Dans « Mazo », il dit s’être inspiré du combat des jeunes pour leur dignité après l’esclavage, la colonisation, le néocolonialisme. Il revient également sur tous les crimes commis sur les Afro-descendants de la diaspora, le genocide des Indiens, l’élimination des présidents africains et des leaders afro-descendants. Koto Brawa s’offusque de l’appauvrissement des peuples du monde. Il dit ne pas comprendre pourquoi « après ils veulent que tous les crimes barbares soient oubliés. Qu’on fasse comme si rien ne s’était passé et même les embrasser pour ces faits graves. Aujourd’hui, les jeunes disent stop ! Ils veulent arracher leur indépendance totale sans conditions ! », a-t-il martelé.

Koto Brawa utilise sa voix pour militer

Il a confié avoir commencé à écrire cette chanson depuis 2020. L’artiste a un penchant pour les genres musicaux alliant les musiques africaines en général, celle birifor en particulier et le blues, le funk, le jazz etc. Kambou Brahima Sihiminin Wra de son nom à l’état civil, évolue dans la musique depuis 1995 à Bobo Dioulasso. Il réside en France depuis 2007.

A la suite de la sortie du single « Mazo », il a pour projet de mettre un EP sur le marché qui va s’intituler « Sihiminin ». Cela signifie en Birifor : que devons nous faire ? Sa date de sortie est prévue pour octobre 2023. Koto Brawa prévoit de communier avec le public durant des concerts. Il faut rappeler qu’il est l’organisateur du festival « Badara » qui est à sa 8e édition. Cette vitrine culturelle va se tenir du 22 au 29 avril 2023 à Bobo Dioulasso.

SB
Lefaso.net