Burkina/Politique : « La jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale » (Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes)
Le secrétariat national chargé de la mobilisation des Jeunes du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) met à profit le mois de jeûne pour raffermir les liens de fraternité entre ses membres et inviter l’ensemble de la jeunesse burkinabè à œuvrer davantage à l’esprit de paix et de cohésion sociale. La structure a manifesté cet acte par une rupture collective du jeûne ce mardi 26 avril 2022 au siège national du parti, sis avenue Kwamé Nkrumah.
*Prières, speechs et partage de repas ont essentiellement marqué cette soirée qui a mobilisé, en plus des jeunes, plusieurs cadres du parti. Le moment fut donc propice pour les intervenants, notamment le responsable national en charge de la jeunesse du CDP, Modeste Ouédraogo, et le vice-président, Boubacar Sannou, représentant le président du parti, de prêcher et galvaniser l’esprit de fraternité et de cohésion au sein du parti. Ils ont également exhorté l’ensemble de la jeunesse burkinabè à promouvoir la paix, la cohésion et la réconciliation entre tous les membres de la société.
« Par là, nous avons voulu également nous inscrire dans ce que le Chef de l’État a demandé à l’ensemble des concitoyens, à savoir de consacrer, un tant soit peu, de leur temps à des actions de prières. Qu’en plus donc des actions militaires et de négociations, on puisse, à travers les prières, accompagner les actions qui se mènent sur le terrain », a indiqué le représentant du président du parti, Boubacar Sannou.
- Boubacar Sannou se félicite d’une telle initiative de la jeunesse de son parti.
Le secrétaire national chargé de la mobilisation des jeunes du CDP, Modeste Ouédraogo, s’est donc félicité de l’engouement autour de l’acte et de la communion entre militants.
« Au-delà de l’engagement politique, nous sommes des frères, des sœurs, et c’est ensemble, dans une solidarité, que nous pouvons accompagner l’élan amorcé par les autorités de la transition », explique Modeste Ouédraogo, réitérant le soutien de la jeunesse du parti au processus de transition en cours.
- Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes du CDP.
« Aujourd’hui, l’ensemble de la jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale. Notre patrie traverse des moments difficiles, nous invitons donc l’ensemble de la jeunesse burkinabè à également prier afin que le pays puisse recouvrer la paix. C’est un élément fondamental, parce que sans paix, il n’y a pas de développement, sans paix, on ne peut pas créer des conditions pour l’employabilité des jeunes », a-t-il mis en exergue.
C’est dans le même esprit que le secrétariat national chargé des femmes du parti a choisi le dernier vendredi de ce mois de Ramadan 2022, 29 avril, pour également convier les militantes du CDP à une rupture collective aux mêmes heure et lieu. Il s’agira également pour elles, à en croire les responsables du parti, de resserrer les rangs et prier pour que le Burkina et ses populations recouvrent la paix et la sérénité.
O.L
Lefaso.net
Crédit-photo : Mohamed Younga
Vos commentaires
1. Le 27 avril 2022 à 07:30, par Bigbale En réponse à : Burkina/Politique : « La jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale » (Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes)
Quels amalgames entre politique et religion ? On sait que le MPSR est venu pour restaurer certains partis comme le CDP mais de grâce, respectez-vous ! Les multuples sorties de ce parti CDP vient confirmer ce que le MPSR tente de camoufler. Mais qu’il se trompe trop car on se connait et on se "sait" dans nos quartiers. Si le MPSR est devenu impopulaire en 3 mois, c’est aussi à cause de tous ces discours flous et fumeux. Bientôt, on va balayer tout ça !
2. Le 27 avril 2022 à 08:45, par Le patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina/Politique : « La jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale » (Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes)
Jeunes cdpistes, on vous a compris. Et un certain journaliste gueulard, nous a fait comprendre à quoi rime votre réconciliation : selon lui, Mariam Sankara doit aller s’asseoir auprès de son bourreau et faire cuisse cuisse (entendez s’asseoir côte à côte) avec votre champion de criminel et ce au nom d’une prétendue réconciliation du Burkina et ainsi le tour est joué. N’est-ce pas ainsi votre réconciliation ? Pour ma part et tous les honnêtes gens, il n’y aura pas de réconciliation au forceps au Burkina. Si nos autorités actuelles avec les vieux clowns là le tentent, ils vont mettre le pays à feu et à sang. Une réconciliation au forceps ne se fera pas ici. La vraie réconciliation connue du monde entier est que le criminel reconnaisse à haute et intelligible voix qu’il a fauté, et vient s’agenouiller humblement devant sa victime pour demander pardon. Et si sa victime dit que c’est accordé, tout le reste suivra dans les règles de l’art africain. Donc mes chers jeunes, il faut cesser de rêver et les choses iront mieux pour vous. N’oubliez pas que l’ensemble du peuple insurgé avec son fer de lance vous regarde dans toutes vos gesticulations. Le moment venu, une bourrasque va vous montrer le droit chemin à la suite d’un ordre nouveau au seul profit du Burkina entier.
3. Le 27 avril 2022 à 11:54, par billy billy En réponse à : Burkina/Politique : « La jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale » (Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes)
C’est à Yamoussoukro ou Abidjan ? c’est pas au Faso ici en tout cas.
4. Le 27 avril 2022 à 13:42, par Dibi En réponse à : Burkina/Politique : « La jeunesse du CDP s’est résolument engagée pour accompagner le processus de réconciliation nationale » (Modeste Ouédraogo, responsable des jeunes)
Que y a t-il sous les tapis de prières de tous ces prêcheurs qui n’ont que le mot Réconciliation Nationale à la bouche ?
l’amnistie générale pour toutes les pourritures et criminels d’Etat condamnés par la justice de la République ; cette République néocoloniale qu’ils s’échinent contre toutes les aspirations d’équité et de justice sociale à noyer plus profondément dans la boue de la corruption, des prébendes ethno-maffieuses, de l’incompétence, du vol de biens publics...
Veulent t-ils aussi l’impunité pour tous ces gens, aujourd’hui politiquement usés et qui, en trois décennies, ont réussi à tordre le coup à la construction de notre avenir collectif en tant que peuple et Nation unie ; et non un conglomérat disparate d’ethnies jetées là, au hasard de l’histoire, sur la carte.
Qu’ils nous disent qui est en guerre avec qui et contre qui ? Et pour quels objectifs concrets ?
Que veulent-ils tous ces gens, cette prétendue jeunesse manipulée par des vieux loups gris de la politique néocoloniale au Burkina-Faso, à la soldes des intérêts de la bourgeoisie compradore, des grands féodaux centraux pour qui le Burkina-Faso se réduit à Ouagadougou et quelques provinces périphériques de la capitale.
Qu’ils nous disent quels sont leurs projets ? Que veulent-ils ?
Cette carte dessinée sans nous et pour laquelle nous avons fait le serment qu’elle soit nôtre, socialement et historiquement sans exclusive !
Et que jamais, Damiba, son MPSR et toute les pourritures endocoloniales sur lesquelles ils sont appuyés ne l’oublient !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !