À entendre le ministre en charge de la solidarité Nandy Somé /Diallo c’est en 2018 que le logiciel CPIMS+ version 1.6 a été développé. « La plateforme a évolué, passant de 1.6 à 1.7 puis à 2.0 en 2020 pour prendre en compte le contexte sécuritaire et humanitaire. Dans le cadre de l’opérationnalisation de cet important outil de protection de l’enfant, il a été élaboré quatre importants documents. Le premier est le rapport d’évaluation de l’impact de la protection des données.

Le deuxième document est celui qui présente les conditions d’accès au CPIMS+ au Burkina Faso. Le troisième est le protocole de protection des données et partage de l’information en matière de gestion de cas de protection de l’enfant au Burkina Faso. Le quatrième et dernier document est la stratégie globale de déploiement du CPIMS+ version 2.0 au Burkina Faso », a indiqué Nandy Somé /Diallo.
Selon elle, tous ces documents ont été élaborés et adoptés de façon participative et un travail de dissémination est en cours au profit de l’ensemble des acteurs utilisateurs du système aux niveaux central et déconcentré.

Nandy Somé/Diallo ministre en charge de la solidarité.

« Aussi, dans le souci d’assurer le leadership dans la gestion du CPIMS+, le gouvernement, à travers mon département, a entamé le processus d’hébergement des données collectées sur le cloud national. Le processus reste soutenu par le partenaire UNICEF qui accompagne l’Etat dans ce sens, étant donné que la protection des données à caractère personnel reste une question de souveraineté nationale », a laissé entendre la ministre en charge de la solidarité.
Selon John Agbor, représentant de l’Unicef Burkina Faso la protection des enfants est un impératif universel et un devoir qu’eux, en tant que membres de la communauté mondiale, doivent remplir sans réserve.

« Le CPIMS+ représente une avancée significative dans cette quête, en nous offrant un outil efficace pour la gestion des informations liées à la protection de l’enfant. Bien plus qu’un simple outil technologique, le CPIMS+ est un moyen de renforcer la protection des enfants vulnérables et d’être plus efficace dans notre travail pour assurer un avenir sûr et sain à nos enfants. La version 2.0 du CPIMS+ est le fruit d’une expérimentation de la version 1.6 et 1.7 mais surtout une collaboration sans faille entre plusieurs acteurs à savoir les gouvernements, organisations non gouvernementales et partenaires techniques et financiers. C’est un exemple concret de ce que nous pouvons réaliser lorsque nous unissons nos forces pour une cause commune. Il permet de mieux coordonner nos efforts, d’améliorer la qualité de l’information collectée, et de garantir une réponse plus rapide et plus efficace aux besoins des enfants en situation de vulnérabilité », a expliqué John Agbor, représentant de l’Unicef Burkina Faso

John Agbor, Représentant de l’Unicef Burkina Faso

Pour John Agbor, le succès de cette plateforme dépend de l’engagement continu à la maintenir, à former les utilisateurs, à assurer sa pertinence et son évolution pour répondre aux défis en constants changements dans le domaine de la protection de l’enfant. « Pour notre part, nous réitérons notre engagement à soutenir ce projet et d’autres initiatives similaires. A cet égard, je lance à toutes et à tous un appel à un engagement soutenu pour l’appropriation de la plateforme, à l’utiliser de manière efficace et efficiente, mais aussi et surtout à travailler en union pour sa pérennité » a souligné John Agbor, représentant de l’Unicef Burkina Faso

Carine Daramkoum
Lefaso.net