Placée sous le sous thème « Magnifier l’interculturalité au profit de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la région du Centre-Est en proie à des conflits communautaires : place et rôle des groupes socioculturels », cette journée a connu la participation de treize communautés ethniques, religieuses et professionnelles.

Pour le secrétaire général de la région du Centre-Est, Sayouba Sawadogo, représentant le gouverneur, « cette journée est pour les communautés, un cadre non seulement pour se frotter davantage mais aussi une invite à faciliter ce type de cadre, car à chaque fois que des hommes et des femmes de sensibilités diverses se retrouvent pour parler, ce sont des barrières qui se brisent, des incompréhensions qui s’effacent, ce sont des éventuels incidents qui sont évités ».

Sayouba SAWADOGO, Secrétaire général de la région du Centre-Est

Le président du conseil régional de la jeunesse du Centre-Est, Seydou Noba, a ajouté que c’est une occasion donnée aux communautés « de se rencontrer, de se parler, de s’écouter et de s’exprimer au-delà des préjugés et des différences ». Aussi, cette activité permettra « de rompre avec le silence boudeur né parfois des frustrations ».
Les différentes communautés religieuses et coutumières ont, tour à tour, prôné la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers des messages suivis de prestations musicales et de danses propres à chaque ethnie et confession religieuse. Des expositions de produits culturels des différents participants ont été également à l’honneur.

Seydou NOBA, Président du conseil régional de la jeunesse du Centre-Est

Financée par l’Agence belge de développement (ENABEL) à travers son intervention « Fragilité », cette journée des communautés connaîtra son apothéose avec des matchs de football entre chrétiens et musulmans, Peulhs et Yarcés et entre Zaocés et Yaanas.

BSE
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