Le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) et le Projet d’appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun (PAFA-4R) interviennent principalement dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest.

Le PAPFA est en train de procéder à son atterrissage, a indiqué Sié Salif Kambou, le coordonnateur. De son avis, le contexte actuel sied parce que « nous sommes de plein pied dans l’offensive agro-pastorale et halieutique, qui va permettre d’accompagner cette dynamique qui va nous emmener vers notre souveraineté alimentaire ».

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Selon le directeur général de la promotion de l’économie rurale, par ailleurs responsable du programme budgétaire, Abdoulaye Dao, le PAPFA est dans ses derniers mois de mise en œuvre des investissements sur le terrain sur les six années accordées par le gouvernement et le Fonds international de développement agricole (FIDA). « A ce jour, malgré le retard accusé au démarrage du projet, le bilan des réalisations est satisfaisant avec un taux de réalisation physique de 90,04% pour un taux budgétaire de 78,41% », a-t-il indiqué.

« Le PAPFA-4R qui est à mi-parcours présente aussi des chiffres assez intéressants au-delà de nos espérances. Donc nous sommes très satisfaits de ces deux projets », a confié Abdoulaye Dao

Toujours en termes de chiffres, Sié Salif Kambou a précisé que le PAPFA, c’est environ 2 000 hectares de bas-fonds qui ont été aménagés et mis en valeur ; des micro-entreprises rurales ont été financées ; plus de 3 000 plans d’affaires ont été financés. « Cette dynamique de mise à disposition de ressources financières a permis de résoudre la question de l’employabilité en milieu rural, même si c’est partiellement », s’est-il réjoui.

Des bénéficiaires désormais employeurs

Du côté des bénéficiaires, l’heure est aussi à la satisfaction. « Je félicite ce projet pour sa question d’approche », a laissé entendre Moussa Traoré, le président de la chambre régionale d’agriculture des Hauts-Bassins, par ailleurs porte-parole des bénéficiaires.

De son témoignage, on retient qu’à chaque activité, ils ont été associés pour avoir leur point de vue et le prendre en compte. « 98% de ces bénéficiaires sont aujourd’hui à une étape où eux-mêmes emploient beaucoup de gens », a-t-il poursuivi.

« Nous avons bénéficié de plusieurs micro-projets financés par le PAPFA », s’est félicité Moussa Traoré

A en croire les responsables de ces deux projets, des difficultés ont été surmontées, malgré ces chiffres satisfaisants. « L’une des contraintes que nous avons pu affronter ces dernières années, c’est la question sécuritaire. Mais cela n’a pas empêché de trouver des ressources à l’interne pour se réadapter de façon résiliente », a précisé Abdoulaye Dao.

La présente session du comité de pilotage est la dernière pour ce qui concerne le PAPFA. Il faut rappeler que le PAPFA a un coût global de 40,1 milliards de francs CFA sur une durée de 6 ans (2018-2024).

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Quant au PAFA-4R, il est complémentaire au PAPFA. D’un coût global de 73,5 milliards de FCFA sur une durée de 6 ans (2020-2026), il s’exécute au travers des mêmes composantes et sous-composantes et appuie en plus des quatre filières, les produits forestiers non ligneux et la pisciculture.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net