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Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

Publié le mardi 7 février 2023 à 22h34min

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Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

Le gouvernement burkinabè a échangé, ce mardi 7 février 2023 à Ouagadougou, avec les ambassadeurs et consuls généraux membres de la CEDEAO ainsi que les représentants du système des nations-unies au Burkina. A l’issue de cette rencontre qui avait pour objet, la situation sécuritaire au Burkina, particulièrement ces allégations de tueries de pèlerins nigérians à l’Est, les parties se sont accordées sur la nécessité de redoubler de vigilance face aux actes de perfidie des groupes armés terroristes.

Selon le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, il s’est agi d’échanger sur la situation nationale et la nécessité de pouvoir toujours garder les canaux d’échanges, de dialogue, afin d’éviter toute forme d’incompréhension qui pourrait exister dans les relations.

« Cela est d’autant pertinent après le dernier incident qui s’est produit à l’Est, où des allégations tendaient à jeter l’opprobre sur nos forces de défense et de sécurité, les accusant d’avoir commis certains actes sur des ressortissants venus d’un autre pays frère, le Nigeria, et qui partaient en pèlerinage. Nous avons donc souhaité cette rencontre, pour partager un certain nombre d’informations, présenter la situation sécuritaire dans cette zone en particulier, et de façon générale, sur l’ensemble du territoire, et surtout insister également sur le fait que nous sommes face à un ennemi qui, aujourd’hui, fait de plus en plus usage de la perfidie sur le terrain ; le tout étant de semer encore plus de discorde, plus de confusion. (…).

Jusqu’à l’heure où nous vous parlons, il n’y a aucune information consolidée ; parce que la zone où cet incident se serait déroulé est une zone difficile d’accès. Donc, jusqu’à l’heure où nous vous parlons, nous sommes dans la dynamique que nos forces puissent arriver dans la zone, mener les recherches nécessaires, pour déjà confirmer cet incident et aussi prendre toutes les mesures nécessaires afin qu’on puisse savoir exactement ce qui s’est passé et, éventuellement, identifier de façon formelle, les éventuelles victimes.

Ici, le porte-parole du gouvernement, avec à sa droite, le représentant-résident de la CEDEAO au Burkina et à sa gauche, le ministre en charge de la défense nationale.

Et dans cette dynamique, nous sommes en parfaite coopération avec notre pays frère du Nigéria. Nous sommes donc en parfaite coopération sur cette question, afin de travailler main dans la main, pour pouvoir non seulement comprendre exactement ce qui s’est passé et pouvoir, à partir de cela, mener les investigations nécessaires pour que toute la lumière soit faite. Je crois que l’engagement a été pris par les autorités, en coopération avec les autorités du Nigeria, pour que tous les moyens puissent être déployés et afin que la justice puisse également se faire, si cela est confirmé », a détaillé le ministre porte-parole du gouvernement à la sortie de la rencontre, qu’il a qualifiée de cordiale et fraternelle.

A l’en croire, les échanges ont permis de réaffirmer avec l’ensemble des « pays frères », la nécessité aujourd’hui, face à l’hydre terroriste, de pouvoir coopérer, dialoguer davantage, se parler pratiquement tous les jours.
« Nous sommes convaincus que face à ce problème sécuritaire, aucun pays ne pourra s’en sortir tout seul ; parce que le terrorisme ne connaît pas de frontière. Donc, plus que jamais, il est nécessaire pour nos pays de mutualiser leurs efforts, les intelligences afin de pouvoir déjouer tous les pièges qui peuvent être tendus par les groupes armés terroristes », soutient M. Ouédraogo.

Le ministre a également déclaré que le cadre a été une occasion de réaffirmer la fraternité sous-régionale et surtout de regarder ensemble dans la même direction pour pouvoir être, à l’unisson, à la hauteur du défi actuel. Cette rencontre a permis de réaffirmer que les pays de la sous-région restent ensemble engagés dans cette guerre contre le terrorisme, s’est félicité le gouvernement burkinabè à travers son porte-parole.

Cette rencontre fait suite à une audience que le ministre en charge des affaires étrangères, Olivia Rouamba (en face), a, la veille, accordé à la représentante diplomatique du Nigéria au Burkina.

Des échanges que le représentant-résident de la CEDEAO au Burkina, Tiéna Coulibaly, apprécie car, « il est effectivement important de communiquer ».
« La CEDEAO, l’organisation, et surtout les pays membres, tout le monde est solidaire avec le Burkina, pour la situation qu’il vit. Quand des incidents, comme celui-ci, arrivent, il est important que nous ne tombions pas dans le piège de l’ennemi terroriste ; non seulement ils tuent sans raison, mais en plus, ils s’organisent pour créer des confusions pour nous opposer les uns aux autres. Et dans ce cas particulier-là, en dehors d’opposer les communautés burkinabè entre elles, ils ont essayé aussi d’opposer le Burkina et le Nigeria. Mais évidemment, c’est lorsqu’il y a une fente dans le mur que le margouillat y passe. Justement, la réunion qui a été organisée aujourd’hui, c’est le moyen d’éviter qu’il y ait une fente dans le mur et que le margouillat ne passe pas », a jouté M. Coulibaly.

En dehors de ce point particulier, poursuit-il, il a été discuté, de manière plus générale, de la situation dans le pays. « Et je voudrais réitérer que les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO ont, depuis la situation difficile que vit le pays, à chaque fois, lancé un appel à la communauté internationale pour être solidaire du Burkina. Mais, bien-sûr, la CEDEAO elle-même, et les pays eux-mêmes, doivent jouer leur partition. Nous ferons un compte-rendu fidèle (nous, la représentation de la Commission, et mesdames et messieurs les ambassadeurs, à nos chancelleries) », a livré le représentant-résident de la CEDEAO au Burkina, Tiéna Coulibaly.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2023 à 19:01, par TANGA En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    A ropos de pélerinage, le Burkina ce ’’est pas la Mecque, ce n’est pas Rome, ce est pas lourdes.
    Ces pélerins ils allaient où ?
    Disons que juste avant les intensifications des attaques au Mali, on voyait des pélerins nigérians traverser le Burkina en mini-bus etc pour aller au Mali pour un pélerinage ; mais on a jamais vu leur retour. On sait aussi que au Nigeria il y a des djihadistes. Cela ne dit rien à personne ? Ces gens nlétaient ils pas allé renforcer leurs amis contre le pouvoir et le peuple Malien ? Bref.
    Dans ma situation du Burkina, on doit êtres tous sérieux et ne pas permettre ces genres de pélerins d’où qu’ils soient. C’est pour notre sécurité, leur sécurité aussi.
    Le ministre Burkinabè a souligné que la zone où il y a eu ce problème est difficile d’accès par nos hommes. Cela veut dire que ça ne peut pas êtres nos FDS à commettre un crime là-bas par ce qu’ils sont pas et n’y sont pas allés.
    Autre chose, ces ’’pélerins’’ entre guillemins ne peuvent tils pas se fondre avec les djihadistes comme certains avaient fait au Mali ?
    Tous les pays à problèmes se ferment donc le Burkina soit se fermer à certaines personnes qui viennent pour certaines choses

    • Le 8 février 2023 à 07:27, par Timbila En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

      En Cher TANGA, Allons doucement. Les pèlerins dont il s’agit en fait traversent chaque année le Niger, le Burkina Faso, le Mali, pour se rendre à Kaolack au Sénégal où il existe plusieurs confrèries musulmanes. Ceux qui habitent sur les axes RN4 route de Fada et RN1 route de Bobo les voient parfois en cortège de plusieurs mini bus et de véhicules luxueux et grosses cylindrées emprunter ces axes soit à l’aller ou au retour. Il nous est arrivé une fois de leur indiquér la voie à la sortie de l’échanger où ils ont continuer vers le quartier Kossodo au lieu de tourner vers Benedogo. Avec la nouvelle donne je crois que vers pèlerins auraient du surseoir à leur pèlerinage depuis un certain temps. Aujourd’hui ces pèlerins ont fait l’objet d’attaque et certains véhicules ont disparus et ont accusé l’armée burkinabé dans les presses du Cameroun, Sénégal, bénin et même partout, sans que notre gouvernement même se soit au courant de cette attaque.

  • Le 7 février 2023 à 19:43, par Eric En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Voila le genre de chose qui fait tomber les régimes..pendant que vous affirmer que vous ne savez ce qui s’est passé labas, ici au Sénégal et comme au Nigéria d’ailleurs, l’affaire commence à faire beaucoup de bruit.

  • Le 7 février 2023 à 19:58, par À qui la faute ? En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    On se contente de ne pas être coupable. Laisser des étrangers traverser des zones où même l’état n’ose mettre pied Est-ce normal ?
    Mais peut-être que ça provoquera une multitude d’aides de la cedeao et de la communauté internationale

  • Le 7 février 2023 à 23:01, par TANGA En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Ce problème de ces ’’pélerins’’ est trop corsé comme on le dit.
    Au Burkina, même ’os FDS ne peuvent pas accéder à cette zone mais des nigérians la traversent pour aller au Sénégal. C’est trop fort quoi.
    Alors que leurs guides viennent donner les routes et les systèmes pour traverser sans rencontrer des terroristes. Ou bien il y a entente entre les parties ?
    Ce qui est sûr, quelque part, quelqu’un ou des gens doivent parler car c’est notre pays et la zone est dangereuse pour nous et comment pas pour eux ?
    Où sont ils ? Quelqu’un a vu des corps ? Se sont ils fondu avec les occupants de la brousse ?
    Il ne faut pas que nous Burkinabè tombons bas pour que l’on vienne prétendre maîtriser nos zones mieux que nous pour puis nous incriminer.

  • Le 8 février 2023 à 07:40, par Zoumbri En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Hé les bonnes gens , nous sommes en guerre , que sont ils aller chercher dans une zone difficile d’accès y compris par l’armée nationale . Nous sommes en guerre ,et en temps de guerre il faut éviter ces genres de déplacements bizarre . Qui à donné cette permission de traverser cette zone sans escorte n’y communication entre États d’un éventuel passage de pèlerins pour tel ou tels régions . Vraiment vous aussi quand même !!!! Faites preuves d’un peut d’intelligence ,nous sommes en guerre et la confusion règne partout , ne venez pas aujourd’hui jouer les étonnée . Je préconise qu’en c’est temps difficile des regroupements et traverser de ce genre soit interdit ou mieux encadré .
    Paix aux âmes des disparus .

    Zoubri

  • Le 8 février 2023 à 08:15, par caca En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Le choix de certains militaires au Faso et de faire la politique est un mauvais choix. La lutte contre le terrorisme s’enlise avec la théorie du complot un peu partout. L’arme du militaire fait peur à un pauvre citoyen et à l’intellectuel qui respecte la tenue.
    Tant que certains jeunes n’accepteront pas l’humilité et reconnaitre leurs limites, nous ne trouveront pas une solution durable. Le régime civil de Roch avait des limites mais plus efficace que ceux des deux militaires depuis un an.

    Le régime actuel avec l’infantilisation imitation est un mauvais signal que les leaders n’ont aucune maturité dans la matière. Un faux nationalisme n’arrange personne et la souveraineté est une question de maturité. On ne peut passer du temps à imiter d’autres pays qui ont forgés leur propre image avec le réalisme. Ils sont en train d’isoler le pays avec ses partenaires traditionnels espérant trouver quoi par la suite ?
    On a passé un temps fou depuis 2014 à s’entre accuser intérieurement comme burkinabé ainsi renversant un régime démocratiquement élu. Maintenant, c’est avec l’extérieur qu’on s’en prend comme des rats.
    On suit simplement le mouvement.

  • Le 8 février 2023 à 09:36, par kwiliga En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    OK, 07 février 2023. Mais on ne donne nulle part la date supposée des faits ! Si la presse étrangère n’en avait pas fait état, en aurions nous été mis au courant ?
    Et puis, par pitié, cessez de ressasser "incident", lorsqu’on évoque des pertes humaines. La port n’est pas un "incident".

  • Le 8 février 2023 à 11:18, par Banana Republic En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Et ainsi donc la vie de Nigérians vaut plus que celle de burkinabè qui sont massacrés tous les jours sans que la CEDEAO ne s’en emeuve ?
    Est ce que la CEDEAO a déjà tenu une réunion parce qu’il y a eu des massacres quelque part dans ce pays ?
    Nous n’avons rien à voir avec ce machin là.
    En Afrique de l’est les pays volent au secours de leurs voisins avec des contingents militaires, la CEDEAO ne sait que prendre des sanctions inutiles

  • Le 8 février 2023 à 12:33, par Nino En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    On oublie vite quand le Nigeria vidait les ouest-africains mani-militaries avec à la clé des morts !

  • Le 8 février 2023 à 12:55, par Levieux En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Malgré la situation de guerre le Burkina est une passoire, les cars des sociétés de transport qui rallies Dakar-Conakry-Bamako-Ouagadougou-Niamey-Lomé-Cotonou-Lagos, traversent allègrement le pays sans trop de difficultés avec des passagers aux comportements douteux certains non aucun documents sur eux, si vous tomber sur un de ces cars en panne sur nos axes vous serez édifiés, dans certains de ces cars vous n’allez jamais trouver une femme ou un enfants à bord tous des hommes mais personnes ne trouve cela suspect, qui sont ceux qui nous attaquent, d’où viennent-ils d’où débarquent-ils, pour ma part je propose que depuis la frontière d’entrée qu’on identifie le passager, sa destination, s’assurer que s ’il traverse qu’on le retrouve dans le bus qui passe la frontière et c’est un travail méthodique qui doit être fait par la police des frontières, si un passager qui est enregistré à l’entrée manque à l’appel à la frontière c’est qu’il a débarqué en cours de route et le chauffeur doit être interrogé.

  • Le 8 février 2023 à 12:57, par Mornab En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Je vais me faire rouspéter sur ce forum et pourtant, mon post a sûrement une grande part de vérité.
    Tout ce que vous évoquez dans vos pertinentes contributions sur cette allégation de tueries de pèlerins à l’Est du Burkina montre que notre pays n’est ’"pas gouverné"’ car ce genre de chose est impensable dans un pays bien tenu par sa gouvernance. Ce problème de déficit de gouvernance ne commence pas avec Ibrahim Traoré et Cie.
    Le pays est en "’laisse guidons"’ total depuis Blaise Kouassi Compaoré qui nous a livré à ses amis djihadistes royalement accueillis à Ouaga à l’époque. Seuls les intérêts des membres du CDP comptaient sur fond de deals avec les terroristes.
    Roch et ses amis du MPP, des Ex CDP en somme, perpétuent à leur tour cette mal gouvernance qu’ils accentuent en regardant nos enfants mourir du terrorisme.
    Eux aussi avec leur MPP n’étaient là que pour manger et se servir. Il sont dénoncés et chassés du pouvoir.
    Arrive par putsch Damiba et le MPSR1 qui s’avère n’être que l’instrument de Blaise, de ADO, et de leur maître la France pour asservir et exploiter le pays. Pour Damiba et ses copins, ce pays était devenu leur chose et leur garde manger. Combattre le terrorisme ne leur semblait pas être une priorité alors que les populations meurtries espéraient cela.
    Ibrahim Traoré dénonce et débarque Damiba par un re-putsch et proclame le MPSR2, redonnant un peu d’espoir aux pauvres populations attaquées, déplacées, tuées, quant à une meilleur gestion de la question sécuritaire. Peut-être leur faut-il encore du temps pour attaquer réellement, mais on attend toujours et pire, on est face à des situations ubuesques comme celle relatée dans cet arcticle à savoir des tueries supposées de pèlerins dont nos autorités n’ont pas connaissance sur notre territoire... Et le pays se retrouve à devoir se justifier comme un gamin fautif devant le Nigéria, la CEDEAO et Cie... Pèlerins d’où de quoi qui traverse un pays en guerre à leur guise, qui crient au massacre des leurs, qui réclament des comptent... Nos gouvernants se réveillent face à tout ça qui peut être le terreau de coups tordus contre le Burkina. Cette affaire est à clarifier très vite. L’image du Burkina ne doit être entachée.
    Chers gouvernants du MPSR2, changeons vite de fusil d’épaule. Il faut que ce pays soit bien gouverné. stoppe au populisme. Qui pour réellement gouverner ce pays ?!

  • Le 8 février 2023 à 14:02, par sai En réponse à : Allégations de tueries de pèlerins à l’Est : Le gouvernement burkinabè et les « pays-frères » de la CEDEAO veulent éviter le piège des terroristes

    Ceux qui avaient peint le Burkina en rouge semblent avoir raison.

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