Le premier vice-président du Conseil économique et social, Lassiné Diawara a remis le prix à l’heureuse gagnante, Mme Ouédraogo Awa/Dabiré, lors d’un gala organisé par la fondation Citoyen du monde pour le civisme et la paix, le vendredi 9 décembre 2005 à Ouagadougou. Le prix se compose d’un trophée, d’un certificat de reconnaissance et d’une médaille.

Mme Ouédraogo dans son allocution a remercié le jury pour l’avoir choisie. Elle s’est engagée à œuvrer davantage à l’édification de l’égalité, la liberté et la justice, conditions indispensables pour l’instauration d’une paix réelle et durable dans la société. En rapport avec le thème de cette IIIe édition des prix CIVIPAX, « leadership et paix », la lauréate a affirmé qu’un bon leader est avant tout un vecteur de paix dans son milieu.

Elle a dédié le prix à toutes les femmes du monde qui, selon elle sont naturellement pacifiques. « Ce prix est une victoire des femmes dans leur combat pour un monde égalitaire », a-t-elle lancé.

Les lauréats des prix spéciaux, à savoir, le guide spirituel de l’association Itihad islami du Burkina Faso, Cheick Boubacar Doukouré, Monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Fada, le directeur de publication du journal L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo ont également reçu leurs distinctions. Ils ont tous relevé dans leurs interventions la nécessité de préserver ou d’établir la paix dans les pays.

En effet, selon eux, ceux-ci ne peuvent se développer dans une situation de guerre. Ainsi, pour M. Ouédraogo, il faut un « supplément d’âme dans les cultures pour maintenir la paix dans la société ». Dans la même logique, M. Doukouré a proposé la tolérance. Quant à Monseigneur Paul Ouédraogo, il trouve que le dialogue entre les différentes couches sociales permet la prévention des dérives sociales.

Le 1er prix CIVIPAX Afrique prévu pour être décerné en 2006 est revenu au président de la commission de l’Union africaine, Alpha Omar Konaré.

Cela pour son engagement, entre autres, dans le combat pour la consolidation de l’Etat de droit, l’organisation d’élections libres, fiables et transparentes et le développement socio-économique de l’Afrique. Le directeur de l’Union africaine, Dr Abébé Hailé Gabriel a reçu la distinction de M. Konaré absent pendant la cérémonie.

En outre, la fondation a donné des certificats de reconnaissance à certains de ses membres qui se sont particulièrement illustrés dans l’organisation de ses activités.

D’autres personnes ressources ont aussi bénéficié de distinctions honorifiques. Au nombre de celles-là, il y avait le professeur Serge Théophile Balima, Michel Ouédraogo, directeur général des Editions Sidwaya et le parrain de la cérémonie. Pour ce dernier, la CIVIPAX défend une cause noble et utile pour la société. Toute chose qu’elle entend poursuivre et développer les prochaines années selon son secrétaire général, Antoine Sanou.

Séraphine SOME
Sidwaya