Le Dr Dramane Konaté, conseiller technique du ministre en charge de la communication, a présenté aux élèves et aux étudiants de Sya, une capsule de son œuvre en lien avec la lutte contre l’extrémisme violent. C’était au cours d’une conférence publique organisée pour la circonstance à Bobo-Dioulasso. Selon l’auteur, cette jeunesse qui constitue le lectorat a eu une réaction très vive, empreinte d’émotion au vue de la capsule sur l’extrémisme violent. Pour lui, cette capsule est un film de sensibilisation tiré d’œuvres littéraires qui entend faire prendre conscience à la jeunesse qu’il faut travailler de sorte à instaurer un climat de confiance et de vivre ensemble harmonieux.

La jeunesse bobolaise n’a pas voulu se faire conter l’évènement

Il a fait savoir que la radicalisation et la stigmatisation sont des fléaux qui minent la jeunesse. Il regrette le fait que la jeunesse actuelle ne lise pas, donc perd ses repères car, dit-il, « les œuvres parlent de valeurs endogènes qui devraient profiter à la jeunesse et être source d’inspiration pour elle ». Il a aussi rappelé que les valeurs ancestrales ne disent nulle part de tuer son prochain, encore moins les écritures saintes. Pour l’auteur, passer de l’écrit à l’écran ne peut que vivifier l’esprit par rapport à la prise de conscience quant aux fléaux qui minent aujourd’hui notre société.

Par ailleurs, il invite cette jeunesse à s’inspirer davantage des valeurs endogènes, ancestrales et des références cardinales qui sont les fondamentaux de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. En dehors du message de lutte contre l’extrémisme violent, l’auteur a signifié qu’il y a des messages en lien avec la drogue, le vol et des messages qui magnifient le genre. « Si la jeunesse sait lire entre les lignes, elle comprendra que la jeunesse a besoin de se ressourcer, de s’appuyer sur les ressorts endogènes et réinventer l’avenir », a-t-il laissé entendre.

Elève en classe de première, Karidja Ouattara, a exprimé sa satisfaction de pouvoir rencontrer un écrivain

Elève en classe de première, Karidja Ouattara, a exprimé sa satisfaction de pouvoir rencontrer un écrivain. Elle reconnaît que de nos jours les élèves et étudiants n’aiment pas la lecture. A cet effet, elle invite tous les apprenants à faire des livres leur compagnon de tous les temps.

Romuald Dofini
Lefaso.net