Culture : C’est parti pour la 14e édition du festival « Dialogues de corps » et la 17e édition du festival Ciné Droit Libre
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Le représentant du ministre de la Culture, Etienne Songré, a lancé, ce samedi 9 décembre 2023, la 14e édition du festival « Dialogues de corps » et la 17e édition du festival Ciné Droit Libre. Placés sous le thème « Corruption : le nouveau terrorisme ? », ces deux festivals vont se tenir du 9 au 16 décembre 2023 à Ouagadougou.
Pour le coordonnateur du festival Ciné Droit Libre, Abdoulaye Diallo, l’une des premières particularités de cette 17e édition est cette ouverture commune de deux événements culturels majeurs du pays. « C’est un chemin que nous sommes en train de montrer. (…) On peut croire qu’on est différent, on peut croire que la danse n’a rien à voir avec la liberté d’expression, les droits humains ou le cinéma, mais voilà qu’on a démontré ce soir que les deux concepts vont ensemble et les deux concepts peuvent converger pour dénoncer, pour aussi sensibiliser sur les phénomènes sociaux qui peuvent mettre en mal notre vivre-ensemble et notre cohésion sociale.
Au programme de cette édition de Ciné Droit Libre, il est prévu des rencontres d’échanges au Centre national Cardinal-Paul-Zoungrana. Du 13 au 16 décembre au terrain du lycée Newton, il y aura des animations, des concerts live avec Smockey, Sana Bob, Campus Ambiance, Smarty et Pamika, sans oublier la « soirée Norbert Zongo » et la soirée « sécurité et cohésion sociale ».
Le parrain de Ciné Droit Libre 2023 est le Sénégalais Alioune Tine, expert indépendant de l’ONU et défenseur des droits humains. « C’est un honneur que l’on m’a fait en me désignant comme parrain. Je suis là aussi parce que ce festival, en réunissant des gens, en mettant des thèmes aussi importants que celui du terrorisme et celui de la corruption à discuter, c’est déjà chercher des solutions aux crises qui sont en train de miner l’espace sahélien », a-t-il déclaré.
Pour lui, la corruption et le terrorisme forment un couple toxique pour l’État. Le parrain s’est donc réjoui du couplage avec le festival « Dialogues de corps ». « Je trouve le festival également important car c’est par la culture que nous avons des capacités extraordinaires de résilience, mais également de sublimation des crises que nous avons », a conclu Alioune Tine.
Carine Daramkoum
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