C’est dans une ambiance décontractée et pleine d’humour qu’un hommage a été rendu aux professeurs Albert Ouédraogo, enseignant chercheur en littérature orale, et Joseph Paré, enseignant chercheur en sémiotique, tous deux admis à la retraite. « Ils ont donné de leurs personnes pour l’enseignement et le développement du Burkina Faso ». Ce sont les mots qui ressortent de la plupart des témoignages sur les deux hommes.

La cérémonie a été meublée par des discours gorgés d’anecdotes, de témoignages, d’éloges mais aussi de vœux.
Selon Souleymane Ouédraogo, ami du professeur Albert Ouédraogo depuis plus de 40 ans, ce sont les valeurs de l’homme qui lui ont tracé ce beau parcours. « Le professeur Albert est entré à l’université Joseph Ki-Zerbo en tant qu’étudiant, puis enseignant et en ressort professeur titulaire d’université. Je le félicite pour cette performance qui lui a demandé d’énormes travaux et un effort gigantesque », a-t-il dit.

Parmi les sommités présentes, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, qui a décrit le professeur Joseph Paré comme étant un homme humble, affable et sociable. « Il est pétri d’une connaissance incontestable. Les valeurs humaines enfuies en lui, lui ont certainement dicté une conduite à suivre », a-t-il ajouté.

Maître Titinga Frédéric Pacéré, "grand-frère" des deux hommes a quant à lui déclaré que ce sont des enseignants qui ont beaucoup lutté pour la promotion de la littérature au Burkina Faso.

Tout en remerciant le comité d’organisation pour cet hommage et toutes les personnes qui ont participé à la réussite de la cérémonie, Albert Ouédraogo et Joseph Paré se sont dit toujours disponibles à servir l’université.
Par ailleurs, le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, le Pr Josias Kobiané qui souhaite que cette tradition d’hommage du vivant des enseignants se perpétue, a salué les deux hommes et leur a souhaité une retraite paisible.

Farida Thiombiano
Lefaso.net