Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée ce mercredi 8 juin 2022 à Ouagadougou, sur la situation nationale, les responsables de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) ont dénoncé l’attitude de certains acteurs politiques, qu’ils pensent teintée d’esprit de « vengeance ». D’ailleurs ils estiment qu’ils sont mal placés pour faire la morale.
L’occasion fut propice pour les responsables de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) de féliciter les offensives des Forces de défense et de sécurité ces derniers temps qui ont permis la reprise de certaines zones aux mains des groupes terroristes, la neutralisation de certains chefs terroristes et la sécurisation de convois de ravitaillement.
« Nous vaincrons, même si beaucoup reste à faire. Nous encourageons vivement notre armée nationale à redoubler d’effort dans cette reconquête de notre territoire afin que les populations puissent rejoindre leurs localités respectives », exprime Pascal Zaïda, coordonnateur de la CNTR, principal intervenant à la conférence de presse.
« Pour aller plus vite », les responsables de la CNTR appellent à l’instauration de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. Ils exhortent aussi l’ensemble des Burkinabè à raffermir davantage l’élan de solidarité au plan humanitaire.
Ils fustigent en outre l’attitude de certains acteurs politiques, qu’ils trouvent teintée d’esprit de vengeance. « Nous assistons de plus en plus à un activisme politique débordant de certains acteurs politiques haineux mus par une volonté vengeresse. En effet, la semaine dernière, un groupe de partis politiques ont, au détour d’une conférence de presse, tenté de malencontreusement peindre en noir les efforts des autorités de la transition dans la lutte contre le terrorisme et la refondation de nos institutions », se sont voulus illustratifs les conférenciers avant d’enfoncer : « une sortie d’autant ahurissante et pitoyable, quand on connaît le degré de responsabilité de certains de ces hommes politiques dans la grave crise sécuritaire, économique et humanitaire que traverse notre pays ».
Bien plus, égrènent les conférenciers, pour avoir été ministres, conseillers spéciaux et « conseillers occultes » de Roch Kaboré pour certains, il est indéniable que ceux-ci sont coupables du triste bilan laissé par le président déchu. « Il en est également pour d’autres qui ont conduit avec un échec retentissant, la transition de 2014 et qui sont en train de vouloir se faire une cure de jouvence auprès de l’opinion nationale qui les a pourtant jetés dans la poubelle de l’histoire. Comment ces acteurs politiques peuvent-ils faire la morale aux dirigeants de la transition actuelle, alors qu’eux-mêmes, aux temps forts de leurs copinages avec les régimes passés, donnaient l’image d’une vie dissolue dans une atmosphère de fête et de dilapidation ? », démontrent les dirigeants de la CNTR, appelant donc les acteurs politiques à faire profil bas pour permettre au pays de sortir du bourbier.
Réagissant à des questions sur le sujet, Pascal Zaïda a expliqué que l’adoption de la loi d’habilitation a suivi la rigueur des étapes au sein de l’Assemblée législative de transition, dont il est, lui-même, membre. « Rien ne peut passer sous silence, il y a eu suffisamment débats. Je peux rassurer les uns et les autres que cette loi ne concerne que la défense nationale (loi portant habilitation liée aux nécessités de la défense nationale). Contrairement à ce que des gens pourraient penser, l’Assemblée législative de transition n’est pas une caisse de résonance, il y a des projets de loi qui ont été rejetés », soutient M. Zaïda, qui dit cependant comprendre la légitimité de l’inquiétude soulevée par les Organisations professionnelles des médias.
Sur le traitement salarial des ministres de la transition et des membres de l’organe législatif, Pascal Zaïda pense que la communication a fait défaut de la part du gouvernement. « Ce qui a péché avec ce gouvernement, c’est le déficit de communication. C’est dommage que le gouvernement actuel communique mal, sinon les gens allaient comprendre », commente-t-il avant de justifier le bien-fondé des traitements réservés aux acteurs et le ‘’sacrifice consenti’’ par certains pour répondre à la mission.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 juin 2022 à 13:30, par Wena Saam Yandé ! En réponse à : Burkina/Insécurité : « Pour aller plus vite », la CNTR appelle à l’instauration de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire
"Tout en fustigeant l’attitude de certains acteurs politiques, qu’ils trouvent teintée d’esprit de vengeance..." Comme quoi, la vengeance appelle la vengeance. Et c’est ce que vous sembliez n’avoir pas compris. Wena Saam Yandé !
2. Le 8 juin 2022 à 15:50, par LUI En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Vous les chercheurs de post chez MPSR là laisser nous respirer un peu.Partout la politique c’est la politique et vous ne pouvez rien changer
3. Le 8 juin 2022 à 15:55, par Teeltaaba En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Hummmm. Ça recommence !
Le pays n’appartient pas qu’à vous les grands gueulards. Nous avons besoin de vivre en paix au BURKINA. Dispensez nous de vos bagarres d’intérêt qui ne servent qu’à vous et à vos mentors politiques. Mangez et taisez-vous
4. Le 8 juin 2022 à 16:51, par koh En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Mr de CNTR vous trouver que c’est une bonne chose que les salaires des ministres soient plus de 2 MILLIONS PAR MOIS PENDANT CHACUN AUGMENTE COMME IL VEUT LES PRIX DE TOUT ARTICLES. PENDANT QUE LE PAYS VA MAL. pour ma part cela veut tout dire.
5. Le 8 juin 2022 à 18:55, par Sawadogo Frédéric En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Vraiment Zaida je suis désolée, avant de critiquer les politiques toi même tu as servi à quoi dans ton activisme , Zéro a part dire des choses inutiles.
Le 10 juin 2022 à 11:02, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Mr @Sawadogo Frédéric, vous etes trop complaisant avec le sieur Zaida Pascal. en affirmant qu’il n’a rien fait d’autre que dire des choses inutiles depuis qu’il s’agite sur les reseaux sociaux et sur le terrain. Vous avez oublie qu’il s’est surtout evertue a tromper l’opinion publique et semer des desordres dans tous les domaines. Son role etait de destaqbiliser les pouvoirs en placde pour le compte des revenchareds du systeme balaye par l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. .
6. Le 8 juin 2022 à 21:35, par Fasovision En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Une autre séquence de la comédie activiste, qui tombe pieds joints dans l’arène politique ; ce même activisme de mauvais aloi (que nous dénonçons et dénoncerons toujours), qui aura fait du mal à notre processus démocratique dans ce beau pays. Dieu que ce pays sorte, enfin, de la boue. Et au plus vite !
Monsieur, vous faites un procès à certains des acteurs politiques actuels, que vous vilipendez sans la moindre gêne, sans pour autant montrer, vous-même, pattes blanches ! Si, comme vous le dites, ces acteurs politiques ne pourraient pas vous faire la morale, vous non plus ne pourriez la faire à qui que ce soit dans ce pays. En plus, croyez-moi, s’il y a un choix à faire entre vous et ces acteurs politiques visés, la préférence pour ces derniers est vite faite, pour ma part. Car nous savons aussi faire la part des choses. L’histoire de ce pays nous aura bien enseignés à savoir faire la différence entre le blé et l’ivraie.
Ce n’est pas parce que nous déplorions, récemment, les maux qui gangrènent notre société et notre scène politique, que cela doit vous servir d’alibi pour brandir une quelconque virginité !
Vous êtes aussi comptables, vous et tous vos acolytes, des turbulences sociopolitiques que ce pays a connues, ces dernières années. Nous savons discerner. Inutile donc de chercher à prendre les gens par défaut. Nous ne vous suivrons pas dans votre lancée, non !
Un seul élément de votre intervention suffit pour que l’observateur, même le plus hésitant, n’épouse pas vos idéaux : votre tentative de remise en cause du succès éclatant et unanimement salué de la transition de 2014. Faire cela, c’est faire preuve d’une mauvaise foi qui inspire le dégoût ; c’est faire preuve de vilenie ; tout ce dont ce pays a le moins besoin, en ce moment.
Oui, quiconque affirme que la transition de 2014 est un "échec retentissant" insulte la conscience de cette nation et, de ce fait, ne saurait nous mobiliser autour des causes qu’il prétend défendre au nom de ce pays.
Vous appellez à l’instauration d’un état d’urgence ! Cela est loin d’être une nécessité, dans le contexte actuel ! Notre pays a besoin de se donner les moyens (s’il n’en a pas déjà) de combattre cette horde d’agresseurs et leurs commanditaires sans loi ni foi ; de les combattre, franchement et résolument. Et de l’emporter sur eux. De gagner, cette guere, en un mot. Car nos parents ne vont pas passer le restant de leur vie sur terre entre deux brousses ! Cela est simplement inadmissible ! Si vous n’y voyez pas, vous, un problème, nous, si. Arrêtons avec ces solutions pleines d’une malice, qui a bien du mal à se cacher !
Cette insécurité que nous traversons est un problème conçu et entretenu pour des raisons bien précises ; si vous ignorez cela, c’est que vous êtes alors loin du compte quant aux solutions à y apporter.
Ce "commerce du terrorisme" ne va pas se développer dans notre pays, sous nos regards complices. Non ! Nous ne nous y ferons pas.
Ceci dit, il y a bien, aujourd’hui, la nécessité de changer de fusil d’épaule, si nous voulons véritablement que ce pays se retrouve et marche avec assurance sur les sentiers frayés de son développement et de son progrès. Cette nécessité est bien là et tout observateur avisé et honnête en convient. Vos sorties orientées et clairement vindicatives ne sauraient nous convaincre du contraire. Elle ne pourront rien y changer non plus.
Car, croyez-le ou pas, que ce soit ici ou ailleurs, l’ère des républiques de la manipulation et du mensonge, du culte de la personnalité, de toutes ces hybridations nocives, des incohérences et inconséquences, des intimidations et discriminations, bref, des pressions et autres oppressions, eh bien, cette HEURE-LÀ est à jamais RÉVOLUE dans notre pays.
Il n’y a aucun avenir dans le mensonge et la méchanceté ! Notre pays s’en passera et s’en portera fort aise.
A bon observateur de l’évolution du monde, salut !
7. Le 9 juin 2022 à 06:48, par Pinda En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Je ne connais pas encore un activiste aussi inutile et nul comme ce garçon. C’est un activisme de survie que tu pratiques.
Dis nous ce que tu fais d’autre ta vie qui puisse aider notre cher pays à avancer.
Dégage !!!
8. Le 9 juin 2022 à 07:21, par Madya En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Au moins eux avaient le mérite d être élus démocratiquement, et puis la sécurité était le domaine de ces militaires qui sont aujourd’hui au pouvoir, communiquer ou pas seul le retour des déplacés internes sera significatif..et tous les changements à la tête des institutions statistiquement cela n a aucun sens, est ce que tous ces gens là n’étaient pas compétents. Vivement le retour de la démocratie, on aurait pu croire au sérieux de ceux au pouvoir s ils n avaient pas retenu prisonnier kabore donc qui se venge de qui ?
9. Le 9 juin 2022 à 08:17, par ouedraogo En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
huunn vraiment on se pose la question sur l’utilité de certaines personnes dans la vie de notre nation, montre nous un seul acte que tu as posé dans l’edification de ce Faso ;
10. Le 9 juin 2022 à 15:29, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
Vraiment !!!
Si le MPSR veut avancer, disons démarrer même dans la restauration, il lui faudra se delester de certaines poubelles dont l’essentiel s’est entassé dans cette ALT mal composée. Mieux vaut la gouvernance par ordonances que d’être conduits à l’âbime par des parvenus incarnés par des nuls comme Zaida ou ce nommé Colonel.
Passakziri
11. Le 9 juin 2022 à 19:58, par MyMy En réponse à : Burkina : « Comment des acteurs politiques qui ont fait montre d’une piètre qualité et d’une pitoyable prestation peuvent-ils faire la morale ? », s’interroge Pascal Zaïda
C’est parce que Damiba ne fait pas son job. Il ne faut pas chercher loin.