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Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

Publié le jeudi 15 décembre 2022 à 21h52min

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Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

En avril dernier l’ex Premier ministre Albert Ouédraogo avait annoncé devant l’Assemblée législative de transition la suspension des recrutements sur mesures nouvelles dans la fonction publique. Une nouvelle qui réjouit certaines personnes mais qui rend malheureuses d’autres surtout ceux qui ont fait les écoles de formations.

A Gounghin, un quartier de la capitale burkinabè, réside une jeune dame qui a fait une école de formation professionnelle. Le regard triste comme si on venait de lui annoncer une mauvaise nouvelle, la citoyenne répond difficilement aux questions. « Je ne veux même plus penser à cette histoire de suspension des recrutements sur mesures nouvelles. S’il faut payer pour faire une école de formation et revenir passer le concours direct, je pense que c’est du gaspillage d’argent pour moi. La probabilité qu’il n’y ait plus de recrutements sur mesures nouvelles est élevée parce que beaucoup de personnes critiquent le système de recrutement », pense la Burkinabé qui requiert l’anonymat.

Elle reconnaît que la décision du gouvernement d’assainir le milieu des recrutements sur mesures nouvelles est bonne. Cependant, cette décision n’arrange pas ceux qui ont déjà fait une école de formation comme elle.

« Moi personnellement je n’ai pas eu la chance d’aller tôt à l’école et mon âge joue en ma défaveur. C’est dans l’espoir de trouver vite un travail qu’après le baccalauréat j’ai dû travailler dur pour pouvoir payer ma formation dans un centre qui forme les enseignants du primaire. J’ai fait cette formation parce que j’espérais avoir la chance d’intégrer vite la fonction publique. Car l’Etat recrutait beaucoup lors des concours sur mesures nouvelles », explique notre interlocutrice.

Elle souligne qu’au Burkina Faso, les écoles primaires privées paient mal les enseignants. « Le salaire d’un enseignant du privé varie de 35000 FCFA à 200 000 FCFA. C’est seulement dans les écoles de prestige qu’un enseignant peut toucher 200 000 F. La semaine dernière, j’ai accompagné une promotionnaire dans une école à Tanghin qui recrutait. Le fondateur lui a proposé 40 000 FCFA le mois. Elle était obligée d’accepter puisqu’elle n’a rien d’autre à faire. Souvent certains font des mois sans être payés. C’est cette situation qui fait que nous voulons tous intégrer la fonction publique », révèle la jeune dame.

La citoyenne demande au gouvernement de veiller à ce que dans les écoles privées les enseignants soient bien payés et qu’il n’y ait pas d’arriérés.
Fadilatou Tiemtoré quant à elle a fini sa formation d’enseignant en 2020. Depuis lors, elle n’a pas encore touché à une craie. La cause, le mauvais traitement des enseignants du primaire. Madame Tiemtoré a fait une formation dans l’espoir d’intégrer la fonction publique. Elle n’a jamais imaginé que les recrutements sur mesures nouvelles allaient être suspendus un jour.

« Si le gouvernement arrête définitivement les recrutements sur mesures nouvelles, nous sommes voués à l’échec. Car nous n’aurons plus accès au concours de l’enseignement et nous sommes appelés à enseigner uniquement dans les écoles primaires privées. Je serai obligée de composer à nouveau pour les autres concours ». Dans l’espoir que la suspension soit levée, Fadilatou aide sa mère à vendre des fruits.

Hermann Zongo, étudiant, croit que le gouvernement a bien agi en suspendant les recrutements sur mesures nouvelles. L’étudiant estime que tout le monde doit passer par les concours directs pour accéder à la fonction publique. « Pour quelqu’un qui a déjà fait une formation professionnelle, on peut réduire son temps de formation. Cela permettra à l’Etat de réduire un peu ses dépenses. Mais le plus important c’est que tout le monde passe par le concours direct », propose l’étudiant.

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a plusieurs fois dénoncé la manière dont se font les recrutements sur mesures nouvelles. Pour le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, cette suspension va permettre de mieux réorganiser ce type de concours. « La suspension n’est pas une suppression. Elle doit être une mesure conservatoire pour examiner les conditions de retour à l’organisation de recrutements sur mesures nouvelles en tant qu’appoint au recrutement principal qui doit être fait par concours. Sans népotisme et sans favoritisme, si on veut avoir des agents publics compétents, intègres et consciencieux », a indiqué M. Nacanabo.

Contacté pour avoir plus d’éclaircissement sur la question, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a laissé entendre qu’« un audit est engagé sur les mesures nouvelles, les acteurs ont presque fini leur travail. Si leur recommandation est de les supprimer, il en sera ainsi. Un Etat sérieux respectant l’égalité de tous les citoyens doit s’assumer ».

Ramata Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 décembre 2022 à 16:16, par LUI En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Décision prise en ON MAN SHOW ne peut qu’engendrer des dégât collatéraux.Si le recrutement par mesure nouvelle est aussi incriminé celui du directe l’est autant puisque ce sont les mêmes acteurs que l’on retrouvent au début et à la fin.

  • Le 15 décembre 2022 à 16:59, par HUG En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    J ai toujours dit que ce monsieur a utiliser le syndicalisme comme un moyen pour atteindre ses objectifs.On pouvait ameliorer les recrutements sur mesures nouvelles au lieu de le suspendre. Les’supporters aveugles diront que ce n est pas forcé de travailler dans la.fonction publique mais ce n est pas interdit de recruter aussi.Les.ecoles professionelles font rentrer aussi l agent dans les caisses de l Etat.

  • Le 15 décembre 2022 à 17:30, par Sam En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    La suspension des recrutements sur mesure nouvelle est une sage et courageuse décision. Ceux qui veulent travailler dans la fonction publique qu’ils fassent les concours directs. On peut pas se permettre que d’autres rentrent frauduleusement dans la fonction publique par des recrutements mafieux déguisés en mesure nouvelle tandis que des honnêtes et compétentes personnes ne puissent y accéder.

  • Le 15 décembre 2022 à 18:51, par Kouda En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Cet article touche à plusieurs problèmes cruciaux qui peuvent saper nos efforts de développement.
    Le problème le plus crucial, évoquées par les deux dames interviewées est celui de la création d’emplois dans les écoles privées de tous les ordres (pré-primaire, primaire, post-primaire, secondaire et supérieur). Chaque jour, l’Etat, du moins ses grands commis, et nos grands intellectuels penseurs nous chantent que la lutte contre le chômage et surtout la création d’emplois décents sont l’un de leurs principaux combats. Pourtant, les faits montrent le contraire.
    Je pense qu’il est possible de créer des emplois, relativement bien rémunérés et bien sécurisés, dans les écoles privées. Mon argument s’applique aussi aux centres de santé privés.
    Il suffit que l’Etat décide (et applique ses décisions) que chaque école privée, pour continuer à fonctionner et conserver l’agrément de l’Etat, doit créer et maintenir un certain pourcentage d’emplois permanents dans le corps enseignant. Par exemple 30% au moins des enseignants de ces écoles doivent être des permanents. Pour éviter les abus des écoles privées, l’Etat définit le nombre d’heures maximum que chaque enseignant est tenu de dispenser dans l’école qui l’emploie et la rémunération minimale des enseignants (en prenant en compte leur expérience). Une fois cette charge effectuée, l’enseignant dispose du reste de son temps comme il l’entend. Cela évitera que des écoles recrutent des enseignants permanents et veuillent les surcharger en heures de cours de sorte qu’ils n’aient même plus de temps de repos ou qu’ils ne puissent enseigner comme vacataires dans d’autres écoles privées secondaires ou supérieures. Si ces écoles peuvent employer les enseignants du secteur public comme vacataires pourquoi feraient-elles tout pour empêcher leurs propres enseignants permanents de faire des vacations ? Ainsi, je pense que de nombreux emplois, assez bien rémunérés et sécurisés, seront créés. Toutes les écoles devront déclarer leurs enseignants permanents à la caisse de sécurité sociale et payer tous les droits sociaux régulièrement et à bonne date, avec un peu de souplesse pour tenir compte des difficultés financières éventuelles qu’elles pourraient rencontrer. Des vérifications devront être faites régulièrement pour s’assurer du respect de toutes les obligations. Pour inciter les promoteurs d’écoles privées, l’Etat pourrait accorder aux écoles privées des avantages fiscaux ou autres.
    Le second important problème qui apparaît dans l’article porte sur la transparence et l’équité du processus des recrutements par mesures nouvelles. Ce processus, s’il est conservé, devra être assaini de sorte que tous les candidats aient les mêmes chances. Il devra être débarrassé du favoritisme, de la triche, de l’opacité, bref de tous les maux qui nuisent à son fonctionnement juste et équitable.

    • Le 18 décembre 2022 à 12:42, par Hamidou En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

      Juste pour apprécier ta réaction et souligner que l’entrepreneuriat a des difficultés au BURKINA çar l’état et les autres citoyens sont toujours contre un entrepreneur en se disant qu’il fait des profits au détriment.du Public. Pourtant c’est la mission principale de l’entreprise et c’est ce qui permet aussi aux entreprises de financer le développement.
      Personnellement j’ai du fermer mon école en attendant car je ne peux pas travailler ailleurs pour payer des enseignants dans une école pendant longtemps. J’ai fait des prix sociaux mais cela ne pouvait pas prendre en charge les dépenses pendant que l’état attend ses taxes. Et comme je ne suis pas obliger de résoudre les problèmes de tout le monde, je respud le mien et je laisse les autres dans la nature. Ils peuvent se plaindre avec l’état et la société.
      Aucun pays ne peut se développer sans un bon tissu d’entreprise. C’est impossible.merci

    • Le 18 décembre 2022 à 12:43, par Hamidou En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

      Juste pour apprécier ta réaction et souligner que l’entrepreneuriat a des difficultés au BURKINA çar l’état et les autres citoyens sont toujours contre un entrepreneur en se disant qu’il fait des profits au détriment.du Public. Pourtant c’est la mission principale de l’entreprise et c’est ce qui permet aussi aux entreprises de financer le développement.
      Personnellement j’ai du fermer mon école en attendant car je ne peux pas travailler ailleurs pour payer des enseignants dans une école pendant longtemps. J’ai fait des prix sociaux mais cela ne pouvait pas prendre en charge les dépenses pendant que l’état attend ses taxes. Et comme je ne suis pas obliger de résoudre les problèmes de tout le monde, je respud le mien et je laisse les autres dans la nature. Ils peuvent se plaindre avec l’état et la société.
      Aucun pays ne peut se développer sans un bon tissu d’entreprise. C’est impossible.merci

  • Le 15 décembre 2022 à 21:45, par Da En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Je pense que l,état devrait cas même tenir compte, de ses personnes qui ont déjà dépenser autant d,argent.C est pas simple pour un cultivateurs, de supporter ce choc.l,état devrait mettre la rigueur pour le contrôle du système au lieu de suspendre.sa vraiment mal.

  • Le 16 décembre 2022 à 01:02, par @@GOG En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Je soutiens le ministre Bassolma quand il dit que tous les candidats à tout concours doivent avoir la même chance de réussite à tout concours de recrutement à la fonction publique.
    Pour cela, je souhaite qu’on retourne à l’ancienne formule qui a consisté que l’Etat recrute et forme ses agents.
    Si l’on revenait à cette ancienne formule ,après le recrutement, les recrus qui ont pu se former avant le recrutement peuvent directement être déployés sur le terrain après avoir montré les preuves de leur formation, et ceux parmi les recrus qui n’ont pas pu se former à leurs propres frais dans les privés , l’Etat les forme dans ses écoles professionnelles publiques avant de les affecter. Il nous faut une formule qui ne permette pas le favoritisme, le népotisme, la fraude, la corruption, les frustrations et l’indignation.
    Il nout faut l’égalité des chances à tout recrutement de la fonction publique.
    Cette formule participe à la paix des coeurs , à la lutte contre les injustices sociales.
    J’encourage le ministre à rester ferme dans projet salvatrice .

  • Le 16 décembre 2022 à 01:29, par Kem En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    L’école publique est dans un triste état avec des classes surchargées. Beaucoup d’ enseignants ne sont pas compétents pour assurer un enseignement de qualité et combien manquent de motivation.
    Certes il n’y a plus besoin d’enseignants dans la mesure où de nombreux élèves ne peuvent plus fréquenter l’école car elles ont fermé dans les villages.
    Alors engager des enseignants intérimaires qui ont fait une formation serait une solution, pour assister les enseignants dans les classes surchargées ou contribuer dans les villages privées d’école.

  • Le 16 décembre 2022 à 02:08, par Sacksida En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    De toute facon, "recrutements sur mesures nouvelles" veut dire quoi ? Il aurait fallu dire concours de recrutements speciaux a la fonction publique car on ne peut pas confondre ceux qui ont une formation Professionnelle, avec ceux qui n’ont aucune formation technique ; c’est a dire un BEP, Bac Technologies, Licence ou Masters Professionnels avec un BEPC, BAG D/C ou Licence et Masters Generaliste etc. Donc, il faudrait trouver comme dit Nacanabo un autre systeme de Recrutements Transparent et equitable pour ce genre de recrutements selon des besoins reellement de l’Administration publique Burkinabe. Salut

  • Le 16 décembre 2022 à 02:51, par Sauvez le Soldat Bazoma En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Ce Bazoma me fait pitie. Honnetement !. Il a beau bien travailler comme ministre, il ne peut plus se regarder dans le miroir et etre fier de lui. Surtout que ya tous ces youtubes ou il gesticulait. Comme l’a dit le PM Apollinaire de Tambela, il i la un probleme a la stabilite.
    Je parle de Bassoma. Pardon, faut laisser coulermoderateur. Sinon les 3 pierres volees sur la tombe de Sankara, la, vous allez payer le prix vous deux. un ministre de l’ etat qui vole des des tombes. Si chaque burkinabe prenait 3 pierres sur la tombe... En plus, la famille t’ a autorise ? C’ est pour aller faire quel wack avec ca ? Tu es tombe bas deeeeeh !

  • Le 16 décembre 2022 à 05:48, par Ema En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    En faite la mesure a été precipité. Il devait donner au-moins deux ans pour permettre aux gens de prendre des mesures tout en faisant l’audite.au lieu de couper brusquement.
    Dommage

  • Le 16 décembre 2022 à 06:31, par ancien En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    A mon avis les recrutements sur mesures nouvelles doivent être purement et simplement supprimés. Il faut donner une égalité de chance à tous les Burkinabès. ces concours étaient d’une certaine manière réservés aux plus nantis ; combien de chômeurs au Burkina peuvent payer une formation a coût de centaines de milliers avant d’accéder à un concours ? le concours constitue une sélection des meilleurs par ordre de mérite ; si nos frères et sœurs qui se sont fait formés dans les écoles parallèles pensent être meilleurs par le biais de cette formation, qu’ils acceptent compétir avec les autres et qu’ils le prouvent. Moi je vois ce recrutement comme une sorte de sélection de meilleurs parmi les médiocres ; encore faut il que cette sélection soit transparente.
    On peut toujours permettre aux personnes qui se sont fait formées dans les écoles professionnelles de profiter de leurs diplôme ; elles peuvent être exemptées de la formation post admission. Auquel cas un recyclage de 3 ou 6 mois est organisé, et sanctionné d’un certificat d’aptitude pour leurs permettre de commencer a exercer. Les personnes qui échouent a ce certificat retournent en classe avec les autres pour la formation de 2 ans.
    C’est ça aussi la justice ; mettre tout le monde sur le même pieds d’égalité.

  • Le 16 décembre 2022 à 08:26, par LE COUSIN DU VILAIN En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    De vous a moi, est-ce que les recrutements sur mesures nouvelles se passaient bien au Faso ? Non Le PM avait raison en suspendant cela et je dirais que c’est acte inoubliable que l’ancien PM avait poser. Ces recrutements se faisaient par copinages, cousins et cousines, nièces et neveux, frères et sœurs, j’en passe. Combien de parents pouvaient ou peuvent payer les écoles professionnels pour leurs enfants ? Ils sont presque 99% qui ne peuvent pas avoir les moyens financiers pour payer les écoles professionnelles a leurs enfants. Les recrutements sur mesures nouvelles favorisaient plutôt aux enfants des "papas" a accéder facilement a la fonction publique au détriment des enfants des parents pauvres comme nous autres. Monsieur BASOLMA BAZIE ne fait que réparer l’injustice.

  • Le 16 décembre 2022 à 09:46, par Traoré Alain En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Suspendez, supprimez, faites tout ce qui vous semble bon,soyez en sûr rien n’est éternel sauf la nation, après vous ce sera reinstitué et on vous oubliera en même temps.

  • Le 16 décembre 2022 à 09:50, par Vigilent En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Certains commentateurs regardent juste le titre de l’article, la photo illustrative et ils commentent. D’autres prennent le temps de lire tout l’article. Quand tu lis avant de commenter, tu sais clairement qui a lu l’article et qui ne l’a pas lu...
    Merci chers journalistes pour votre travail assidu pour nous offrir des nouvelles.

  • Le 16 décembre 2022 à 12:22, par Sawadogo P. Edouard En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    D’une façon à une autre je pense que la suspension est normale du moment que le gouvernement dit avoir remarqué des fraudes. Mais je pense que ce n’est pas le seul concours qui occasionne les coruptions et fraudes au Burkina. Certe combien de temps que cette suspension va prendre ? Certains de ces diplômés qui sont assis avec leurs diplômes pour continuer d’être une charge familiale ont quel avenir ? Ceux là aussi qui ne veulent pas perdre la main se battant sur le terrain n’ont également pas de soutien. Même en association les portes ne s’ouvrent jamais à leurs faveurs. Quel avenir maintenant ???

  • Le 16 décembre 2022 à 12:25, par Sawadogo P. Edouard En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    D’une façon à une autre je pense que la suspension est normale du moment que le gouvernement dit avoir remarqué des fraudes. Mais je pense que ce n’est pas le seul concours qui occasionne les coruptions et fraudes au Burkina. Certe combien de temps que cette suspension va prendre ? Certains de ces diplômés qui sont assis avec leurs diplômes pour continuer d’être une charge familiale ont quel avenir ? Ceux là aussi qui ne veulent pas perdre la main qui se battent sur le terrain n’ont également pas de soutien. Même en assiation les portes ne s’ouvrent jamais à leurs faveurs. Quel avenir maintenant ???

  • Le 17 décembre 2022 à 09:34, par Badini En réponse à : Suspension des recrutements sur mesures nouvelles au Burkina Faso : Des élèves des écoles de formation inquiets

    Mes amis vous voulez une chose et son contraire.Les mesures nouvelles ne sont rien d’autres que des recrutements des frères,seours, militants de parti politique, maîtresse.pour ceux qui sont dans les services on savait comment les choses se passaient.Basolma n’est pas un béni oui oui c’est un vrai cadre et un vrai diplômé.Donc Quand vous dites qu’il s’est caché dans le syndicat pour Quoi, Quoi .Basolma fait son travail.En si tu sais que tu es bon va faire les directes pourquoi on supprime et tu n’es pas d’accord tu t’en prends a une décision gouvernementale.. Pourquoi dans un même pays d’autres doivent souffrir ET d’autres ont le boulot et le beurre facilement.Dans les services chaque jour des agents viennent et on entend dire " on m a dit de venir travailler ici " et ces gens quand ils arrivent ils ne sont pas modeste ils cherchent déjà les devants alors qu’ils ne sont ni compétent ni du profil.Basomma a vu juste pas de mesure nouvelle.Tout le monde au directe le Burkina est un pays de savane on se voit. Vous criez chaque jour corruption et Quand la rigueur doit s’appliquer sur vous on crie sur tout les Toi.Heuseument que les réseaux sociaux ont rendu célèbre certains n’eut été les mesures nouvelles et sa corruption avancée je sais que ceux là qui insulte Basolma n’allaient pas avoir un boulot.Quelque qui veut résoudre les tords on l’insulte comme quelqu’un de zéro alors que sous l’ombre de Basolma tu ne peux pas t’arrêter même si on te flatte.

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