Au programme de ce festival, il est prévu des prestations d’artistes comme Lobbo Dicko et Alisko Poullo, du théâtre, des spectacles d’humour, un concours de la plus belle coiffure et du plus bel habillement pulaar, et une remise de prix. Des panels sont aussi au programme.

Le ministre de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est dit fier d’assister à la relance de ce festival, après cinq ans de suspension. « C’est l’occasion pour nous de venir saluer l’engagement des organisateurs et surtout saluer l’énergie qu’ils ont mise dans la tenue de cet événement. C’était aussi l’occasion pour nous de saluer le thème qui a été choisi pour cette édition de la relance, qui exprime la culture comme le socle le plus solide pour la cohésion sociale mais aussi comme la barrière la plus solide contre l’extrémisme violent », a ajouté le ministre.

Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la culture

À l’en croire, « la culture pulaaku véhicule des valeurs culturelles de solidarité, de fraternité, de respect mutuel, de tolérance. Je pense que c’est l’occasion, à travers les différents panels, d’échanger, d’approfondir la réflexion pour bâtir véritablement le Burkina de demain, la cohésion durable que nous souhaitons ».

Boureima Barry, coordonnateur du festival international Pulaaku

La cohésion sociale et la paix sont justement les objectifs majeurs de ce rendez-vous culturel, a expliqué le coordonnateur du festival, Boureima Barry. « Aujourd’hui, tout Burkinabè, quel que soit le domaine dans lequel il évolue, doit réfléchir pour voir qu’est-ce qu’il peut apporter au processus de recherche de la paix. Nous pensons que c’est à travers la culture, à travers nos expressions culturelles que nous pouvons trouver un système pour consolider cette recherche de la paix », a-t-il expliqué.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net