C’est en collaboration avec l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES), le Cercle d’études et de recherches et de formation islamiques (CERFI), le Centre de formation artistique et artisanal Siraba et le Réseau Afrique Jeunesse (RAJ) que Progettomondo a mené ses activités.

Les participants venus de la province du Kénédougou

Ce consortium s’est axé sur quatre piliers que sont le renforcement du dialogue interreligieux et inter communautaire, le renforcement de la gouvernance, le renforcement des compétences des jeunes et l’engagement des FDS, des partis politique et des journalistes dans 7 communes de la province du Kénédougou.
Le projet "Sur les chemins du dialogue" s’est principalement appuyé sur les mécanismes endogènes de gestion des conflits.

Selon Calixte Bakoné, coordonnateur du projet, les grands acquis sont entre autres la formation de 279 leaders communautaires et religieux sur la prévention et la gestion de conflits, la signature de 7 accords de dialogue pacifique par des leaders de 70 villages des communes d’intervention, l’organisation de 5.212 dialogues communautaires avec 46.897 participants et la formation de 3.718 jeunes des OSC sur le manuel didactique.

CAlixte Bakoné, coordonateur du projet

L’Union européenne qui est le partenaire technique et financier du projet affirme accorder beaucoup d’importance à la cohésion sociale, d’où ce soutien à Progettomondo. « Nous avons apporté un soutien d’un million d’euros. Nous avons aussi travaillé avec Progettomondo pour définir les besoins et définir le projet », a déclaré Valério Diaz Martin, représentant de l’Union européenne
Le projet a par ailleurs permis d’accroître de manière significative la responsabilité de la société civile, des services de l’État et des partis politique dans région des Hauts-Bassins.

L’Union européenne accorde beaucoup d’importance à la cohésion sociale, selon son représentant Valério Diaz Martin

Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité se satisfait des résultats obtenus sur le terrain. « Nous apprécions positivement les résultats obtenus à travers le projet. Ce sont des résultats tangibles qui contribuent à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans notre pays », a indiqué Mariam Sanogo, directrice générale des affaires religieuses et coutumières, représentant le ministre à la cérémonie.

Mariam Sanogo, directrice générale des affaires religieuses et coutumière, représentant le ministre à la cérémonie

Le consortium a invité les acteurs locaux à pérenniser les actions sur le terrain. Le projet a débuté en janvier 2021 et a pris fin en septembre 2023. Il a fait suite à une première phase dans 6 communes de la même province du Kénédougou.

Farida Thiombiano
Lefaso.net