Formation des secrétaires généraux des instances du football : Améliorer la gestion administrative
Les administrateurs des clubs de D1, des ligues régionales du Centre et des Hauts - Bassins, des districts de Banfora et Koudougou ont bénéficié de trois jours de formation afin d’améliorer leur prestation. C’est le Centre omnisports des Etalons qui a servi de cadre à cette formation qui a débuté le 2 décembre dernier.
De la bonne marche du football national, la gestion administrative de ses structures administratives en dépend. C’est donc soucieux de l’avenir de cette préoccupation que l’équipe du président Diakité a jugé nécessaire d’approfondir les connaissances de ses acteurs qui officient dans ce secteur. Les secrétaires généraux invités ont tous répondu à l’appel.
Selon le président de la Ligue nationale, le colonel Ali Bouda, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, cette session de formation vise à outiller les autres afin de les amener à maîtriser les modalités d’élaboration des dossiers de demande de licence ainsi que la formulation des réserves et réclamations. Pour lui, le secrétaire général demeure la cheville ouvrière des clubs. C’est pourquoi il a rappelé l’article 52 des règlements du football qui stipule : « il est formellement entendu que la délivrance de la licence ne donne la qualification que si la demande est en conformité avec les règlements ».
Toute fraude constatée après la délivrance de la licence d’un joueur rend celle-ci nulle et la sanction du match perdu sera appliquée au club fautif en cas de réserve. Le joueur est suspendu pour le reste de la saison. Le secrétaire général du club est suspendu pour une durée d’un an et radié en cas de récidive, s’il est établi qu’il est auteur ou complice de cette fraude.
C’est avec beaucoup d’intérêt et d’attention que les 18 stagiaires ont suivi les exposés donnés par Joseph Zangréyanogo, secrétaire général de la FBF et Moustapha Gnakambary, secrétaire général de la ligue nationale de football, président de la Commission licence. Ils ont conscience que la bonne marche de leurs structures sportives est fonction de leurs compétences.
Les conseils reçus et l’engagement pris par les secrétaires généraux augurent d’une gestion beaucoup attentive de leurs structures. L’on devrait s’attendre à un championnat sans plainte, ni de réserve, du moins en ce qui concerne l’identité des joueurs, la chose la plus fréquente.
Léopold YE
Sidwaya