Trois villes sont concernées par cette semaine de cinéma. Les projections de films vont avoir lieu à Ouagadougou (au siège du Fespaco), à Ziniaré (au Musée de la femme) et à Bobo-Dioulasso (au Plateau Yéguéré), en collaboration avec l’Institut Confucius.

La programmation de cette première édition.

Des œuvres de réalisateurs chinois, burkinabè et d’autres pays d’Afrique (qui ont été à l’affiche du Fespaco) vont être projetées. Cette semaine de célébration du 7e art et de la coopération est placée sous le thème : « Burkina Faso et République populaire de Chine : les enjeux d’une coopération cinématographique et audiovisuelle ». Ce thème va permettre de faire l’état des lieux de la coopération cinématographique et audiovisuelle entre les deux États. En outre, il est le lieu d’envisager des perspectives nouvelles en matière de coproduction, de renforcement de capacités (formations, recyclage, stage de perfectionnement et de spécialisation, bourses d’études, appui en matériel technique).

L’entrée dans les salles est entièrement gratuite.

Partager l’expérience

Des dires du conseiller de l’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Wang Wenzhang, le cinéma a contribué au développement socio-économique et culturel de son pays. C’est pourquoi, au nom des relations de coopération et d’amitié qui lient la Chine au Burkina Faso, il est de bon ton de procéder à un partage d’expériences. Aussi, le cinéma étant une fenêtre sur le vécu d’un pays, les projections vont donc permettre à la population de découvrir les modes de vie de cet État d’Asie qui est l’une des plus grandes puissances économiques du monde.

Wang Wenzhang a demandé aux populations de sortir massivement pour suivre les films.

Les ressortissants chinois vivant au Burkina Faso vont également découvrir la culture africaine et burkinabè, à travers les œuvres cinématographiques durant cette semaine.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est partenaire de cette première édition. Son délégué général, Alex Moussa Sawadogo, a souligné que cet événement cinématographique est une opportunité pour le Burkina Faso, dans la mesure où la Chine a su s’imposer à l’international dans le domaine du cinéma. Son expérience peut être bénéfique pour les réalisateurs burkinabè qui vont effectuer le déplacement dans les salles de projection. Il espère que dans les années futures, des masterclass seront organisées afin que les professionnels du cinéma burkinabè (réalisateurs, producteurs, techniciens, etc.) puissent mieux se faire former afin d’atteindre le niveau chinois en la matière.

Des réalisateurs burkinabè sont attendus à cette première édition.

Cinq ans après le rétablissement des relations entre les deux États, la coopération sino-burkinabè se développe dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, de la lutte contre le terrorisme, des infrastructures, etc.

SB
Lefaso.net