DO » pour West African Currency ANti DOmination
      - « DINAR » pour Dollar Indépendant des Nations Africaines Reconstruites
      - « SUMA » pour Superbe Unité Monétaire Africaine


      Sinon, veuillez me pardonner l’infinie audace dont je me suis rendu coupable en explosant votre préjugé de base contre le CFA. Préjugé dont je sais bien qu’il est considéré comme une vérité absolue ... à partir de la 3e Brakina au maquis le vendredi soir.

      • Le 26 janvier à 16:27, par KB En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

        Si nous aussi avait la possibilite d’imprimer les buillets CFA (comme les occidentaux le font avec l’ Euro ou le dollars) comme du petit pain on allait pas besoin de traverser la mer pour aller en Europe. Avec les BRIC ou largent sera adosse sur l’or on vera qui pourra impirmer a guise, On est pauvre parque nous produisons et dautres impriment sur du papier pour venir payer. Notre capacitite a produire en masse ne peut jamais etre comparee a la capacite a imprimer de ces pays. Voila d’ou part l injustice,

        • Le 26 janvier à 21:45, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

          @KB
          Messire « KB », je crains que vos notions sur la monnaie ne soient dangereusement simples, pour ne pas dire simplistes ! Il vous faudrait un gros, très gros, travail de renforcement de vos connaissances économiques.
          La monnaie, ce n’est pas seulement de l’or, mais aussi toute une billetterie, et plus important encore, la masse impressionnante de la monnaie virtuelle des banques et surtout la confiance qui est accordée à cette monnaie. Il est impossible de mener une économie moderne rien qu’avec des pièces d’or, ça n’existe pas !
          D’autre part, les BRICS n’ont pas émis une monnaie commune, et, à mon avis, ça n’arrivera pas avant des dizaines d’années, car la simple Chine est immensément dépendante de ses échanges avec les zones Dollar et Euro, et c’est encore pire pour les petites économies de la RSA et du Brésil (microscopiques à l’échelle mondiale). Songez que la Russie ne pèse même pas le 1/20e de l’économie des pays occidentaux !
          Il ne suffit pas de rêver, il faut aussi survivre et ne pas se suicider.
          Avec des postures politiques, on ne construit pas une monnaie solide et l’on risque carrément l’effondrement. Savez-vous que dans certains pays africains, il faut des sacs de billets et même des brouettes pour faire vivre une famille ? À tel point que, pour les bourgeois, seuls les dollars, euros (et même Francs-CFA-ECO !) comptent, ils gardent la monnaie locale juste pour acheter des légumes ou du condiment...
          Pour le moment, vous avez précisément une bonne et solide monnaie, l’ECO, qui ne s’appelle plus Franc-CFA et dont seul des ouest-africains assurent la guidance depuis que la France a demandé à en être déchargée. On vous rappelle que c’est la seule monnaie stable et sérieuse de toute l’Afrique, car même la RSA, le Nigeria, l’Algérie, la Tunisie, le Ghana, le Congo-RDC-Kinshasa, l’Éthiopie, le Kénya ont des monnaies fragiles auxquelles les ressortissants riches de ces pays ne font pas confiance. Les bourgeois ont TOUJOURS des comptes en devises internationales solides.
          Il suffit de faire évoluer cette bonne et solide monnaie de l’UMOA, et, pourquoi pas ?, lui trouver un joli nom africain ; pour cela, mieux vaut conserver des relations correctes avec les voisins de la CEDEAO.
          Maintenant, si un pays préfère une monnaie sans valeur, il est libre de faire le malin, mais faudra pas pleurer après, car vous ne pourrez rien contre le manque de confiance envers cette monnaie trop hâtivement émise ; dans ce cas, PRÉPAREZ VOS BROUETTES !
          Pour vous renseigner, googlez « valeur monnaie Somaliland », « hyperinflation Dollar Zimbabwe », « evolution ghanaian Cedi 2000 to 2023 », vous verrez, c’est HALLUCINANT ! Les malheureux citoyens de ces pays ne peuvent économiser de l’argent qu’en investissant dans des Euros, des Dollars US ou même des Francs-CFA-ECO, sinon, pfuittt !, leur argent est réduit à rien en, un an ou deux ans, ou même moins de six mois.
          Ce n’est pas de la politique fumeuse, c’est la DURE RÉALITÉ, le résultat de mauvais choix monétaires...

  • Le 18 janvier à 18:47, par Le pays réel En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Je suis désolé, mais parle nous de la science économique. Depuis quand il y a une parité entre le dollar et le FCFA pour que vous évoquiez la politique de restriction monétaire des USA. Dites plutôt que la parité avec l’Euro constitue l’ancrage d’un équilibre macroéconomique théorique. Pourquoi théorique, parce que la zone franc aide un tant soit peu la France à absorber ses (la France) chocs exogènes à travers nos réserves de changes

  • Le 18 janvier à 21:41, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Le Pr DIARRA confirme ce que j’ai souvent écrit ici :
    Les pays subsahariens « à monnaie nationale » ont BEAUCOUP PLUS SOUFFERT DE L’INFLATION que la zone-CFA , en particulier le Ghana et le Nigéria, et dans des proportions très pénibles pour leur population.
    Pour le Ghana, la faiblesse de son Cedi a gravement affaibli son économie en 2020-2023, au point de creuser sa dette et de l’envoyer dans les bras du FMI.
    Pourtant, le Ghana exporte plus de pétrole et d’or que la RCI, qui, elle, a fort bien résisté économiquement... grâce à sa monnaie solide et son économie ouverte.
    Conclusion :
    Sous prétexte de « politique », on ne doit pas faire n’importe quoi avec la monnaie, qui n’est pas un simple jouet inoffensif pour politiciens bavards.
    Des imprudences monétaires pourraient faire basculer un pays dans un cauchemar monétaire, voir Somaliland et Zimbabwe où il fallait des sacs et des brouettes de billets pour nourrir sa petite famille.

  • Le 19 janvier à 09:25, par MOUSSA MAIDABO Mahaman En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    C’est vraiment bien pour le rappel des effets monétaires surtout en ce qui concerne l’anticipation des agents économiques.
    Une telle analyse est souhaitée au lendemain de cette importante décision dans le cadre de l’intégration envisagée avec l’AES.

    Même si c’est un peu vieux, je souhaiterai avoir les références du travail de Dieynaba Tandian (1998) sur les résultats de la dévaluation de 1994 dans la zone UEMOA.
    Merci

  • Le 19 janvier à 10:36, par One punch burkinbilaman En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    C’est toujours très très amusant de lire des gens incultes et ignares sur un sujet gesticuler dans tous les sens. Beaucoup de gens ne savent c’est quoi une monnaie, c’est quoi une politique monétaire, c’est quoi des réserves de change, comment on créée de la monnaie etc., mais ils se transforment rapidement en des spécialistes sur le sujet et racontent plein de choses très aberrantes. S’ils avaient ne serait ce que 5% de la culture nécessaire pour débattre de ce sujet, ils seraient frappés par la honte générée par les propos qu’ils tiennent. En attendant on regarde et on rit. Moi en ce qui me concerne j’attends qu’on change un jour de monnaie pour que les gens commencent enfin à comprendre un peu mieux de quoi ils parlaient...

  • Le 19 janvier à 11:12, par AMKOULEL En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    l’imposture intellectuelle ne passera pas et merci aux devanciers pour vos réactions. toute cette agitation et ces sorties de certains milieux intello, c’est de voir les autorités de AES se précipiter annoncer quelque chose sur la monnaie pour commencer leur opération de torpillage.

  • Le 19 janvier à 12:25, par Sacksida En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    De toute facon, sans m’etaler il faut que les Reveurs d’une Monnaie AES en l’Etat actuel de Crises multiformes Graves, Securitaire, Economiques, Politique et Sociales Instables ne peut rien apporter a ces Pays du Sahel et dans lesquels les Balances Commerciaux et Financieres Reccurentes sont dans situations deficitaires Chroniques. C’est clair, que l’avenir radieux de ces Peuples Africains et du Sahel reside dans l’Economie, Politique et Democratique Credibles, Stables au sein de la CEDEAO ou de L’Union Africaine et tout au moins de l’UEMOA. Mais si des Incultes Insistent, il faudrait leurs laisser faire l’experience car l’Economie et la Monnaie ne sont nullement des INCANTATIONS pueriles. Salut

  • Le 19 janvier à 16:15, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Prof Diarra le FCFA est il une monnaie convertible ? La BCEAO est elle libre de mettre en œuvre une politique monétaire et même économique digne de ce nom ? Quel que soit le rôle que vous jouez n’oubliez pas que l’AVENIR réserve bien de surprises à ceux qui sont attachés à des intérêts immédiats . En voulant faire plaisir à la France 🇫🇷 et à certains groupes de pression vous risquez de vous DISCRÉDITER.

  • Le 19 janvier à 19:14, par GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Faits sont plus têtus que les enseignements, voyons pour ceux qui croient à cette monnaie coloniale le FCFA. Les empires du Ghana, de Gao, du Mali, et bien d’autres royaumes, comme le Royaume Mossi, le royaume Abomey, avaient leurs systèmes d’échange ou forme de monnaie, Aujourd’hui tous ou presque les pays indépendants qui émergent ont leur monnaie. Exemple, c’est le cas de tous les pays arabes, les pays anglophones, les grandes puissances et chaque pays émergent.
    Les classements et bien d’autres paramètres montrent que ces pays avancent mieux dans le bien-être de leurs populations, qu’il ait une stabilité ou non de leur monnaie.
    La stabilité du F CFA ne correspond pas à la vraie réalité d’un système monétaire dynamique, mais c’est une politique, un jeu sournois pour exploiter des peuples encore restés dans la peur longtemps. Internalisée. Dans le monde, il n’y a que ces pays africains francophones qui tremblent et croient à un jeu qui les tirent vers le bas dans la misère et la pauvreté de leurs Etats et au profit de quelques chefs de file. La nature nous enseigne –elle pas que la stabilité ne saurait être considérée une loi du progrès, même aussi pour une monnaie. Tout change tout évolue et face aux défis, l’instabilité, les facteurs du progrès naissent et consolident les bases du bien être des hommes et du développement des nations.
    Les pays francophones bien qu’ayant une histoire de grandes empires riches et prospères avant l’ères colonial, semblent être à la traine pour apporter du bien être à leur population, comme l’indique les classements l’Indice de Développement Humain (IDH).
    Les faits sont plus têtus que Les paroles, mêmes d’un spécialiste de la monnaie. Suivez les statistiques et leurs impacts ont été cités dans les propos antérieures :
    Sur les 54 pays africains au monde, il y a à peu près seulement 15 pays africains qui n’ont pas leur propre monnaie et ces pays-là, sont sous le joug de la monnaie FCFA.
    Parmi les 10 premiers pays africains classés ayant le Produit Intérieur Brut (PIB) et l’Indice de Développement Humain (IDH) les plus élevés, il y a seulement le un (01) pays le Gabon (ayant lui le FCFA comme monnaie) et il occupe la place de 08/10 rang et un IDH de 112/195 au niveau mondiale
    Sur les 20 premiers pays africain classés ayant le PIB le plus élevé, on a seulement 03 pays qui ont le FCFA comme monnaie le F CFA parmi ces20 pays ( le Gabon : le 9eme rang sur 20 place avec au niveau mondial en IDH 112 -ème rang sur 195 pays ; la Guinée équatoriale la 16eme rang sur les 20 pays africains et il a un rang de mondial de 145 -ème en IDH 145/195 pays ; le Cameroun la 19 -ème place sur les 20 pays africains avec un rang mondial en IDH 151/195 pays )
    Parmi les dix (10) derniers pays africains du classement du IDH 2021 (Indice de Développement Humain), 08 pays sont les pays africains ayant comme monnaie le CFA dont les 03 pays de l’AES (Burkina Faso 184/195 ; le Mali 186/195 ; le Niger 189/195 comme monnaie le F CFA)
    Sur les quatorze (14) derniers pays au monde en classement IDH 2021, dix sont des pays africains et, parmi ces dix (10) pays africains, six (06) sont ces pays africains qui n’ont pour monnaie que le FCFA (la Guinée 182/195, le Burkina Faso 184/195, le Mali 186/195 ; la Centrafrique 188/195, le Niger 188/195 , le Tchad 190/195 )

  • Le 20 janvier à 03:03, par KAM En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    Prof Diarra. Vous dites ceci : "la création d’une monnaie unique à des pays ne se décrète pas. Cela nécessite plusieurs années pour que les conditions de sa viabilité soient réalisées avant sa création. L’expérience de la création de l’Eco en dit long à ce sujet !" Dites nous combien de temps a pris la création du CFA que nous utilisons, du franc français et du dollar utilisé dans les 52 états américains ? Etes vous si sûr qu’une monnaie ne se décrète pas ? Ne pensez vous pas que le long processus de la création de l’Euro soit davantage lié aux difficultés même de la création de la zone, difficultés qui restent fraiches avec le retrait de la GB, le refus d’admettre la Turquie et d’autres candidats de l’Est et les risques d’explosion de cette zone...plutôt qu’à des quelconques problème de création de la monnaie pour cette zone ? Pour finir, trouvez vous que le sort économique du Burkina, du Bénin ou du Niger qui utilisent le stable CFA soit meilleur à celui du Nigéria et du Ghana ?

    • Le 20 janvier à 12:49, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @KAM
      Messire KAM, vos comparaisons économiques sont assez bizarres !
      Il ne faut comparer que des pays qui soient véritablement comparables, à la fois géographiquement et économiquement.
      - Aussi, il est absurde de comparer le BF, sahélien, enclavé et muni de ressources géologiques fort petites (et vite épuisables !) avec le Nigeria et le Ghana, qui sont côtiers, plus humides, et même pétroliers.
      - Par contre, il est logique de comparer la RCI de Côte-d’Ivoire au Ghana ; et là, il n’y a pas photo : la RCI se porte bien mieux que le Ghana, qui a vu sa monnaie et son économie s’effondrer de 2020 à 2024 au point d’avoir été obligé de demander l’aide du FMI. Et pourtant, le Ghana exporte plus de pétrole et d’or que la RCI.
      - Cependant, sur beaucoup de points, la RCI et le Ghana ont énormément de similarités :
      ethnies communes, agriculture plutôt efficace et peu déficitaire, exportations de cacao, de café, de noix et fruits tropicaux, usines agro-alimentaires, conserveries, belles rivières et trains.
      Notez que la RCI dispose d’un excellent réseau électrique et de belles centrales hydroélectriques, au point d’exporter son l’électricité dans toute l’Afrique de l’Ouest, BF compris.
      - Pour comparer au Nigeria, choisissez d’autres pays côtiers et pétroliers, comme le Gabon et le Congo-RPC-Brazzaville ; les chiffres ne mentent pas : le revenu par tête est bien plus faible au Nigeria, sans compter une insécurité dramatique pour les petites gens, enlèvements, banditisme, fusillades...
      - Le Nigeria et le Ghana ont des monnaies faibles qui ne cessent de perdre leur valeur, ce qui engendre une inflation douloureuse pour les gens « normaux » qui n’ont pas accès à des devises fortes (Franc-CFA, Euro, Dollar, Livre Sterling).
      - Pour comparer le BF, comparez-le à d’autres pays sahéliens hors-CFA, Soudan, Somalie, Érythrée, Somalie. Vous choisirez alors rapidement de rester dans votre Burkina relativement douillet, car les pays secs que j’ai cités sont des enfers pour leur propre peuple, qui décampe par millions vers les pays voisins et les pays occidentaux.
      - Il est logique de comparer l’Algérie à la Libye, mais assez irréel de comparer l’Algérie pétrolière (mais qui n’a aucune exportations hors hydrocarbures) au Maroc (exportateur industriel et agricole, mais sans hydrocarbures).


      Je suis bien obligé de réagir, car je vois trop souvent des comparaisons absurdes. Par exemple, dans sa vidéo fameuse sur Youtube, le jeune et brillant entrepreneur camerounais William ELONG se permet de comparer la Corée du Sud à l’Afrique-CFA, ce qui est surréaliste, car la Corée est industrielle depuis 1 siècle. Pourquoi alors ne pas comparer le Canada au Maroc, la Suisse au Burundi et la Suède à Ceylan, tant qu’on y est ?

  • Le 21 janvier à 13:56, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @ messire REnault Helies, laissez l’économie aux spécialistes. Vos propos sont insensés. La Suisse est un pays continental, sans ressources naturelles, sans accès à la mer, mais qui a une des monnaies et une des économies les plus solides du monde. Le Japon et la Corée du Sud n’ont aucune ressource naturelle mais sont développés. Quand à la Côte d’Ivoire 🇨🇮 son PIB est le 1/3 de la ville de Lagos qui est à 101 milliards $ malgré les lauriers que vous tressez. La cause ? Le FCFA qui est un frein au commerce international. Les vrais termes de l’échange que nous avons sont identiques à ceux de la zone Euros. Imaginez le prix de l’huile de palme de Côté d’Ivoire et celui d’Indonésie ou d’ailleurs. Et on peut multiplier les exemples à l’infini…

  • Le 21 janvier à 22:57, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @Yougbaré Adama
    Messire « Yougbaré Adama », vous écrivîtes ce qui suit :
    « le Ghana, en dépit de sa propre monnaie jugée faible ... , se porte mieux que la plupart des pays de la zone franc. »
    Je suis au regret de vous contredire avec la plus grande politesse diplomatique, car le Ghana a très mal performé en 2020-2024 ! Son économie s’est effondrée, sa dette a explosé, il a dû se soumettre au FMI. Ces catastrophes sont essentiellement dues à sa très mauvaise monnaie nationale, le Cedi, dont tout Ghanéen pas trop pauvre et un peu sérieux se débarrasse vite fait en l’échangeant contre une monnaie solide comme le CFA, l’Euro ou le Dollar-US. L’inflation à littéralement ravagé le niveau de vie des Ghanéens « normaux », les petits, les retraités, les fonctionnaires qui ne peuvent rançonner autrui ni voler l’argent.
    VOUS ÊTES MAL RENSEIGNÉ !
    Au contraire, le Ghana s’est révélé bien moins solide que son voisin et frère, la RCI. La Côte d’Ivoire, pourtant très comparable au Ghana par le climat et la géographie, a bien mieux réussi, elle est plus riche par tête que le Ghana, que le Nigeria, que le Kenya, l’Éthiopie, etc.
    Vous êtes victime de préjugés idéologiques, vous voulez absolument partir de l’hypothèse fausse « les pays CFA réussissent moins bien que les autres ». Or, cette hypothèse « wagnérienne » est FAUSSE ET ARCHIFAUSSE, c’est une gigantesque fake-news.
    Par contre, ce qui reste vrai, c’est que les pays sahéliens ont été sabotés depuis 60 ans par leurs coups d’état à répétition, leurs administrations incompétentes et leurs intellectuels paresseux qui se vautrent dans un guévarisme marxisant totalement inefficace.

    Pour en revenir au Franc-CFA, qui n’existe plus, ayant été remplacé par l’ECO, il semblerait que la plupart des problèmes psychologiques qu’il provoque, malgré ses grandes qualités en tant que monnaie, proviennent simplement de son « nom colonial », ou prétendument colonial. Eh bien, la solution est simple :
    - Accepter son véritable nom, « ECO », quitte à le renommer et ne pas nier les réformes récentes où la France a quitté la « guidance » de cette monnaie.
    - Certains africains ont avancé le nom de « Afrix » ; c’est une bonne idée, mais c’est aux Africains de proposer un nouveau nom qui convienne.
    Kemetx ? Samorix ? Caurix ? African Dollar ?
    - Le faire évoluer dans un sens panafricain, comme c’est déjà prévu : une même monnaie pour toute l’Afrique de l’Ouest, Nigéria et Ghana compris, cela créerait un très respectable géant monétaire ; si, en plus, s’y joignait l’Afrique centrale sous CFA, ce serait un bel éléphant. Et pourquoi pas « gagner » l’immense Congo-RDC-Kinshasa dans le club ?

  • Le 22 janvier à 15:33, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @ REnault Helies,je vous ai déjà dit de laisser l’économie aux spécialistes. Le problème du Cedi est complexe, outre une gestion hasardeuse de la Banque centrale du Ghana et des autorités économiques , l’effondrement du Cedi a été accéléré par le comportement des agents économiques qui ont paniqué et chercher à se débarrasser du Cedi accélérant sa chute. Sinon d’un point de vue industriel, le Ghana est en avance sur la Côte d’Ivoire 🇨🇮 et le PIB de la seule ville de Lagos est 3 fois celui de la Côte d’Ivoire. La dévaluation de 1994 a été une catastrophe pour l’industrie de la zone cfa. Du jour au lendemain les consommations intermédiaires, électricité, eau, approvisionnements ont été multiplié par 2 pour faire simple. Il faut faire une différence entre la gestion de la monnaie et celle de l’économie réelle. Le problème du Nigeria, Ghana et autres pays est dû à la mauvaise gouvernance monétaire et budgétaire. Enfin lorsque vous parlez de la mauvaise gouvernance économique des pays de la zone franc, quelle est la RESPONSABILITÉ de la France dans cette débâcle économique, politique et sociale ? N’est ce pas la France qui a INSPIRÉ, SOUTENU et ADOUBE tous les régimes CORROMPUS et INCOMPÉTENTS qui ont semé l’effroi, la misère et finalement le TERRORISME au SAHEL ? Évidemment les populations sont elles aussi responsables de leurs malheurs en vendant leurs voix pour une poignée de CFA. Il n’y a ni dogmatisme, ni émotion dans la critique du FCFA, l’AVANTAGE unique qu’il apporte est cette STABILITÉ qui est à moyen et long terme plutôt un IMMOBILISME. En subissant les contrecoups des politiques économiques de l’UE à travers l’EURO, les pays de la zone cfa sont ballottés comme un frêle esquif dans le sillage d’un mega porte avion.

  • Le 23 janvier à 15:14, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @ REnault Helies vous n’avez vraiment plus rien à dire. Pourquoi ne dites vous pas que la Suisse est au Ghana ? Dans votre précédent développement vous avez comparé la Côte d’Ivoire et le Nigeria, c’est pour cela que je vous informe que l’état de LAGOS au Nigeria qui se résume à la seule ville dudit à un PIB trois fois supérieur à celui de la Côte d’Ivoire . Le MIRACLE ivoirien tant vanté est une chimère. En 1960 la Côte d’Ivoire et la Corée du Sud avaient des PIB comparables. 64 ans plus tard, la Corée du Sud est un géant économique mondial alors que la Côte d’Ivoire reste un pays agricole arriéré malgré le FCFA. Parce que en Corée du Sud il y’a eu une politique économique, un programme industriel ambitieux et une gouvernance vertueuse pendant que la Côte d’Ivoire se contentait de la rente du café et cacao avec une gouvernance calamiteuse sous la protection bienveillante des troupes françaises et du FCFA. Arrêtez de délirer sur le FCFA qui est une chaîne et un boulet.

    • Le 23 janvier à 21:00, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Bob, quand vous êtes en difficulté, vous faites des comparaisons carrément loufoques ! De plus, vous prenez un ton agressif et autoritaire qui montre que vous « ramez » un peu dans votre argumentation.
      Pour esquiver, vous nous ressortez Corée VS RCI, ce qui est absurde, car la Corée, asiatique, était déjà fort industrialisée il y a un siècle. C’est simple, l’industrie coréenne en 1924 dépassait déjà la totalité de toute l’industrie africaine entre le Sahara et la RSA.
      SVP, comparez ce qui est comparable, et en faisant le quotient PIB global par nombre d’habitants, à savoir, par exemple ;
      RCI VS Ghana (même climat, géographie comparable)
      Algérie VS Libye, pays arabes pétroliers
      Maroc VS Égypte (pays arabes peu riches géologiquement)
      Burkina Faso VS Soudan nord et sud (pays plutôt secs)
      Sénégal VS Kenya
      Mali VS Somalie
      Nigeria VS Gabon (pays pétroliers)
      Maurice VS La Réunion (îles)
      Si vous commencez à comparer la Corée à la Côte-d’Ivoire, pourquoi ne pas comparer l’Angleterre (ancienne colonie française, eh oui) à la Pologne (ancienne colonie russe), ou comparer l’Australie (bien génocidée par les Anglais) à la Tunisie ?
      On peut beaucoup s’amuser en tentant d’éviter les véritables réalités économiques ...

    • Le 23 janvier à 23:27, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Il y a visiblement chez certains burkinabè une immense jalousie envers la Côte-d’Ivoire, pourtant le pays le plus accueillant d’Afrique de l’Ouest envers les immigrants.
      Pauvres sahéliens victimes de putsches stériles depuis 1966 !

    • Le 24 janvier à 06:38, par pfff En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @Bob.
      Renault Hélies a raison. On n’industrialise pas un pays en claquant des doigts, l’infrastructure ne sort pas d’un chapeau. Ça prend (beaucoup) de temps, et ça compte encore plus dans le développement des pays.

      Une des routes que j’emprunte au quotidien est construite sur une voie romaine. J’utilise tous les jours un pont du XIIIe siècle (bon pied, bon œil...), et ma maison date du XIXe... Le Canal de Suez a mis 10 ans à être creusé il y a 145 ans.

      L’Asie était industrielle et équipée bien avant la RCI. L’Inde était le premier exportateur de tissu au monde avant la révolution industrielle, et la conquête anglaise en particulier. En 1905, le Japon a gagné une guerre navale contre l’Empire Russe. Si certains en Europe ont du mal à trouver les apports et des héritages africains dans le monde et dans l’histoire, les apports Asiatique pleuvent : poudre, boussole, indiennes... jusqu’à la flûte traversière.

      La RCI a commencé son industrialisation plus tard que la Corée, elle mettra du temps à la rattraper, ce qui ne l’empêche aucunement de s’enrichir, et quand elle avance, et se transforme, elle ne jette pas bébé avec l’eau du bain...

  • Le 24 janvier à 01:45, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @REnault Helies, je pense que vous perdez le nord. Êtes-vous sûr que je ne suis pas ivoirien ? Vous connaissez mal les burkinabé , nous ne sommes pas riches mais nous n’envions personne et je vous assure que personnellement sans être riche en Côte d’Ivoire je ferais partie de la bourgeoisie. Comment peut-on être JALOUX d’un pays ? Évidemment il se peut que des français désespérés par les décisions impopulaires de leur gouvernement jalousent les suisses où chaque décision importante fait l’objet d’une votation alors qu’en France le gouvernement est devenu champion des passages en force, mais cela ne nous regarde pas. Si vous voulez discuter avec nous soyez plus courtois et quittez cette morgue que vous etalez en donnant du MESSIRE pour vous moquer. De toute façon votre assiduité sur nos discussions reflète la nouvelle doctrine d’une diplomatie française paranoïaque qui voit dans chaque poste d’un jeune africain la main de Moscou. Je suis sûr que vous êtes en mission commandée mais vous vous comportez comme un éléphant 🐘 dans un magasin de porcelaine avec votre collègue Bazajet. Ne vous fatiguez pas. L’Afrique de papa est morte . Bientôt la France et les autres seront définitivement chassés d’Afrique.

    • Le 24 janvier à 13:21, par Bajazet En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Hé, hé, les copains, les Professeur Diarra, les Hélie-coptères, les Bobs, les uns et les autres, c’est un plaisir de suivre vos discussions, car elles équivalent à un véritable cours d’’économie de l’Afrique de l’Ouest et des évolutions possibles du système monétaire ouest-africain.
      De fil en aiguille, les arguments deviennent meilleurs, moins basés sur des « on-dits » de maquis après la 5e Brakongo ou la 3e Primus (bière kinoise du Congo-RDC).
      PS
      - Par contre, je ne comprends pas que, dans une discussion sur l’Afrique, on s’envoie à la tête la Corée ou la Suisse, qui sont légèrement hors-sujet. Avant de vanter les qualités de la démocratie suisse, il serait temps de se préoccuper de la simple existence d’une quelconque démocratie au Sahel.
      - Notons que la Région Parisienne, ou « Île-de-France », représente à elle seule un poids économique et un niveau de vie très supérieur à la Suisse toute entière, c’est d’ailleurs la plus grosse région économique d’Europe, supérieure à toute la région de Londres. Son Lausanne s’appelle Yvelines, son Zürich s’appelle 8e arrondissement, etc.
      - Vouloir séparer une région de son environnement, c’est un peu comme si l’on voulait résumer par « Ouaga 2000 » l’économie burkinabè. Or, l’Île-de-France ou la Suisse séparées de leur voisins et de leur environnement régional seraient carrément dans la misère.

  • Le 24 janvier à 10:03, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @Bob
    Messire Bob, il est difficile de dialoguer si, en parlant à un septuagénaire, vous le traitez « d’insensé », c’est-à-dire de fou. Est-ce vraiment utile ?
    Quant à moi, je m’efforce de maintenir un dialogue qui ne soit pas une chamaille basée sur des bases erronées, je vérifie sans cesse mes données économiques.
    Je me permettrai cependant de vous faire remarquer avec politesse que vos données et vos comparaisons sont plutôt étranges.
    Ainsi, votre comparaison Nigeria vs Côte d’Ivoire « en valeur absolue » est un peu bizarre, car le Nigeria est surtout très peuplé, 10 fois plus que la RCI ! C’est un peu comme si vous compariez la Belgique ou la Suisse à la France sans tenir compte de l’énorme différence de population.
    Reprenons les chiffres pris sur le site « countryeconomy.com », facile à consulter, aux données vérifiables dans les sites sérieux


    Nigeria en 2022 : pop. 213,4 millions d’habitants ; PIB total 453 milliards € (Euros) ; PIB par tête : 2123€/habitant
    RCI de Côte d’Ivoire en 2022 : pop : 27,5 millions d’habitants ; PIB total : 66,5 milliards € ; PIB par tête : 2420 €/habitant.
    Ghana 2022 : pop : 32 millions d’habitants ; PIB total : 68,5 milliards € ; PIB par tête : 2 137 €/habitant. Et ça a encore baissé en 2024 ...


    Il est donc évident que l’habitant de Côte d’Ivoire est nettement plus riche, de 20% environ, que celui du Nigeria ou du Ghana. D’autre par, Lagos et Accra sont des villes affreusement dangereuses et polluées, invivables si l’on n’est qu’un africain normal, ni milliardaire ni expatrié prospère.
    Pour la Côte d’Ivoire, peu de rente pétrolière ou minière : la richesse de la RCI, ce sont les produits agro-alimentaires et industriels qui donnent du travail à des Ivoiriens et à des immigrés africains. Les exportations du Nigeria et du Ghana sont bien plus assises sur de la rente géologique qui ne fait pas travailler des Africains.
    Notons au passage que la RCI reçoit vraiment beaucoup plus d’immigrants par rapport à sa petite taille que le Nigéria et le Ghana, elle a reçu en 2022 un apport net d’immigration d’environ 1,4 million de personnes. Ainsi, les citoyens sahéliens choisissent avec leurs pieds quand ils doivent décamper de leurs pays aux économies bloquées depuis 50 ans par de stériles castes militaro-administratives.
    La RCI est bien plus accueillante aux autres Africains que l’Algérie ou même la Tunisie, pays xénophobes.
    Donc, choisir la comparaison RCI contre Nigeria & Ghana pour rabaisser la zone CFA-ECO est voué à l’échec.


    Personnellement, je comprends parfaitement le désir de diversification diplomatique du BF, mais je ne vous souhaite pas de graves erreurs économiques dues à des données fausses et des préjugés idéologiques sur l’actuelle monnaie ECO-CFA. Il est très bien que cette monnaie évolue dans un sens le plus panafricain possible ; c’est d’ailleurs actuellement le cas, renseignez-vous sur ce qui a été prévu. Mais il faut éviter les chocs brutaux, c’est simplement VOTRE INTÉRÊT !
    Or, beaucoup de données réelles sont mal connues, et les infox pleuvent pour rabaisser injustement le Franc-CFA-ECO par des infox a la chaîne. Beaucoup n’imaginent pas les souffrances qu’impliquerait une mauvaise monnaie qui ne cesse de perdre sa valeur, comme le Cedi, le Naïra, le Franc-Kinshasa et même les dinars de Tunisie ou d’Algérie. Renseignez-vous sur les catastrophes monétaires qu’ont subi le Zimbabwe et le Somaliland. Renseignez-vous sur l’affaiblissement catastrophique du Dinar tunisien, dont la malencontreuse révolution de 2011 à divisé la valeur par 6 en 13 ans, oui, par 6 ! Appauvrissant au passage retraités, fonctionnaires et ouvriers de Tunisie, devenu un pays déclinant et rance qui se repaît de racisme..
    LA MONNAIE NE SUPPORTE PAS LA DÉMAGOGIE NI LES CHOIX POLITIQUES ÉMOTIONNELS.
    C’est comme un pétrolier géant : si vous le contraignez à un virage trop brutal, il se brise carrément et coule comme une brique dans un marigot ...
    On ne conduit pas un pétrolier comme une moto-cross.

  • Le 24 janvier à 12:23, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @REnault Helies on est entre promotionnaire puisque je suis aussi septuagénaire. Je ne parle pas du Nigeria, je parle de l’état de Lagos et vous savez comme moi que le PIB par habitant ne présage pas d’un partage équitable de la richesse mais c’est un autre problème. Pourquoi cherchez vous désespérément à justifier le retard industriel de l’Afrique ? C’est ainsi que la France a convaincu Houphouet Boigny que l’industrialision de la filière café cacao était mauvais. Tous les efforts industriels des pays CFA ont été anéantis à cause de la dévaluation de 1994 et aucune politique économique et industrielle crédible n’est en œuvre dans nos pays. Ce n’est pas parce qu’il y avait une industrie balbutiante en Asie au 19 eme siècle que ces pays sont industrialisés, mais c’est parce qu’il y’a eu une volonté politique et des plans économiques et industriels. Pourquoi tenez-vous absolument à convaincre les africains que l’INDUSTRIE, seul moyen d’offrir les millions d’EMPLOIS dont a besoin notre jeunesse est hors de notre portée ? L’Afrique de papa est bien morte , nous ferons tout pour nous industrialiser en nous débarrassant de certains pays parasites et du FCFA .

    • Le 24 janvier à 21:51, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @Bob
      Messire Bob, prenons par exemple le cas de l’Éthiopie, comparée à la RCI.
      L’Éthiopie est le seul pays ’Afrique à n’avoir jamais été colonisé, comme l’Iran, la Turquie et la Thaïlande ; elle a été agressée par l’Italie, mais en a été rapidement débarrassée par une résistance acharnée et la victoire de Alliés contre l’Axe. En tout cas, l’Éthiopie n’a jamais eu de monnaie autre que sa monnaie nationale, le « Birr », sans avoir jamais vu un seul billet de Franc-CFA-ECO.
      Je reprends les données économiques faciles à retrouver, par exemple dans « countryeconomy.com ».
      Ethiopie en 2022 : pop. 104 millions d’habitants ; PIB total 114,2 milliards € (Euros) ; PIB par tête : 1 097€/habitant
      RCI de Côte d’Ivoire en 2022 : pop : 27,5 millions d’habitants ; PIB total : 66,5 milliards € ; PIB par tête : 2420 €/habitant.


      On peut donc constater qu’il n’est pas évident que l’ivoirien moyen soit plus malheureux que l’éthiopien standard.
      Il se trouve que, depuis 1975, l’Éthiopie a eu le malheur de fréquenter de trop près un certain pays de Nassaras blondinets de 147 millions d’habitants qui lui a fourni tanks et avions de chasse, mais pas vraiment gratuitement. Depuis 1973, l’Éthiopie a souffert les douleurs de l’enfer, guerres, famines, guerres civiles, sécessions et même faillite, on se demande bien qui est le vilain « pays sorcier » qui lui a gâté la vie...

      Je ne suis pas sûr que les Ivoiriens aient beaucoup de raisons de se prosterner devant les résultats économiques de la merveilleuse Éthiopie.
      PS
      C’est l’Éthiopie qui a inventé le café.

  • Le 24 janvier à 17:11, par Le juge Impartial En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @Renault Helie internaute 19, @Bob internaute 20.
    Mr. Helie, Ce ne n’est plus la peine d’en rajouter , avec vos arguments quantitatifs et vos données, vous avez remporté le débat face à Bob qui est plus dans l’émotion et dans sa Non-Maitrise des concepts macro et micro économique fondamentaux !

  • Le 24 janvier à 23:18, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @ le juge impartial, commencez tout d’abord à changer de pseudo. Ensuite je vous signale que j’ai été économiste principal pendant 36 ans et enfin j’ignorais qu’on était dans un concours d’économie. Selon vous parlait on de micro économie ou de macro économie ? En tout cas vous n’avez jamais étudié apparemment l’économie. REnault Helies est un troll 👿 français qui intervient sur instruction, vous vous devez être de ces parasites qui vivaient sous les régimes CDP et MPP de combines, prébendes et corruption. Dommage cette époque est révolue, remettez vous en cause et travaillez comme tout le monde pour gagner votre vie.

    • Le 25 janvier à 14:27, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @Bob,
      Messire Bob, précisons plusieurs points importants pour des discussions courtoises :
      - 1/ Je ne suis pas un troll, je ne suis qu’un particulier de formation scientifique plutôt bienveillant envers le BF qui essaye d’exprimer son bon sens à lui, même s’il m’arrive d’avoir une langue pimentée et critique.
      - 2/ Je suis un retraité plutôt prospère d’une douce et grasse province française connue pour ses châteaux, ses vins fins, ses crémants, ses fruits, ses rivières, ses moulins, ses forêts et ses monstrueuses centrales nucléaires, personne ne pourrait me dicter quoi que ce soit. Voir le film « Qu’est-ce qu’on a j’ai fait au Bon Dieu » pour avoir une idée de mon environnement.
      - 3/ Je n’ai strictement pas de besoins financiers ! À part peut-être de payer un peu moins d’impôts à notre encombrante fiscalité sur le revenu (j’en suis à plus de 15 000€/an, plus de 10 millions de Francs-CFA-ECO par an, quand même, que Belzébuth dévore nos fiscalistes !). Retraité de la fonction publique aux échelles « hors classe/échelle lettres », catégorie des « hauts fonctionnaires », je suis muni d’une charmante épouse qui gagne encore plus que moi et dont la prospère famille champenoise me fournit gratuitement en Champagne digne des plus belles ambassades. À déguster avec les fameux biscuits roses de Reims ...
      - 4/ Comme je l’ai déjà écrit, je comprends le besoin de diversification diplomatique qu’éprouvent des Africains. Mais je me sens dans l’obligation de fournir les informations justes et facilement accessibles qui tempèrent les allégations fausses ou distordues sur l’économie africaine depuis un demi-siècle. Ne serait-ce que pour inciter à un minimum de prudence économique et monétaire.
      Vous savez bien que de nombreuses décisions catastrophiques ont été prises pour cause d’idéologie malfaisante, allant jusqu’à provoquer des famines et des guerres : Éthiopie, Zimbabwe, Ouganda, Somalie, Soudan, etc.

    • Le 25 janvier à 23:23, par Anaarchiqqukement En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Félicitations Bob, économiste est un emploi lucratif, peut être avez vous même des publications à votre actif que nous pourrions consulter pour nous constituer une analyse plus experte des points de vue que vous défendez. Ou des références de gouvernements ou grandes entreprises ayant bénéficié de vos services pour assoir vos visons et théories monétaires ?
      Il semble évident que les questionnements relatifs au XOF vous préoccupent et que vous avez déjà par le passé émis une analyse étayée sur ce sujet.
      Malgré tout, je reste septique.

      De mon point de vue, on ne peut qu’admettre que le XOF est stable. Indexé sur le franc, donc l’euro il ne se dévalué pas où peu. Car le business mondial a confiance en l’€, ce qui rend présentement le CFA invulnérable. (Monnaie implique confiance n’est ce pas ?).

      Sauf, si votre partenaire Nigérien n’honore plus ses dettes. Dans ce cas il entraîne avec lui tous ses partenaires au fond du trou.
      Il serait judicieux d’emettre un nouvel arrêté du gouvernement portant modification de la contribution volontaire obligatoire pour les chanceux qui sont immatriculés, à 5% de leurs salaires au moins.

      En effet, la solidarité en EAS est indéfectible et nous avons promis fidélité et assistance à nos alliés. Ne serait il pas temps de mettre des actions concrètes sur les bonnes intentions ou déclarations sans consistance jusqu’alors. En donnant de l’argent à notre allié ?

      Dans le cas contraire, cher épargnants, il serait inspiré de retirer votre épargne d’ecobank, boa, orabank... Car apparemment le Niger ne les rembourse pas.

      Et bien-sûr de changer votre épargne en Cedis ou roubles. Une valeur sur ! Allons...

    • Le 27 janvier à 03:26, par Le Juge Impartial En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @Bob,
      Vous avez écrit : ``j’ai été économiste principal pendant 36 ans``
      Alors, parlons bilan : C’est un désastre économique et social et autres... l’état dans lequel vous et certains de votre génération ont laissé le Burkina.
      Exemple : En avril dernier, pour environ 7 000 postes, presque deux millions de candidats !

  • Le 25 janvier à 15:19, par Bob En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @REnault Helies, vous oubliez de dire que l’Éthiopie est le pays africain où il y’a des problèmes de nationalité particuliers. Après la chute du régime féodal et arriéré de Haile Selassie, l’Éthiopie a connu plusieurs guerres civiles qui ont aboutit à sa partition donnant naissance à l’Érythrée, deux guerres avec la Somalie. La dernière guerre civile n’est pas encore achevée et il y’a actuellement des tensions avec l’Égypte le Soudan, le Soudan du Sud, la Somalie, bref si la Côte d’Ivoire avait la moitié de ces problèmes elle aurait disparu., mais ça c’est de la conjecture. Toutes vos contorsions pour présenter le FCFA comme une panacée ne nous convaincra pas. Sans changement de paradigme, les pays africains ne pourront fournir ni l’emploi, ni la nourriture, l’éducation, la santé, la sécurité….dont ont besoin nos populations.

    • Le 25 janvier à 20:53, par Renault HÉLIE renault.eli2014@gmail.com En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      @Bob
      Messire Bob, l’histoire de l’Éthiopie est passionnante ! C’est un État et une Église qui remontent carrément à la fin de l’antiquité, comme la France. En Afrique, c’est l’État constitué le plus ancien, plus ancien que le Maroc.
      Haïlé Sélassié était un authentique héros qui s’est battu comme un lion contre des italiens qui ne reculaient devant aucune violence.
      Ce qui est rigolo, c’est que je l’ai croisé de loin dans mon enfance, c’était un tout petit bonhomme qui ressemblait plus à un arabe brun à long nez pointu qu’à un subsaharien du Golfe de Guinée « teint noir ».


      Mais ça nous écarte du présent débat, qui est, me semble-t-il :
      « Faut-il tout casser pour faire les malins en prenant de graves risques, ou bien faire évoluer avec prudence l’actuelle union monétaire ouest-africaine (UMOA & CEDEAO) vers un futur le plus solide et le plus panafricain possible ? ».
      N’oubliez pas qu’en cas de décision erronée sur une monnaie AES séparatiste qui chuterait en vrille, l’AES et le Burkina Faso seraient ridiculisés,
      donc une certaine prudence serait préférable, ne serait-ce que par patriotisme burkinabè.
      C’est pour cela que j’évoquais en passant l’Éthiopie, qui n’a rien tiré de valable de ses choix catastrophiques depuis 1973, sinon 51 ans de misère et de guerre permanente ; vous appelleriez ça une réussite ?
      Quant à moi, je vous rassure tout de suite : je n’ai aucun intérêt financier ni politique dans le futur du BF, sinon la simple humanité. En bref, je préfère que le BF ne succombe pas à de graves ennuis économiques, car cela m’attristerait, c’est tout bête.
      Vous avez peut-être remarqué que le BF garde toujours un certain capital de sympathie en France et en Europe de l’Ouest.
      Mais, en terme de marchés, l’Afrique sahélienne toute entière ne fait pas 1/1000e du commerce extérieur de la France, et encore moins pour l’UE. Ce serait vite compensé par une réussite ou un échec commerciaux d’Airbus-aviation, par exemple en Asie ou en Amérique Latine.

    • Le 25 janvier à 23:47, par Anaarchiqqukement En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Je trouve étrange et questionnant qu’un Burkinabè qualifie de régime féodal arriéré l’Éthiopie. Que l’on parle de pays où il y a des nationalités particulières (bah. Non dans un pays on a tous la même).
      En fait quand on nous parle de Naaba, d’endogenisme, de traditions, d’unité sociale de la nation au Burkina, c’est pareil , non ?....
      Certe les frontières ont regroupé multiples ethnies de manière irréfléchie suite à la colonisation (Divisions de clans, et cohésion à construire ?). Mais du fait le patriotisme comme on l’entend, surpasse l’ego ou les castes. Il implique donc l’esprit collectif !

      Pourtant au Burkina, si la colonisation a mis fin aux diverses régimes arriérés. A l’image de votre présentation de l’Éthiopie ( qui elle n’a jamais été colonisée. vous dîtes, n’est il pas admissible de considérer que nous sommes à l’image

  • Le 25 janvier à 20:09, par Renault HÉLIE renault.eli2014@gmail.com En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

    @tous
    Je trouve ces débats intéressants, très intéressants.
    Bien entendu, il y a un paramètre « de ressenti » ou « politique » pour lequel je ne peux pas me substituer aux Burkinabè de base.
    Il est normal de changer un système, de le faire évoluer.
    Cependant, je pense qu’il serait bien triste pour Burkinabè et Sahéliens que des décisions précipitées induisent une catastrophe monétaire.
    Surtout si ce cataclysme devait tout à des données fausses et même des intoxications malveillantes.
    Car une catastrophe monétaire, c’est souvent une terrible misère pour ceux qui n’ont pas le bras long.
    Les puissants et les bourgeois, eux, se débrouillent très bien avec des comptes en Suisse, à Chypre ou au Panama ; il suffit de scruter ce que font les « grossiums » en Algérie, au Kenya ou au Congo-RDC-Kinshasa.
    Conclusion
    Laissons la conclusion à un ingénieur des forêts né il y a 4 siècles :
    « PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS FONT PLUS QUE FORCE NI QUE RAGE. »


    Le lion et le rat
    Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde :
    On a souvent besoin d’un plus petit que soi.
    De cette vérité deux fables feront foi,
    Tant la chose en preuves abonde.

    Entre les pattes d’un Lion
    Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie.
    Le Roi des animaux, en cette occasion,
    Montra ce qu’il était, et lui donna la vie.
    Ce bienfait ne fut pas perdu.
    Quelqu’un aurait-il jamais cru
    Qu’un Lion d’un Rat eût affaire ?
    Cependant il advint qu’au sortir des forêts
    Ce Lion fut pris dans des rets,
    Dont ses rugissements ne le purent défaire.
    Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
    Qu’une maille rongée emporta tout l’ouvrage.

    Patience et longueur de temps
    Font plus que force ni que rage

    Jean DE LA FONTAINE

    • Le 26 janvier à 09:26, par pfff En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Renault Hélie :

      Bien sûr que vous avez raison, et qu’il vaut mieux éviter une catastrophe. Le problème est simple : beaucoup de « ceux qui ont le bras long » ont simplement intérêt à cette catastrophe. Beaucoup, mais pas encore tous, c’est une question d’équilibre : je te tiens, tu me tiens par la barbichette... Lorsque suffisamment de ces grands bourgeois auront acheté des devises fortes, ils feront sauter la banque, et rachèteront à pas cher les actifs sahéliens.

      Leur souci, c’est uniquement que certains se sont protégés de la manœuvre en libellant leurs actifs dans des monnaies fortes (via le CFA, justement) : on combat le feu par le feu. C’est la seule raison pour laquelle il ne se passe encore rien, mais je pense que la présence russe qui joue sur un autre terrain va leur permettre de casser cette protection et de forcer les ventes : une spolia en bonne et due forme.

      Mais, si je me fie à mon expérience sud-américaine, cette rupture aura lieu dans les 2 ans : changement de monnaie, dévaluation, rachat des actifs par les personnes ayant des réserves de devises fortes, crise majeure dans le pays (bancaire avec toutes les conséquences que ça a), perte de confiance dans la monnaie locale, et retour à une monnaie forte étrangère, de facto (Argentine) ou de jure (Équateur).

      Comme je te le disais auparavant, ce n’est désormais plus mon problème, sauf évidemment pour les burkinabés résidents en France et qui auront trempé dans ce genre de vol à l’étalage.

    • Le 27 janvier à 00:59, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

      Quelle belle illustration:la grande france(lion) prise aux filets d Hitler !une maille du filet rongée par bataillons de tirailleurs africains pour que la bourrasque AMÉRICAINE puisque emporter tout sur son passage par le débarquement de Normandie !boomerang !!!

      • Le 29 janvier à 11:32, par Renault HÉLIE En réponse à : Economie : « La valeur interne et externe du franc CFA est restée stable malgré la politique de restriction monétaire de la réserve fédérale des États-unis », constate Pr Mahamadou Diarra

        @yelmingaan blaan saa hien
        Messire « yelmingaan blaan saa hien »,
        tiens, vous revoilà, vous ?
        Spécialité des populo-démagogues guévaro-marxolâtres et surtout putscholâtres antidémocratiques sahéliens :
        L’ESQUIVE
        Dans une discussion où l’on est en difficulté à force de voir débusquer ses mauvaises données économiques,
        se dépêcher d’ évoquer des trucs et des machins qui n’ont rien à voir avec le schmilblick. .
        Bon, je répète :
        Les arguments économiques de votre camarilla de « bradeurs de leur propre pays » sont farcis de données fausses, de fake-news, de rumeurs malveillantes, en un mot de MENSONGES pour essayer de justifier des CATASTROPHES pour votre pays.
        Moi, je m’en moque, les seuls qui souffriront économiquement sont les sahéliens qui ne se seront pas vite réfugiés en RCI ...

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