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Ouagadougou : Martyrisée, Fatima abandonne son foyer devenu un enfer et sollicite l’aide de bonnes volontés

Publié le samedi 9 décembre 2023 à 09h00min

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Ouagadougou : Martyrisée, Fatima abandonne son foyer devenu un enfer et sollicite l’aide de bonnes volontés

Martyrisée pendant une décennie, Fatima (nom d’emprunt) a finalement décidé de briser le silence qui entourait son calvaire conjugal. Abandonnant son foyer devenu un véritable enfer, elle sollicite l’aide de bonnes volontés pour prendre soin de ses trois filles dont elle a désormais la lourde charge. Son histoire poignante qu’elle a bien voulu nous confier révèle les conséquences dévastatrices des violences conjugales.

Après dix ans de vie conjugale effroyable, Fatima regrette amèrement d’avoir épousé un homme qui a fait de sa vie un cauchemar constant. Son mari, sans raison valable apparente, la battait régulièrement, en lui infligeant des blessures physiques et émotionnelles. Ces agressions ont atteint un point critique lorsque Fatima a été battue à sang.

Nous sommes le vendredi 1er décembre 2023, dans un des quartiers de Ouagadougou, où Fatima nous accueille dans la cour de ses parents. Elle y a élu domicile depuis quelques mois après avoir quitté son foyer devenu infernal.

Même à huit mois de grossesse, Fatima est violentée

« Je me souviens que mon mari m’avait frappée quand je portais une grossesse de huit mois de ma deuxième fille à cause d’une dame qui tentait de le joindre sur son téléphone, alors qu’il se trouvait dans la chambre. Il m’a demandé pourquoi est-ce que j’ai décroché son téléphone. Et m’a ensuite dit qu’il ne voulait plus me voir une seconde de plus dans la maison. Le temps de m’en rendre compte, j’ai reçu des coups violents qui ont même provoqué une déchirure au niveau de mon tympan », relate Fatima la tête baissée avec des larmes aux yeux, exprimant ses souffrances emmagasinées assez longtemps.

C’est alors que Fatima portait une grossesse, que son mari lui infligeait toutes ces souffrances. Car, il a même déclaré sans remords, selon elle, « qu’il s’en fichait éperdument s’il lui arrivait de perdre l’enfant qu’elle portait dans son ventre ».
Après cet épisode, Fatima est conduite par ses beaux-frères à l’hôpital pour des soins. « Au regard de la gravité des blessures, le médecin traitant m’a demandé ce que je souhaitais qu’il fasse pour m’aider. À cause de nos enfants, j’ai décidé de ne pas réagir et de régler cette affaire à l’amiable avec mon époux », souligne Fatima qui, jusqu’ici, refuse de mener l’affaire en justice.

Ces violences qu’a endurées Fatima ont démarré depuis les premiers instants de son mariage, assure-t-elle. « Nous avions passé à peine 20 jours de mariage. Mon époux était en train de corriger notre première fille jusqu’à ce qu’elle vienne trouver refuge chez moi. Je l’ai donc supplié de ne plus la frapper. Il m’a dit que je ne valais pas mieux que celle qu’il battait. Alors, le fil du chargeur de téléphone dont il se servait contre notre fille a finalement laissé ses marques sur moi », se remémore Fatima, en laissant échapper un soupir.

La lune de miel n’aura donc duré que 20 jours, et Fatima explique avoir rejoint sa cour familiale ce jour-là. Ce, d’autant plus que son agresseur lui avait dit qu’elle pouvait aller se plaindre là où elle le souhaitait. « Il a proféré des injures à l’encontre de mes parents et a déclaré que je pouvais aller le leur dire. Je suis donc rentrée en famille. Et c’est après négociations que j’ai rejoint mon foyer ». Les cas de violences qu’a subies Fatima se sont hélas, ainsi multipliés.

La menace constante

Les tentatives de Fatima pour échapper à cette situation insoutenable étaient vaines. À chaque fois qu’elle envisageait de rejoindre ses parents pour échapper à la violence, une délégation était rapidement envoyée pour la convaincre de retourner dans son foyer. Vivant dans une cour commune avec son mari à l’époque, elle soupçonnait celui-ci de courtiser une étudiante qui venait régulièrement chez eux pour diverses tâches.

« L’étudiante qui était notre voisine, faisait tout chez moi. C’est quelques temps plus tard que j’ai pu constater qu’elle avait une liaison avec mon homme. Je me suis adressée à mon mari en lui disant que je ne lui interdisais pas de courtiser une autre femme s’il le souhaitait. Mais je lui ai au moins demandé de ne pas le faire au sein de la cour commune où nous habitions. Mon époux a totalement nié en bloc qu’il avait des intentions envers notre voisine. Mieux, il m’a rassuré qu’il la considérait comme sa sœur ».

Les soupçons de Fatima se sont finalement avérés fondés. Elle se faisait souvent refaire le portrait par “l’homme fort de la maison’’ à cause de celle qu’elle avait adoptée comme sa sœur. « Depuis que l’étudiante s’est mise à sortir avec mon mari, elle passait son temps à se foutre de moi. Lorsque j’expliquais cela à mon époux, il me traitait de menteuse et prenait sa défense. Il m’a frappé plusieurs fois à cause d’elle ».

Aujourd’hui, celui que Fatima considérait comme l’homme de sa vie nourrit désormais l’ambition de faire de l’étudiante son épouse. Fatima, perçue comme un obstacle à ce projet, était régulièrement menacée de mort. Son époux la mettait constamment en garde qu’il l’égorgerait si elle refusait de quitter le foyer. « Il m’a même battue à la ceinture, jusqu’à ce que je me retrouve avec mes deux doigts, de la main droite, fracturés. Je lui ai fait savoir qu’il m’avait brisé les doigts. Et à ma grande surprise il m’a projeté au sol avant de tenter de m’étrangler », a révélé Fatima, témoignant de la brutalité impitoyable de son conjoint.

Les examens de radiographie ont confirmé les fractures que nous avons pu observer sur les clichés présentés par Fatima. Venue assez tard pour le diagnostic à l’hôpital, les médecins lui avaient recommandé une intervention chirurgicale pour récupérer ce qui pouvait encore l’être des deux doigts. « On a introduit des fers dans mes doigts à l’issue de l’intervention. Après 20 séances de rééducation, je n’arrive toujours pas à retrouver l’usage de mes doigts comme auparavant », témoigne Fatima, le cœur chagriné.

La résistance face à l’adversité

Malgré les menaces et les violences, Fatima a résisté du mieux qu’elle pouvait pour conserver son foyer. Mais son mari, déterminé à concrétiser ses ambitions nuptiales, ne lui a pas laissé d’autres choix que de se raviser pour sauver sa vie et celle de ses enfants. La complexité de sa situation s’est accentuée davantage lorsqu’elle a été contrainte, sur ordre de son époux, à abandonner son activité de vente d’habits pour femmes et enfants, privant ainsi sa famille d’une source de revenus essentielle.
« Lorsqu’on se querelle, il peut faire trois jours sans me donner le nécessaire pour la popote. Je me contente dans ce cas de faire une bouillie avec laquelle mes filles et moi nous nous nourrissons ».

Un appel à l’aide

Désemparée, Fatima lance un appel à toutes les bonnes volontés susceptibles de lui venir en aide. Sa priorité est de protéger ses trois filles innocentes, prises au piège de cette situation tragique. Elle espère que sa voix sera entendue, que sa détresse sera comprise, et que la communauté pourra lui offrir le soutien dont elle a désespérément besoin pour reconstruire sa vie. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est d’obtenir un travail qui me permettra de pouvoir prendre soin de mes enfants », lance-t-elle ainsi comme cri du cœur.

Pour rappel, le mardi 2 mars 2021, le ministère en charge de l’action sociale du Burkina Faso, avait officiellement lancé en partenariat avec les nations-unies, le numéro vert 80 00 12 87, pour dénoncer les cas de violences basées sur le genre (VBG).

Plus d’une femme sur trois sont victimes de VBG

Alors que Fatima nous livre son histoire bouleversante, se commémore en ce moment depuis le 25 novembre 2023, les 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Cette initiative soutenue par les agences des nations-unies, est organisée tous les ans et s’achève pour cette année, le 10 décembre 2023.

Selon ONU Femmes, plus d’une femme sur trois subissent des violences basées sur le genre au cours de leur vie. En 2021, près d’une femme sur cinq âgée de 20 à 24 ans a été mariée avant l’âge de 18 ans. Moins de 40 % des femmes survivantes de violence sollicitent une aide sous une forme quelconque.

Pour l’ONU Femmes, la violence à l’égard des femmes et des filles reste la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. Déjà accentuée par la pandémie de covid-19, sa prévalence s’est encore accrue par les crises croisées du changement climatique, des conflits mondiaux et de l’instabilité économique.

Lire aussi : Violences basées sur le genre au Burkina : Le 80 00 12 87 pour dénoncer les cas

Hamed Nanéma
Lefaso.net
NB : Numéro utile pour apporter votre soutien à Fatima : 74404034

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Messages

  • Yako yako et du courage. C’est la famille de Fatima j accuse ? je me demande si son Pre es tjrs en vie ? est ce que sa Mere es en vie ? c est quel menatalite archaique comme ca ? vous n allez pas changr un jour ancienne generation ? on blesse votre fille et vous lui dite de repartir supporter que c est ca le foyer ? ces parents ne doivent pas etre en vie.

  • Je suis vraiment désolé pour cette femme battu mais je pense que le véritable problème c’est la prise de conscience.
    Personne n’est esclave de personne sur terre.
    Le Burkina Faso est encadré par beaucoup de texte qui protège la femme et les enfants.
    Je ne comprend donc pas pourquoi elle préfère subir sans dénoncé tout en prétextant ses enfants comme raison.
    Peut être qu’elle attend sa mort avant de réagir !
    Chacun doit prendre ses responsabilités.
    L’amour aveugle doit plus avoir sa place ici.
    Dieu veille toujours

    • @KPL, meilleure réponse sur le sujet, cette dame oubli qu’elle a encore 2 pieds et 2 bras pour disparaître de ce "foyer" définitivement.

    • Heureusement qu’elle soit toujours en vie pour témoigner. Les médiateurs sont dans leur rôle quand ils te font reintegrer après chaque tentative de départ. Si tu avais succombé c’était kayto et la vie continue. Que chacun assume sa part de responsabilité mais principalement toi même à plus intérêt de préserver ta vie. Aller vers les services pour obtenir l’aide afin que cesse ses violences ce n’est pas être contre toi homme, ton foyer. Tu ne l’as pas fait et plus le temps passait, plus il montait en grade. Il s’est rendu compte qu’il pouvait tout faire de toi et puis rien. Au nom de quoi, un mariage qui semble n’avoir de sens que visiblement pour toi. Conseils : une chose à la fois : incapacité à prendre en charge ses enfants dans la violence ou pas, utilisation des réseaux familiaux, services étatiques pour une demande de soutien le temps de te remettre sur pieds ;
      Pour les violences, numéro vert existant, pas besoin de vivre ce martyr. Interpellé même une fois par les services compétents, il aurait pu arrêter et la vie conjugale reprenait dans l’harmonie et le respect mutuel.

  • les conséquences dévastatrices des violences conjugales.
    1- Acte1 "" Le temps de m’en rendre compte, j’ai reçu des coups violents qui ont même provoqué une déchirure au niveau de mon tympan », """"

    2- Acte2 « Il m’a même battue à la ceinture, jusqu’à ce que je me retrouve avec mes deux doigts, de la main droite, fracturés. Je lui ai fait savoir qu’il m’avait brisé les doigts. Et à ma grande surprise il m’a projeté au sol avant de tenter de m’étrangler », a révélé Fatima, témoignant de la brutalité impitoyable de son conjoint.
    Bravo a lefaso.net DE PARTAGER le témoignage de cette femme burkinabé.
    Pour sauver son foyer et assurer l’avenir de ses enfants, cette femme à accepter subir le martyr du bourreau pour enfin tout perdre tout.
    Les preuves sont là, reste à les vérifier avec .
     lefaso.net
     retrouver la principale victime.
    en attendant que les autorités judiciaires réagissent, ou sont les associations de défenses des droits de femmes qui pilulent le Burkina ? Que faites vous dans ce cas précis ? je comprend, ce n’est pas ’’un DJANDJOBA"
    Nous lançons un appel solennel a Monsieur le procureur du FASO DE S’ AUTO SAISIR DE CE DOSSIER afin que lumière soit faite.
    Plus jamais ça au Faso, le pays des hommes intègres.
    QUE DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO

  • act.3 - Vivant dans une cour commune avec son mari à l’époque, elle soupçonnait celui-ci de courtiser une étudiante qui venait régulièrement chez eux pour diverses tâches.

    « L’étudiante qui était notre voisin....

    LA PARTIE CIVILE DOIT VRAIMENT SAISIR CE DOSSIER

  • Comment pouvons nous mettre fin à ces cycles de violences faites aux femmes ?

  • Cette excuse de vouloir rester dans un foyer sous prétexte qu’on a des enfants ne tient plus mesdames. Protégez votre vie pour pouvoir prendre soin de vos enfants. Un homme violent reste violent, il ne changera jamais ; même s’il le fait c’est juste pour un temps. Alors mesdames, sauvons nos vies pour sauvez nos enfants. Le foyer ne doit pas être une prison

  • La présumée étudiante n’a pas encore compris qu’elle sera la prochaine victime à moins qu’elle les précautions pour se défendre avant qu’il ne soit trop. Un batteur de femmes reste un lâche agresseur de femmes n’osant même pas lever le petit devant un homme. Courage à la battue et que Dieu suscite un homme plus doux pour essuyer ses larmes. Honte, malheur à ses maudits parents s’ils sont toujours en vie. Sinon, mort à eux dans l’indignité. Malheur à son ex. Moi si quelqu’un gifle ma fille même une fois, elle revient à la maison pour ne plus mettre pieds chez ce sauvage.

  • Quel scandale !
    Et pourquoi vouloir sauver un foyer devenu un enfer ?...

    Merci à lefaso.net pour cette publication.

    PS : Ajoutez un numéro Mobicash.

  • Le premier acte à poser par la dame victime est de s’adresser à l’action sociale qui lui portera secours, la dirigera éventuellement vers des professionnels qui l’aideront à surmonter son traumatisme. Ensuite, la justice doit être saisie pour au moins exiger que monsieur s’occupe de ses enfants.
    Nous avons un travail à faire collectivement et individuellement pour mettre fin à ces violences dans les familles entre hommes et femmes : violences physiques ou verbales ou autres venant du mari ou de la femme.
    Courage à la dame.

  • Je pense que dans de pareilles situations, il faut porter plainte, car sans cela le mari ne comprendra rien sur la gravité de son comportement. En outre, il faut le soigner

  • Il est impensable que des gens puissent vivre de telles situations effroyables au 21 ème siècle avec l’évolution ambiante des droits de l’homme.

    Dans un mariage civil, la dame doit introduire une demande de divorce pour infidélité, injures et abandon matériel et moral du ménage. Elle aura l’occasion de demander une pension alimentaire pour ses trois enfants.

    Aussi, les coups et blessures volontaires méritent qu’une plainte en bonne et due forme soit déposée . La pitié doit être réciproque, Il n’y a point de pitié pour celui qui n’en a pas.

  • comment on peut être si cruelle envers son semblable tous simplement parce que elle est de sexe féminine .Il faut les mentalité change .

  • comment on peut être si cruelle envers son semblable tous simplement parce que elle est de sexe féminine .Il faut les mentalité change .

  • Allez y à laction sociale. il y des services pour s’occuper de ces questions

  • Erreur des parents et du voisinage et faute de madame. Cette dame pouvait mourir sous les coups de son mari, pardon son sauvageon et tous allaient regretter. Et les commerages allaient aller bon train autour.
    Poids de la Société, peur du regard de la société, les femmes sont souvent victimes de toutes sortes de violences (physiques, verbales, morales, financieres, etc…) et elles ont peur de s’en defaire.
    En plus, comme le dit l’adage, L’h/Homme est un loup pour l’h/Homme, et on pourrait paraphraser en disant que “la femme est une lione pour la femme”. Souvent des femmes sont derrière la maltraitance d’autres femmes. C’est dommage. Cette fille soit disante étudiante n’en ait pas une en realité. Elle ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez. La prochaine victime ca sera elle.
    Beaucoup de femmes subissent dans le silence toutes sortes de violences et ne s’expriment pas par peur du quand dira t’on.
    Du courage madame, Dieu va vous élever et vous donnera les moyens pour l’éducation de vos enfants.

  • Si ce mari lit HUG qu il garde en esprit que gout se paye sur terre.Pourqupi epouser une femmd et allee chercher d autres femmes ? C est de la.malediction et je n aime ceux qui font souffrir leur prochain de.manière injuste.On mz.dira que la.version de ce.monsieur n est pas publié mais HUG persiste et signe que plusieurs femmes sont victimes de ces genres de.comportement.Quand on.n aime.pas une femme on ne la.marie.pas.Si c est les prentst qui obligent l homme pour lui donner la femme qu il n aime pas il doit refuser car aucune loi sociale n oblige pas un homme à.accepter une femme donner par ses parents.Aucune.mais pourquoi traiter la femme ainsi.Il faut que la.justice s auto saisisse de.ce dossier.Courage a la dame.

  • Je penses que cette femme ne nous dit pas tout.
    Comment arriver a faire 3 merveilleuse fille avec un homme violent comme ça.
    Elle aurait dû quitter ce foyer depuis son premier enfant.
    C’est mon point de vue

  • Merci à LeFaso.net pour cette publication d’intérêt. Je ne veux présager de rien, mais je pense que la prochaine victime du Monsieur n’est autre que... l’étudiante. Car de tels comportements violents (de la part du Monsieur) ne peuvent que se repéter, si on ne l’arrête pas.

  • Le problème est bien réel et attristant. Ceci dit, la solution par orange Money ou Mobicash est trop hâtive. Attention aux énarques et autres manipulations. Où se trouve les familles, les témoins de mariage et autres relations sociales ?? La pauvre dame à quel niveau d’étude et quel age ? Tout ça n’est pas connu de tous. Avec la permission de son mari, et si c’est possible, donnons lui un emploi et ça irait mieux. Pas si simple de vouloir tout régler avec du CFA uniquement.

    Kenfo

  • JE SUIS SOUS LE CHOQUE. FATIMA DOIT PORTER PLAINTE SINON IL LE FERA TOUJOURS A D’AUTRE. CET HOMME A UN PROBLEME SERIEUX NON NEGLIGEABLE. COURAGE.

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