Cinq cent soixante seize (576) personnes composent le premier convoi des pèlerins qui s’est envolé lundi dans la matinée. Air Sénégal international qui veut rattraper son retard dû à des problèmes techniques, promettait deux vols pour la seule journée du lundi dernier. Pour le responsable de la sous-commission encadrement et information du Comité national d’organisation du pèlerinage à La Mecque (CNOPM), El Hadj Adama Sakandé, la sérénité est de mise quant à la gestion des pèlerins sur les lieux saints.

En effet, en dehors des délégués qui accompagnent les pèlerins, il a été mis sur place un comité composé d’étudiants burkinabè en Arabie Saoudite pour s’occuper de leurs compatriotes pèlerins sur place. Il faut noter une amélioration dans l’organisation comparativement à l’année dernière, même si des petites difficultés surgissent ça et là liées notamment à des problèmes de passeport au dernier moment. El Hadj Adama Sakandé promet que des mesures seront prises pour "gérer les cas difficiles en Arabie Saoudite".

Au nombre des pèlerins, il note la présence d’illustres personnages tels le Naaba Kiba, roi du Yatenga. Les femmes, par ce que nous avons constaté, constituent un nombre non négligeable dans les rangs de ceux qui "craignant Dieu. De conditions sociales, il y en avait aussi de plusieurs sortes : du petit fonctionnaire au "Molah" qui y va pour la cinquième fois... Boureima Pakotogo est fonctionnaire au ministère de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. Son pèlerinage sur les lieux saints, son premier, il l’a préparé depuis janvier 1999, c’est-à-dire il y a cinq (5) ans. "Chaque année, j’économise et j’effectue d’autres travaux à cet effet et grâce à l’appui de Dieu, des uns et des autres, je suis pèlerin aujourd’hui....", confiera-t-il tout ému. La police de l’aéroport a travaillé lundi dans une ambiance relaxe. "Cette année, il n’y a pas beaucoup de problèmes, tout est une question d’organisation," dira un des chefs.

Les principaux rendez-vous "divins," même les lieux saints seront respectés, de l’avis des membres du Comité d’organisation qui veulent cette fois-ci, essayer de rompre avec la pagaille des pèlerinages passés. Que la traversée du désert soit la plus douce possible pour les pèlerins.

Fernando GUETABAMBA
Sidwaya