1er CASEM du ministère burkinabè de la Santé : Le nouvel organigramme au centre des échanges
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« Mise en œuvre de l’organigramme du ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour un système de santé cohérent et performant dans un contexte de défis sécuritaires ». C’est sous ce thème que s’est ouvert, ce vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, le premier Conseil d’administration du ministère (CASEM) en charge de la santé. Présidé par le premier responsable lui-même, Dr Jean-Claude Kargougou, ce 1er CASEM du ministère en charge de la santé passera en revue trois points majeurs.
Le 1er point qui sera abordé au cours de ce premier CASEM est le nouvel organigramme du ministère adopté en conseil des ministres. Selon les explications du ministre en charge de la santé, Dr Jean-Claude Kargougou, il était temps que tous les acteurs puissent être réunis pour travailler à son implémentation afin de renforcer le système de santé pour qu’il puisse être cohérent et résilient.
Le 2e point majeur portera sur l’organisation du secteur de la santé en vue de répondre au mieux aux besoins de la population et de faire en sorte que dans le système de gestion, les acteurs soient plus efficaces et efficients. Enfin, il s’agira de faire en sorte que les systèmes de santé et de nutrition continuent d’être maintenus dans les zones à forts défis sécuritaires. Et cela en tirant les leçons du passé, surtout en matière de lutte contre le covid-19 et le terrorisme.
Le troisième et dernier point à l’ordre du jour est le code de santé publique en gestion. Ce code est vieux de 28 ans et il était temps qu’il puisse être revu, afin de l’actualiser pour qu’il puisse répondre au mieux aux défis du moment, a rappelé le premier responsable du ministère de la Santé.
En plus de ces points, Dr Kargougou a par ailleurs fait savoir qu’il s’agira aussi d’examiner d’autres aspects fondamentaux notamment comment fidéliser les agents de santé dans les zones à forts défis sécuritaires. Ce, dans le cadre de pouvoir être efficaces et efficients même en cas d’incidents, a expliqué le ministre. « Parce que s’il n’y a pas de personnel de santé, tout ce que nous faisons va être difficile à mettre en œuvre. Donc, c’est un défi permanent pour nous et c’est pourquoi il faut les féliciter et les encourager du fait que, malgré les situations très difficiles, ils continuent de maintenir les services de santé ouverts dans les zones à forts défis sécuritaires », a-t-il dit, tout en précisant que c’est un point extrêmement important et il faut travailler à ce que les agents de santé sur le terrain puissent être dans les meilleures conditions de travail et pouvoir continuer à délivrer les services de santé adéquats aux patients.
L’autre aspect qui sera aussi pris en compte au cours de cette rencontre, ajoute-il, c’est celui des médicaments ou des intrants. « Car, comme on le dit, pas de médicaments, pas de programme de santé, pas de soins et notre regard sera aussi porté sur ces questions aux fins de propositions des solutions idoines », assure-t-il.
Yvette Zongo
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