Au cours de cet atelier, il a été présenté les avantages liés à la consommation du riz produit et transformé au Burkina Faso, la valeur nutritionnelle du riz (blanc et étuvé), la contribution de la filière riz à l’économie nationale. De même il a été ressorti les contraintes liées à la commercialisation du riz du Burkina Faso et analysé les mécanismes existants et en proposer favorisant la commercialisation du riz du local.

Trois panels ont été organisés à cette rencontre. Le premier a eu pour thème : Le riz du Burkina Faso, quelle contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso ?

Le deuxième a abordé la question suivante : Dispositifs de commercialisation du riz du Burkina Faso : analyses des enjeux, défis et perspectives ;

Le troisième panel a porté sur le thème : Quelles actions fortes de la commercialisation et de la promotion de la consommation du riz du Burkina Faso ?

A la suite de ces panels, une séance de dégustation de mets locaux faits à base du riz local a été organisée au profit des participants. Et une exposition-vente a été faite sur le site de l’atelier afin de permettre aux participants et au grand public de connaître les différentes qualités et variétés de riz du pays.

Le président de l’Union nationale des producteurs de riz du Burkina Faso Georges Kiénou

Pour le président de l’Union nationale des producteurs de riz du Burkina Faso Georges Kiénou le riz produit au Burkina est meilleur pour la consommation. En ce sens que le gouvernement burkinabè encourage la production du riz local. « Lorsqu’on encourage la production, il faut la consommation. Nos voisins viennent acheter notre riz pour emmener chez eux. Tandis que nous sommes là sans consommer notre riz. Avant, les gens disaient que notre riz avait des problèmes. Mais aujourd’hui tout le monde sait que le riz produit localement a de la qualité nutritionnelle. Par exemple, le riz étuvé est bon pour les diabétiques », a indiqué le président de l’Union nationale des producteurs de riz.

Selon lui, la forte consommation du riz local va favoriser l’augmentation de la production et les revenus des producteurs. Monsieur Kiénou a rassuré que le riz du Burkina est un riz qui contient moins de conservateurs. Alors que le riz importé contient plus de conservateurs.

Concernant la cherté du riz national dont certains consommateurs se plaignent, le président répond que le riz national n’est pas cher et il est accessible à tous.
Pour lui, l’argent utilisé par l’État pour importer le riz pourrait permettre au Burkina d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz au Burkina Faso. « Depuis que l’Etat a commencé à s’investir dans la production de riz nous sommes passés de 100 mille tonnes à 300 milles tonnes. Aujourd’hui, on produit du riz dans presque toutes les régions du pays. Pour moi, le riz n’est pas à négliger », a soutenu Georges Kiénou.

Rama Diallo
Lefaso.net