Les présentes sessions de formation ont concerné les entraîneurs des niveaux 1 et 2 aussi bien en cyclisme qu’en handball, ainsi que les arbitres. Pour dispenser les modules, deux experts ont été commis par le Comité international olympique (CIO). Il s’agit de Jean Michel Germain pour ce qui est du handball et de Roussel Ange pour le cyclisme. Ils ont, au cours de la dizaine de jours qu’ont duré les formations, assuré l’animation des stages.

En cyclisme, les modules étaient axés sur les nouvelles méthodes de l’entraînement (endurance et vitesse). Le technicien français dira, à l’issue de la formation, que l’originalité du stage est la forte représentation des instituteurs qui s’occupent des écoles de cyclisme. Pour lui, c’est un point essentiel pour l’apprentissage de base. A côté, il y avait le haut niveau, à savoir les entraîneurs des équipes nationales. Jean Michel Germain a promis, une fois en France, d’envoyer des documents pour appuyer les connaissances théoriques acquises.

En handball, le spécialiste, Roussel Ange, lui, avait une diversité de participants à sa disposition. Il y avait des joueurs en fin de carrière, qui veulent se reconvertir dans l’encadrement, des professeurs d’éducation physique, des arbitres et des encadreurs. Il a mis l’accent sur la pédagogie ainsi que la pratique, avec la révision des bases techniques d’attaques et de défenses. Pour le représentant du comité olympique national, M. Pitbougoum, une première phase s’achève et une autre s’annonce ; encore plus difficile, car il s’agira de mettre en application les acquis de la formation.

En tous cas, les deux Français ont rempli leur mission ; et même bien puisque le représentant des stagiaires a mentionné dans ses propos la bonne tenue des séances, la disponibilité des experts, leur sens élevé de la pédagogie... C’est ainsi que les apprenants se sont vus décerner des diplômes de niveau 1 et de niveau 2 de l’olympisme.

Le représentant du ministre des Sports et Loisirs, Ousmane Lédi Sawadogo, au vu des modules dispensés, a apprécié ces stages qu’il juge éminemment positifs. Pour lui, ces stages se déroulent au lendemain de la victoire des Etalons cyclistes au Tour du Faso. Il estime que grâce aux différentes sessions, l’école burkinabé connaîtra un nouvel essor avec un large champ d’applications pour les éducateurs. Finies donc les présentes sessions ; la balle est dans le camp des nouveaux diplômés du CIO. Pourvu qu’ils ne dorment pas sur leur parchemin.

Kader Traoré
L’Observateur