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Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

Publié le lundi 1er janvier 2024 à 22h15min

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Burkina :

Ceci est une tribune de l’économiste-chercheur burkinabè, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo. Directeur exécutif de l’Institut Free Afrik, un organisme indépendant dédié à la recherche sur les économies ouest-africaines, Dr Ouédraogo fut, entre autres, le rapporteur général de la Commission de réconciliation nationale et des réformes du Burkina sous la transition de 2014-2015.

Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ?

La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !

Financer la guerre et les défis de la nation : le casse-tête du gouvernement

Comment financer la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national ? Comment, dans le même temps, financer la prise en charge conséquente des drames humanitaires et alimentaires, contre-coups de l’insécurité, qui affectent plus de deux millions de personnes déplacées internes et trois millions et demi de personnes en situation d’insécurité alimentaire ? Comment, au même moment, faire face aux défis colossaux de la rescolarisation de centaines de milliers d’élèves dont les écoles, le quart des établissements scolaires, ont été fermées, soulager des populations dont le pouvoir d’achat est laminé par la cherté de la vie, réorganiser les services de santé perturbés par l’insécurité, relancer l’économie profondément affectée par le choc sécuritaire et la difficile conjoncture internationale, reprendre la reconstruction de la nation dont la panne est un facteur aggravant de la crise sécuritaire ?

A moins d’être inconscient ou démagogue, personne ne souhaiterait avoir à gérer, dans l’urgence absolue, des défis si nombreux et si massifs. De fait, le Burkina Faso, comme les autres pays sahéliens, est l’un des pays les plus difficiles à gouverner. Les sociétés sahéliennes sont en effet l’objet d’une double injustice et les États doivent faire face à des factures de commandes qu’ils n’ont pas passées : d’une part, ils payent de lourds tributs aux changements climatiques dont ils sont peu responsables ; d’autre part, ils se coltinent une insécurité résultant des aventures guerrières et irresponsables d’un Occident impérialiste, notamment en Lybie. Le feu qui ronge les sociétés sahéliennes, il est juste de le rappeler, est en effet venu d’ailleurs.

L’occultation de cette évidence, trop présente dans les récits unijambistes de plusieurs experts, et dans l’attitude donneuse-de-leçons de gouvernements et diplomates occidentaux, alimentent la frustration des populations sahéliennes, qui, à la limite, se sentent insultées ou renvoyées au statut du nègre doté de peu d’intelligence. Ce déni fait également place aux délires complotistes.

Cela étant dit, il est inopérant de s’enfermer dans une posture de dénonciation des autres. Ce que j’ai appelé « autrui démiurge de nos malheurs » est une posture de déresponsabilisation, inféconde pour l’histoire. Car, si le feu est venu de l’extérieur, il a trouvé la paille de son expansion dans les plis les plus intimes des sociétés sahéliennes. Je fais bien évidemment allusion au titre « le feu à la paille » que Rahmane Idrissa (2019) a donné à un rapport consacré au Burkina Faso. Des inégalités structurelles, des sentiments d’injustice qui ont durablement macéré, la panne de la construction nationale, la mauvaise orientation des politiques économiques et sociales, les réponses inadéquates et l’inertie d’un Etat miné par des problèmes de gouvernance ont créé un écosystème favorable à l’enracinement de l’action terroriste.

Revenons à la question de la mobilisation des financements requis pour faire efficacement face aux défis existentiels auxquels nous sommes confrontés.

D’importants efforts consentis par les populations

Les populations ont consenti beaucoup d’effort. D’abord, il faut rappeler les relèvements successifs des prix des hydrocarbures depuis mai 2022. Le prix du carburant a ainsi connu, en l’espace de 10 mois, une hausse cumulée de 235 f CFA sur le litre à la pompe, soit une hausse de plus de 38% ! Ces relèvements de prix correspondent en réalité, pour l’essentiel, à une baisse de la subvention faite par le gouvernement sur ces produits, dans un contexte de hausse soutenue du prix du baril et d’une accumulation, sans précédent, de dettes colossales depuis plusieurs années. Ces contraintes financières ont très vite eu raison des déclarations imprudentes et peu informées de certaines autorités.

La hausse des prix des hydrocarbures a érodé le pouvoir d’achat des populations par ailleurs affectées par le marasme économique, les déplacements forcés et une inflation alimentaire inédite depuis trois décennies. Une inflation moindre avait engendré des émeutes de la faim en 2009. Un véritable fardeau pèse donc sur les populations, qui du reste, consentent à payer une kirielle de nouvelles taxes.

Près d’une trentaine de mesures fiscales allant de l’instauration de nouvelles taxes sur les services de téléphonie et les abonnements télévisuels aux relèvements du taux d’imposition portant sur les boissons, les cigarettes, les véhicules, etc. ont été prises. Le consentement des populations, dans un contexte économique adverse, est remarquable. En plus, d’importants dons volontaires de divers acteurs continuent d’abonder le fonds de soutien patriotique.

Les entreprises affectées par le choc sécuritaire, le repli économique et la difficile conjoncture internationale, font face à une pression exceptionnelle des services fiscaux qui tentent de tenir coûte que coûte les objectifs de recettes dont le réalisme est en cause. Dans le même temps, les arriérés de paiements intérieurs s’accumulent et l’accès aux financements est de plus en plus difficile et onéreux. Comment continuer à payer plus d’impôt dans un contexte de crise de la demande et de fragilisation de l’offre ? En clair, les affaires ne marchent plus mais il faut payer plus d’impôt.

Des déclarations officielles annoncent de nouvelles mesures pour des efforts supplémentaires en 2024. Il faut en effet, recruter davantage, équiper, former et déployer des forces combattantes supplémentaires pendant que les drames humanitaires et alimentaires s’approfondissent.

Les mesures de taxation prises ont été courageuses et ont permis de collecter des ressources précieuses. Il existe toutefois peu de marge de manœuvre pour augmenter l’imposition sur les mêmes activités et sur les mêmes acteurs économiques.

C’est connu, toute guerre d’envergure engendre de nouvelles taxes. C’est même une sorte de loi historique que le prélèvement fiscal a connu des bonds décisifs et irréversibles à la faveur des guerres qui ont contribué à renforcer l’efficacité des systèmes d’imposition. Mais, on le sait également, la politique fiscale ne peut pas se limiter à une augmentation du taux d’imposition sans considérer la réalité économique. Dans le cas contraire, elle sera au mieux inefficace, au pire contre-productive.

La lutte contre la fraude et la corruption : la clé pour une mobilisation financière ambitieuse

Jusque-là, l’effort supplémentaire a été demandé aux mêmes : les populations et les acteurs économiques connus des services fiscaux ou en tout cas parmi les plus vertueux. Il est temps de se tourner vers ceux qui échappent à la contribution fiscale, ceux qui pour une large partie s’en exonèrent illégalement : les fraudeurs !
La fraude et la corruption : la principale source de déperdition des recettes publiques

En clair, l’effort de guerre ne cible pas la fraude et la corruption qui constituent la principale source de déperdition des recettes publiques. Pourtant, il n’y a pas plus important réservoir pour lever des ressources. La fraude est une pratique assimilée à la corruption. La corruption explique la fraude pour l’essentiel. Sans corruption, la fraude ne saurait prospérer dans les proportions actuelles. La lutte contre la fraude est donc nécessairement la lutte contre la corruption. Pour être plus précis, les bénéfices les plus substantiels de la lutte anti-corruption en matière de ressources financières seront réalisés en ciblant la fraude. Les cas de fraude sont légions et le manque à gagner pour le budget de l’Etat est colossal. Les enjeux se chiffrent en centaines de milliards. La fraude est donc le sujet. Du reste, elle se développe dans le sillage de l’insécurité.

La fraude en plein essor dans le contexte d’insécurité

Les sources économiques, douanières et fiscales s’inquiètent d’une hausse de la fraude à la faveur de l’insécurité qui a fortement perturbé le contrôle des frontières. Les trafics de tous genres prospèrent et alimentent l’économie de l’insécurité.

La fraude sur le carburant, principal bien d’importation du pays, est emblématique de l’importance du phénomène. Des enquêtes administratives et judiciaires entreprises en 2021 ont révélé de puissants réseaux de fraudeurs, durablement installés et dont les affaires portent sur plusieurs dizaines de milliards de franc CFA. Le démantèlement d’une partie de ces réseaux qui ne représenterait que le cinquième selon des sources douanières et des autorités de la lutte contre la fraude, a contribué en partie au bond exceptionnel des recettes douanières en 2022. Les services de douanes ont en effet réalisé plus de 122% de leurs prévisions de recettes avec une contribution décisive des bureaux de recouvrement sur les hydrocarbures. L’effet de la hausse des cours du pétrole est certes reconnu, mais les sources administratives sont convergentes sur un impact certain de la désorganisation de la fraude sur le carburant.

« Le groupage » : une pratique frauduleuse en plein développement

Une nouvelle pratique de fraude douanière s’est développée et a pris une place centrale dans le trafic. Elle consiste en des regroupements de divers biens dans des camions dits XXL dont les gabarits ont été modifiés et qui présentent de faux documents aux services des douanes lors des opérations de transit. Ainsi, des marchandises de grande valeur, sont camouflées dans d’autres de moindre valeur et dédouanées à des coûts moindres. Cette pratique frauduleuse, appelée groupage, bénéficie de complicités importantes dans les administrations.

La fraude nourrit à son tour l’insécurité

Le « groupage » fait perdre des recettes colossales à la douane et à la fiscalité intérieure. En plus des manques à gagner au plan des ressources publiques, la pratique du « groupage » comporte des risques majeurs dans le contexte sécuritaire actuel. Elle rend particulièrement difficile le contrôle des produits importés, si bien que des produits illicites peuvent passer entre les mailles des services de douanes. Plusieurs produits notamment des explosifs, des armes, des stupéfiants serraient ainsi trafiqués dans le pays.

La fraude nourrit l’économie grise dans laquelle le terrorisme prospère. La fraude sur le carburant est essentielle pour soutenir la logistique des groupes terroristes. Celle de l’or constitue un moyen essentiel de financement du terrorisme dans notre pays. Il faut noter que l’orpaillage, dont une large part des ressources échappe aux Etats, atteint des records de production de plusieurs dizaines de tonnes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Pour ces trois pays, ces ressources étaient estimées déjà en 2019 à entre 2 et 5 milliards de dollars US ! Une enquête de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie révèle que moins du tiers de l’or produit artisanalement passe par les circuits commerciaux officiels. Entre 15 et 30 tonnes d’or passeraient par la fraude chaque année.

L’or est en passe de devenir la monnaie du terrorisme au Sahel. Il a une grande valeur qui se conserve bien, en particulier dans un contexte de cours élevés. Il procure facilement les liquidités recherchées et permet le blanchiment de capitaux. Il sert à la fois aux financements des actions terroristes et à l’enrichissement personnel des seigneurs de guerre. L’or est également facile à frauder et constitue un excellent moyen d’échange. Cela explique que les attaques terroristes visent des zones aurifères. Pour notre compatriote Mahamadou Sawadogo, excellent connaisseur du sujet, pour les groupes terroristes, « quelle que soit la région, le premier objectif est de contrôler la zone minière. C’est leur principale source de revenus, et c’est aussi un bon endroit pour recruter des jeunes hommes ».

L’utilisation massive de produits chimiques dans le cycle de l’exploitation des mines artisanales, alimente également une économie criminelle transnationale lucrative.

La fraude de l’or ne concerne pas seulement les circuits artisanaux et les réseaux terroristes. Le procès en cours sur l’affaire charbon fin, indique que le secteur industriel n’est pas exempt de reproche. Bien au contraire, les procédures d’encadrement et de contrôle des activités minières ne permettent pas de s’assurer que les quantités produites sont celles déclarées et plusieurs cas de fraudes ont été rapportés. La volonté politique a toujours fait défaut.

En plus de l’or et du carburant, la fraude sur les biens de grande consommation, le riz, le sucre, les huiles, mais aussi sur les motocycles, etc. est considérable. La logistique et l’intendance terroristes se nourrissent également de ces trafics.

La fraude détruit l’économie vertueuse et criminalise l’économie

Le développement de la fraude se fait au détriment des entreprises et des acteurs économiques les plus vertueux, c’est-à-dire ceux qui s’acquittent aux mieux de leurs obligations fiscales et sociales. Ce sont ces derniers qui sont le plus mis à contribution dans les efforts supplémentaires demandés.

En conséquence, une incitation à la fraude se développe et l’économie se criminalise de plus en plus. Cela veut dire moins de recettes publiques mais également moins d’emplois décents et plus de risque de nourrir l’insécurité. Il est donc important de recentrer le focus et de rééquilibrer la politique fiscale en ramenant dans l’assiette les activités frauduleuses. La lutte contre la fraude reste le moyen efficace pour l’Etat de mobiliser plus de ressources sans avoir recours à l’augmentation de la pression fiscale déjà excessive sur les entreprises les plus vertueuses.

Trois raisons de cibler la fraude et la corruption

La fraude et la corruption constituent les principales sources de déperdition des ressources publiques. Cibler la fraude et la corruption dans le contexte actuel aurait trois effets vertueux : mobiliser des ressources conséquentes ; préserver les finances publiques contre la criminalisation de l’économie qui se développe en lien avec l’insécurité ; désorganiser l’économie des réseaux terroristes, en particulier leurs soutiens logistiques. A cet effet, les efforts des administrations douanières et fiscales, de la justice et des autorités politiques doivent se concentrer sur les biens stratégiques suivants : les hydrocarbures ; l’or ; les cyclomoteurs et motos indispensables à la mobilité des groupes armés.

Le pillage et le trafic du bétail doivent constituer également la priorité car ils portent sur des ressources immenses et financent les activités criminelles et les seigneurs de guerre de tous bords.

Un combat acharné contre la corruption est attendu car quoiqu’on dise, en la matière, rien de nouveau sous le soleil, bien au contraire, c’est business as usual. Une transparence et une redevabilité plus fortes sont requises également car le consentement à payer du citoyen ne sera pas durable si celui-ci ne voit pas les résultats, concrets, de ses efforts, en particulier sur le plan sécuritaire.

L’histoire des guerres montre qu’elles peuvent constituer des opportunités pour le renforcement des politiques économiques. Les systèmes fiscaux des pays développés doivent beaucoup aux impératifs auxquels ils ont fait face durant des périodes de guerre au 20è siècle. L’insécurité au Sahel peut permettre de bâtir une fiscalité à la hauteur de l’enjeu de reconstruction de l’Etat et de la Nation. La priorité est claire : affronter la principale plaie de nos finances publiques : la fraude et la corruption.

Ra-Sablga Seydou OUÉDRAOGO

économiste

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Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2023 à 23:30, par ZEUS En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ?" (Tribune de l’économiste, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo)

    5 fois “hum” !
    Dieu préserve le Burkina des ténèbres qu’ont vécu certains de nos voisins.

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  • Le 30 décembre 2023 à 00:08, par Sacksida En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ?" (Tribune de l’économiste, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo)

    Merci Dr Rasablga S Ouedraogo pour cet article de haute portee economique et social face aux defis de la guerre contre le Terrorisme et avec ses consequences qui amplifient la Corruption Endemique et des Fraudes Financieres Reccurentes. Certes, les defis sont nombreux, et pas insurmontables, mais il faut s’organiser mieux et Impulser une dynamique Positive dans toute l’Administration Publique et la Societe Burkinabe afin que l’Integrite, la Rigueur, la Sobriete, l’efficacite et l’efficience soient les regles d’Or dans la gouvernance Actuelle de Cette Transition actuelle. De meme, cela necessite un Leadership Central Transparent et Integres qui tient un Discours Politique Rassembleur Convaincant entrainant la Confiance Populaire sans aucune stigmatisation et qui Porte un ideal de Justice, de Justice Sociale, d’Equite et de Progres Veritable suscitant l’espoir de l’endemain meilleurs. En tout etat de cause, nous sommes embarques dans le meme Navire mais l’on a l’impression que Direction Politique et Administrative du Faso manque de Vision lucidite et de Coherence Resolue. Salut

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  • Le 30 décembre 2023 à 09:06, par GW.Stockwell En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Tous les points évoqués par Rasablga S Ouedraogo sont prioritaires, et il faut les financer sans délai et sans restriction.

    Et, comme à l’habitude c’est là où "le bât blesse".

    Comment financer ces projets ambitieux mais essentiels à la souveraineté de la communauté Burkinabè ?

    L’unique solution est l’utilisation d’une monnaie souveraine comme par exemple un ’Sank’ Burkinabè, en hommage à Thomas Sankara ?

    Mettre en place une monnaie souveraine sera dans tous les cas moins difficile, que de lutter contre ces fléaux avec des moyens non appropriés...

    A cet égard, trois documents pour avoir une vision éclairée :

    1-Lettre ouverte au Président Ibrahim Traoré :
    https://actraco.wordpress.com/2023/12/15/lettre-ouverte-au-president-ibrahim-traore/

    2-Le système monétaire de prédation
    https://banquedefrance1.wordpress.com/la-monnaie/

    3-Structure de l’Organisation Globalisée
    https://actraco.wordpress.com/actualites-organisations-criminelles/

    Force et courage
    GW.Stockwell
    ACTRACO

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  • Le 30 décembre 2023 à 09:23, par thom Sank En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Il y a toujours un manque de volonté politique pour s’attaquer à ces maux qui nous tuent et compromettent l’avenir du pays. On peut ajouter à cette liste, les faux médicaments, les pesticides illicites, l’utilisation détournée de produits comme le carbure pour cuire les aliments, etc. Nous avons un état défaillant car les fonctionnaires comme la douane, etc sont des corrompus ! Il est moins risqué d’être un grand voleur aux cols blancs que de voler quelques poulets.

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    • Le 30 décembre 2023 à 16:45, par zemosse En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

      Effectivement, ce que vous venez de souligner est hélas grave . Les médicaments vendus en pharmacie sont de plus en plus inefficaces, pourquoi ?Les huiles vendus sont de mauvaise qualité, le lait en poudre vendu au Burkina n’est pas de même qualité que celui vendu en Europe, le carbure est utilisé partout à d’autres fins qui empoisonne les habitants ; la liste est très longue ; qu’est-ce qui est fait par le laboratoire national de santé publique pour contrôler et sévir ? La tâche du gouvernement est titanesque car le mal est profond.

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  • Le 30 décembre 2023 à 10:30, par Sambo En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Trop de vérités dans cette analyse : décideurs politiques et économiques sont les premiers responsables et coupables de la fraude et de la corruption.
    Excès de vérités : docteur au front !

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  • Le 30 décembre 2023 à 11:51, par Sam En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Belle analyse. M. Ouedraogo. Vous êtes une fierté nationale.

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  • Le 30 décembre 2023 à 12:21, par AMKOULEL En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Merci et content de lire les analyses du Dr RSO ! C’est sûr que la fraude et la corruption doivent être DEFINITIVEMENT et DRASTIQUEMENT réduites à la plus petite expression. Et ceci devrait être la bataille de tous les instants et à tous les étages de l’administration.

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  • Le 30 décembre 2023 à 14:04, par HUG En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Moi je.vous conseillerai de.vous taire car les gens n aimesnt pas la verité .Sinon c est vrai ce que vous dites mais bon si cela n est pas du gout des hommes forts du moment vous risquez le front.

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  • Le 30 décembre 2023 à 14:39, par SRS En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Bravo à ce brillant esprit qu’est le Dr Ra-Sablga. Toutefois il est toujours question des conséquences et des effets de la corruption. j’aurais souhaité que l’on s’appesantisse sur les causes. Pour moi tout est fait au Burkina pour que tout le monde soit corrompu. Du balayeur au cadre supérieur . Les raisons : les faibles salaires et surtout la destruction des services sociaux de base. Depuis que le PAS est passé sur le Burkina dans les années 90, la situation n’a cessé de se dégrader. Avant faire une école privée était signe d’échec scolaire ; les cliniques étaient quasi inexistantes et on se soignait très bien dans les hôpitaux publics. Se loger n’était pas aussi compliqué que cela avec le programme des cités du CNR. Bref avec un salaire de 100 000FCFA/mois on pouvait se considérer comme faisant partie de la classe moyenne. Aujourd’hui les choses se sont inversées. L’école public est reservé aux pauvres et conduit à des résultats discutables, les patients des hôpitaux publics sont malmenés et méprisés par les soignants qui n’hésitent pas à les diriger votre les cliniques pour ceux qui ont les moyens, les autres mourant dans une indifférence totale. Pourtant les alaires n’ont pas augmenté. La corruption est donc devenu le seul moyen de combler le gap entre le niveau de vie réel et le salaire. Tout le monde s’y est mis et c’est devenu presque banal. Si on devait mettre en application la loi sur le délit d’apparence, la moitié de Ouaga serait en prison. Vous ne pouvez pas demander à un fonctionnaire de gérer des milliards et laisser son enfant mourrir parce qu’il n’a pas les moyens de le soigner.
    L’état doit donc assumer sa part de responsabilité et rendre les services sociaux accessibles au plus grand nombre. Il faudra au moins tripler les salaires pour que les fonctionnaires soient au même niveau que leur collègues du privé à condition que ces derniers aient le même rendement
    Rendre la santé accessible et à un haut niveau de qualité. Produire en masse des logements sociaux et permettre des crédits à très longs terme (30 ans). Certes cela ne va pas éradiquer le phénomène mais aura l’avantage de rendre la corruption "non indispensable".

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    • Le 31 décembre 2023 à 19:46, par Ole En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

      En 2024, l’état ou certains de ses EPE recrutent des Bac+5 pour un salaire net de 270 000 F CFA. On pourrait rétorquer que personne n’est obligé de signer pour un salaire de misère. Mais la réalité est que chacun "équilibrera les comptes" d’abord par la petite corruption. L’appétit venant en mangeant, celui qui sadonnait à la petite corruption changera de catégorie pour des raisons diverses et variées.
      L’UN DES MOYEN LES MOINS COÛTEUX EST DE RÉFORMER LA GRILLE SALARIALE de tous les travailleurs du publics. En permettant aux travailleurs de vivre décemment permettra de combattre la petite corruption résiduelle qui est omniprésente. Puis on s’attaquera aux professionnels de la corruption dans le public par l’application stricte et indifférenciée des mécanismes existants.

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  • Le 30 décembre 2023 à 16:47, par Shalom En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Merci au Dr OUEDRAOGO pour cet éclairage ! Que Dieu vous bénisse ! J’espère que nos autorités exploiteront vos propositions pour améliorer la situation sécuritaire et socio-économique de notre pays.

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  • Le 30 décembre 2023 à 19:15, par Sacksida En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Internaute 9, d’accord avec Vous, apres l’Insurrection Populaire d’octobre 2014 et la Transition Democratique de Michel Kafando et de Yacouba Isaac Zida ; nous avons pense que Rock Marc Christian Kabore et son regime MPP allait recentrer la gouvernance pour quelle soit Vertueuse et Revolutionnaire basee sur la Justice Sociale, l’Equite, le Developpement Economique, Social et Populaire un peu tel que la Revolution Democratique d’Aout de Thomas Sankara l’avait Implemente et surtout mener une Lutte Pertinentes et rationnelles contre la Mauvaise gestion publique et la Corruption Endemique. Malheureusement, malgre le debut du Terrorisme et du Grand Banditisme Desastreux, Rock a voulu gerer le Pays comme auparavant Blaise Compaore l’avait fait et sa faiblesses en accedant aux revendications syndicales des Magistrats a declanche un Avalanche de Revendications des autres Syndicats et tout cela a provoquer de Multiples Difficultes et Crises Sociaux Economiques
    Ainsi donc, son regime MPP a manque de poigne des debut Janvier 2016, et tous les Conseils en matiere de Securisation du Territoire National Burkinabe a ete Balayes du revert de la Main et des Terroristes ont pu entrer sur le Territoire National Burkinabe. Alors quand un probleme se metastases, il devient difficile de le resoudre. Donc, a mon humble avis, il faudrait convoquer une Conference Nationale des Forces Vives de la Nation Burkinabe et pour traiter de toutes les questions Nationales et resoudre Vites la question securitaire et sociaux, dans au moins une annee organiser des Elections Generales Credibles et Transparente afin d’avoir des Dirigeants Politiques Legitimes et Integres Capables de remettre le Pays sur la Voie de Developpement Veritable Endogenes. C’est tout a fait Possible et surtout ce nullement une question de Vieux ou de Jeunes Cadres Burkinabe ; mais c’est plutot une question de Vision Resolue, d’Unite Nationale et de Gestion Publique Vertueuse et en changeant sincerement de Paradigmes. Salut

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  • Le 30 décembre 2023 à 21:58, par fally doucoure En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    salut dr je suis d’accord avec toi sur tout sauf le postulat de depart concernant le narratif sur l’avenement du djihadismes et du terrorisme dans le sahel. La raison est simple, dr vous etes un intellectuel qui doit mettre en perspective sur le plan historique la naissance de ce phénimène : le djihadisme et le terrorisme du sahel a ses de but est un residu du djihadisme magrebin lequel existait deja 15 ans avant la chute de Khadafi. Donc l’imperialisme comme source du djihadisme dans le sahel ca tient pas la route. Demandez aux sociologue et anthropologue aussi sur ce qu’est devenu a notre islam a nous autres saheliens, quelle sont les mutations que cet islam a connu depuis plus de 30 ans dans l afrique de l ouest a dominance mussulmane. Juste pour souvenir et pour illustrer on propos, 15 ans avant la chute de khadafi l ’algerie et la mauritanie avaient prevenu ATT de l usage de son nord par des djihadistes de ces deux pays comme basesa riières, et quelle etéia la réponse ? c ’est tant qu’ ils ne me deranngent pas je les laisserai se reprolier. n OUBLIEZ PAS non plus que cela s ’incrivait dans le contexte de la rebellion touareg des annéee 90 qui etait sanctionnéee par les accord de Tmanrasset et parinée par Khdafi en personne d ou le fait que les leadrrs et militants touaregs s ’etaient replisé aunom de ces accords dans les institutions economique et militaire du guide . d AILLEURS vous devez vous souvenir que Khadafi avait fait au nom de cette omplication de tombouctou sa ville de vanaces tellement ses liens avec att etaient amicaux et fraternels. J e voulais faire cette mise au poiint mise en perspective historique du djihadisme. Dr lorqu’on se trompe de postulat on risque de pas trouver le bon boit des choses pour la résolutions des problemes. Cet occident qu’on accuse de tous les maux aujourdhui a souffert et souffre encore du djihadisme/ Capuccuni a ouaga, grand bassama, les attentatt dans l hotel de Bamako, Bataclan, les tureies avec camions belier dans presque toutes les capitales d europe, les attaques au couteaux, etc. Tout cela s ’est passe dans la foulee de l ’emergence du djihadisme dans le sahel. En fin allez vous aussi dire que le djoihadisme de Bokoharam et de ISWAP sont des faits de l ocdident et son imperlialisme ? Voila ma divergence avec vous cher brillant economiste ami de Felwin sarr et membre de l’atelier de la pensée de Dakar vu comme complice aussi de l imperialisme comme les Achille Mbembe, les Bachir Diagne. Cher dr veuillez garder votre lucidité et liberté de pensée, ne tombez pas dans le nationalo populisme déresponsabilisant les africains, restez attaché à la démocratie et à l "tat de droit aujourdhui en danger dans le Sahel. ou enocore contribuer à la réinvention de la démocratie sans laisser cette tache a des augris d intello camerounais s ’accomodant avec leur vieux au pouvoir depuis 40 ans en pretendant travailleur pour l ’emergence au sahel d’ un democratie des peuples : alain foka, nyAMSSI, nathalie Yam, Bandakani etc ; ne sooyez jamais assimilé à a ces gens là mais aus precedents que j’ai cités.

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  • Le 30 décembre 2023 à 22:10, par Passakziri En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Eh bien pou commencer , il faut fermer les marché d#importance et fouller les boutiques pour vérifer ce qui y est contenu et vérifier les documets de dedouanements des marchandises. Je parie que certains qui ont jailli du neant pour devenir des opérateurs économiques respectés risquent de quitter le pays en plein midi de vendredi pour ce qui y ressortira. Commencez à Pouytenga, Sankaryaré et 10 Yaar.
    La réalité est que la fortune de nombre de commerceurs du Pays est essentiellement constitué de revenus frauduleux et des trafic les plus illicites, avec la complicité de certaines administrations Ce n’est un secret pour personne. Il suffit d activer sa memoire pour voir si dans son village il n’existe pas un super riche dont on dit que la douane ne contrôle pas ses camions ? Nous avons des montagnes à gravir devant nous.

    Passakziri

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  • Le 31 décembre 2023 à 09:28, par Pierre ABADIE En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Merci au Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo et à l’Institut Free Afrik pour cet éclairage documenté. Le diagnostique est clair. Mais quel est le remède ? Autrement dire comment casser ce cercle vicieux de la corruption et de la fraude ?

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  • Le 31 décembre 2023 à 12:58, par Bernard Luther King ou Le Prophete Impie En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    - 1) Merci au Docteur pour cette contribution. JE craignais au fil de ma lecture parce que beaucoup de nos intellos ont achoppé SERIEUSEMENT dans leur discernement des enjeux de ce tournant decisif de nos Peuples.
    - 2) Venant au theme, il faut avoir le courage d’un diagnsotic tant soit peu COMPLET. Comment peut-on lutter contre la fraude sans une volonté politique ? L’ASCE-LE existe depuis vel lurette ! LE RENLAC existe depuis bel lurette. L’organe National de lutte contre la Fraude existe depuis bel lurette !
    - 3) Il faut avoir le courage de donner la preseance a la BONNE GOUVERNANCE. Sans bonne gourvernance, tous nos diagnostics tombent à l’eau comme toujours depuis le 15 OCt 1987.
    Et c’est cette bonne gouvernance qui est sur la rampe de lancement à travers le MPSR2. Ayons le courage de le reconnaitre et de le dire.
    - 4) Nous aurons fait les meuilleures propositions comme depuis toujours. Mais si les PREREQUIS sont en faillitte, n’attendez rien du RESTE. Et ces PREREQUIS, c’est les efforts incommensurables dejà acommpli par le MPSR2, n’en DEPLAISE aux Droits-De-L’Homistes chevronnés.
    - 5) Notre Peuple a besoin d’un plus grand engagement de votre part. Sachons lire l’Histoire des Peuples. N’ayons pas peur d’echouer pour la Verité. Ces echecs resteront des JALONS pour la VICTOIRE finale.
    A bas Dieu et vive la Securite Routière !

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  • Le 31 décembre 2023 à 16:27, par Berba En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    "Rien de nouveau sous le soleil, bien au contraire, c’est business as usual"

    Voilà une sentence qui traduit au plus profond le drame quotidien vécu par le Burkina Faso depuis une vingtaine d’années.

    Pour ce qui concerne plus spécifiquement le secteur minier, il est démontré que le secteur de l’exploitation artisanale de l’or au Burkina n’a enregistré officiellement que la minable production de 260 à 270 kg d’or/an ces dernières années contre par exemple, une production officielle de 40 à 66 tonnes d’or/an au Ghana. Alors même que l’utilisation du cyanure de sodium dans les exploitations artisanales d’or au Ghana est formellement interdite au contrario du Burkina. Passons.

    Sur la base d’une analyse et de la recoupe des données de l’INSD et de la BCEAO, l’investissement minier dans le secteur artisanal avoisine 285 milliards de FCFA/an (l’équivalent des besoins en investissement pour 2 grandes mines industrielles). SANS AUCUN APPORT SIGNIFICATIF pour la nation. L’absence de vision "minière" couplée au "business as usual" au cours de ces dernières années, a négativement impacté le sous-secteur de l’artisanat minier dont la forte contribution à l’effort de guerre ou de paix selon, était attendue et espérée.
    Que ne vas pas ? Un audit exhaustif de ce sous—secteur (et par extension l’intégralité du secteur minier) serait la bienvenue.

    Bonne et heureuse année
    Puissent les canons de l’insécurité, de la terreur et de l’intolérance se taisent à jamais au Burkina Faso
    Puisse le "business as usual" trouver sa tombe en cette nouvelle année d’espoir.
    Vive le Burkina Faso des hommes intègres

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  • Le 2 janvier à 15:29, par B KIENOU En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Une belle et profonde analyse. En voici des propositions pertinentes qui peuvent aider à la reconstruction de la nation.
    La modernisation des moyens de surveillance de la fraude : scannage des produits, pesage des charges des véhicules de transport, l’informatisation et le partage des information de la chaine logistique, etc, est un investissement incontournable dans le moyen et long termes.

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  • Le 2 janvier à 15:30, par B KIENOU En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Une belle et profonde analyse. En voici des propositions pertinentes qui peuvent aider à la reconstruction de la nation.
    La modernisation des moyens de surveillance de la fraude : scannage des produits, pesage des charges des véhicules de transport, l’informatisation et le partage des information de la chaine logistique, etc, est un investissement incontournable dans le moyen et long termes.

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  • Le 4 janvier à 13:23, par Article 37 En réponse à : Burkina : "Financer le contre-terrorisme et les défis de la Nation ? La lutte contre la fraude et la corruption : la clé !"

    Très analyse tranchante de Dr OUEDRAOGO.
    Le problème de notre pays n’est pas dans les textes mais dans la moralité des hommes dans l’utilsation du bien public. C’est dommage que des fonctionnaires se soient autant enrichis sur le dos du pauvre contribuable.

    Que la vertu revienne dans notre pays. A l’heure du bilan de la transition, nous saurons si la vertu a vraiment été le leitmotiv de tous les acteurs.

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