Ce quatrième dialogue structuré, qui se tient du 28 au 30 mars 2023, est placé sous ce thème : Financements du fonds vert pour le climat : quelle stratégie pour contribuer au renforcement de la résilience des systèmes humains et écologiques dans un contexte de crise sécuritaire et climatique au Burkina Faso.

Ainsi, il faut souligner que le dialogue structuré national sur le fonds vert pour le climat est l’une des recommandations issues des rencontres des acteurs du domaine.
En termes plus clairs, il s’agit, selon le président de la cérémonie, Augustin Kaboré, d’un cadre de concertation dédié aux différentes parties prenantes du domaine pour partager des expériences et des connaissances sur le fonds dans son ensemble. Et le fonds vert pour le climat, il faut le rappeler, est une opportunité de la finance climatique au niveau mondial, dit-il.

Pour le ministre en charge de l’environnement, Dr Augustin Kaboré, ce dialogue structuré national est une plateforme nationale réunissant l’ensemble des acteurs du domaine

« Au cours donc de ce quatrième dialogue, il sera question de revenir en effet sur le fonds, en tant qu’opportunité de la finance climatique et de savoir quelles sont les opportunités qui sont offertes au Burkina. Deuxièmement, il sera question de partager avec l’ensemble des parties prenantes, les projets et les programmes qui sont en cours d’exécution au Burkina à la faveur de ce fonds et de partager des expériences de projets, des concepts pour que le portefeuille pays puisse être actualisé en ce qui concerne le fonds international, et de voir comment renforcer ce portefeuille au profit des populations et des collectivités », a-t-il détaillé.

Il est également, poursuit-il, une opportunité pour les acteurs de partager le processus d’évolution de l’accréditation au fonds vert climat pour deux des structures au niveau national, à savoir le fonds vert pour l’environnement (FIE) et Coris Banque qui ont été proposés par le Burkina Faso pour être accrédités afin d’avoir un accès direct à ce fonds climatique.

Le représentant des partenaires techniques et financiers, Dr Jacques Somda, parlant de l’importance de dialoguer pour ne pas faire les mêmes erreurs

Vers une nouvelle enveloppe d’idées innovantes

Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, Dr Jacques Somda, leur soutien à ce dialogue structuré s’est fait, parce que, c’est une plateforme mise en place par le secrétariat exécutif du fonds vert pour le climat. « Et nous sommes convaincus que c’est à travers le dialogue qu’on peut développer un portefeuille cohérent qui répondra aux objectifs du Burkina Faso, si vous remarquez, il y a rare de dialogues structurés pour savoir quel est le portefeuille du pays en matière de projets de développement. Le fonds vert climat avec toutes les entités accréditées ont jugé bon que dans le cadre du changement climatique, on ne peut pas intervenir, sans que le voisin ne sache ce sur quoi, on intervient », a-t-il expliqué.

L’autorité désignée du secrétariat exécutif du fonds vert pour le climat au Burkina, Nebyida Lamech Kaboré incite l’ensemble des parties prenantes à comprendre l’urgence d’actions collectives

C’est pourquoi, cette rencontre, selon le représentant des PTF, va servir de lieu de partage des connaissances sur les différents projets en cours au Burkina, que ce soit des projets d’investissements ou que ce soit des projets de réparation. Cela va permettre à chacun de savoir, qu’est-ce qui est actuellement fait, qu’est-ce qui reste à faire, et autres pour qu’à la fin, on se retrouve avec une nouvelle enveloppe d’idées innovantes sur la base de celles déjà validées et qu’est-ce qui reste à faire en matière d’adaptation au changement climatique, conclut le Dr Somda.

Abondant dans le même ordre d’idées, l’autorité désignée du secrétariat exécutif pour le fonds vert climat au Burkina, Nebyida Lamech Kaboré, a tenu à préciser que cette session n’a d’autres buts que de diffuser à un large public de partenaires, les informations les plus pertinentes sur le FVC afin qu’ensemble, ils puissent s’organiser pour tirer le maximum de bénéfices et venir en aide aux populations vulnérables.

Une photo de famille de l’ensemble des parties prenantes mobilisées pour une actualisation du portefeuille pays du fonds vert pour le climat

Car, selon lui, la finance climat constitue la clé de voute et cela nécessite une action collective de tous. « Vous comprenez alors toute l’urgence pour nous de bien nous préparer, sinon, mieux nous armer pour accéder aux ressources du fonds vert pour le climat », fait-il savoir aux acteurs réunis.

Yvette Zongo
Lefaso.net