L’examen et l’adoption d’un plan stratégique 2022-2026 semble être l’ordre du jour le plus important de cette deuxième session ordinaire de l’Académie des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) dont les travaux se sont ouverts ce jeudi 17 février 2022.

Les propos du président de l’ANSAL-BF, Dr Paco Sérémé viennent corroborer cette thèse. « Nul doute que l’adoption de ce plan stratégique, premier du genre pour l’académie, viendra combler un vide qui perdure depuis avril 2017, date à laquelle nous avons clairement identifié et consigné dans notre règlement intérieur, la nécessité pour l’institution de se doter d’un tel outil de pilotage pour la conduite efficiente de sa mission », a-t-il précisé.

Le plan stratégique 2022-2026 servira d’outil de pilotage pour la conduite efficiente de sa mission

Outre l’adoption de ce plan stratégique, cette assemblée générale s’attèlera à l’élection de nouveaux membres. Dr Sérémé, tout en précisant que ces nouveaux académiciens seront logés pour le compte du collège science humaine, lettres, arts et culture et du collège science juridique, politique, économique et de gestion, a souligné que les candidatures ont été évaluées par les membres des collèges concernés et leurs dossiers examinés par le bureau.

Il a été demandé aux académiciens de consacrer plus de temps aux activités de l’institution

Le président de l’ANSAL-BF est convaincu que la mise en œuvre des actions prévues pour l’atteinte des différents objectifs stratégiques, créera les conditions utiles pour sa plus grande appropriation par ses membres et pour plus d’efficacité et d’efficience dans son fonctionnement. Cette réalité, a-t-il poursuivi, commande qu’individuellement et collectivement, les académiciens s’organisent pour consacrer plus de temps aux activités de l’institution. « Ne pas le faire, nous éloignera de l’atteinte de nos résultats et discréditera notre institution auprès de ses parties prenantes », a-t-il exhorté.

Faut-il le rappeler, l’ANSAL-BF a été créée en juin 2013 sous la forme d’association. Elle a été par la suite reconnue comme institution de l’Etat en 2016 et placée sous la tutelle du président du Faso. Elle compte 45 membres dont un honoraire. La présente session devrait se tenir au mois de décembre dernier. La non disponibilité à temps des documents qui devraient être l’objet d’examens par la session, a été la raison de son report.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net