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Burkina/sécurité routière : Le Centre de contrôle des véhicules automobiles s’ouvre au public durant 72 heures

Publié le mardi 1er août 2023 à 22h35min

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Burkina/sécurité routière : Le Centre de contrôle des véhicules automobiles s’ouvre au public durant 72 heures

Le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) organise du 1er au 3 août 2023, ses 72 heures de journées portes ouvertes. Avec pour thème « Visite technique et citoyenneté, facteurs de préservation de vies et de développement socio-économique », les 72 heures sont une occasion de promotion des bonnes pratiques en matière de sécurité routière. Elles seront marquées par plusieurs activités tel un don de matériel au service de traumatologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, des séances de sensibilisation des usagers et de promotion de la visite technique, etc.

En 2022, l’Office national de sécurité routière (ONASER) a enregistré 24 600 accidents au Burkina Faso, qui ont engendré 15 384 blessés et 1 150 morts. Parmi les causes principales de ces accidents, trônent en bonne place le non-respect du code de la route, la non soumission des véhicules à la visite technique, l’excès de vitesse, le défaut du port du casque ainsi que la transformation anarchique des véhicules. C’est en vue d’améliorer la sécurité routière, tout en promouvant les bonnes pratiques en circulation, que le CCVA a entrepris la tenue des présentes 72 heures. À cet effet, plusieurs activités vont être déroulées. Selon la directrice générale du CCVA, Zalissa Koumaré, il est prévu une communication sur le thème « visite technique et citoyenneté, facteurs de préservation de vies et de développement socio-économique », qui va mettre en évidence la santé du véhicule en lien avec la santé de l’usager.

Zalissa Koumaré, directrice générale du CCVA

A cela s’ajoute des séances de sensibilisation des usagers sur les axes routiers, sur les méfaits des véhicules anarchiquement transformés, l’excès de vitesse ainsi que sur la nécessité de présenter le véhicule à la visite technique. La visite technique selon la directrice générale du CCVA, « permet de détecter les défectuosités des organes sensibles comme la direction, le freinage, l’éclairage, tout ce qui est nécessaire pour qu’un véhicule puisse circuler en toute quiétude ».

Un cross populaire va servir de cadre pour la promotion du port du casque. Et en vue de contribuer à l’effort de paix, le CCVA a déjà procédé le 31 juillet 2023 à la remise de matériel pour la prise en charge des blessés de la circulation routière, au service de traumatologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Un don de vivres sera fait au profit des déplacés internes et une contribution financière du personnel déposée au niveau du trésor public.

Roland Somda, ministre des transports

Le CCVA espère donc à travers ces différentes actions, promouvoir la visite technique et faire connaître son importance dans la sécurité routière, susciter le civisme des populations en matière de respect des règlementations, encourager les automobilistes et les usagers à respecter la limitation de vitesse ainsi que les règles de transformation et de mise aux normes des véhicules hors gabarit.

Le ministre des transports, Roland Somda, co-président des 72 heures du CCVA, salue l’activité. A l’en croire, ces journées viennent à point nommé, car selon les statistiques, beaucoup de véhicules circulent sur les routes sans visite technique et certains usagers s’adonnent à la pratique du faux : fausse visite technique, fausse carte grise, soustraction au contrôle des documents. Les communications et séances de sensibilisation permettront donc de son avis, d’induire un changement de comportement auprès des usagers indélicats.

Vue des participants à la cérémonie de lancement des 72 heures

Roland Somda n’a pas manqué d’évoquer le cas des camions hors gabarit, qui sera au cœur d’une communication lors des 72 heures. Il a laissé entendre que ses services sont actuellement à l’étape de la sensibilisation des usagers qui s’adonnent à la transformation anarchique des camions. La répression interviendra si les contrevenants, en dépit de l’invite au retour aux bonnes pratiques, refusent d’entendre raison.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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